Bacillus anthracis - Définition

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Bacille du charbon
Bacillus anthracis
Bacillus anthracis
Classification classique
Règne Bacteria
Embranchement Firmicutes
Classe Bacilli
Ordre Bacillales
Famille Bacillaceae
Genre Bacillus
Nom binominal
Bacillus anthracis
Cohn, 1872
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Le bacille du charbon (Bacillus anthracis) ou bactéridie[1] charbonneuse ou Bacille de Davaine est une bactérie du genre Bacillus. La bactéridie charbonneuse a été identifiée presque simultanément (et indépendamment) au début des années 1850, en Allemagne par Aloys Pollender, et en France par Pierre Rayer et Casimir Davaine, mais c'est Robert Koch qui, en 1876, parvient à la cultiver, et découvre le phénomène de la sporulation permettant sa survie dans le sol. La maladie du charbon est une anthropozoonose, c'est-à-dire qu'elle touche aussi bien l'animal que l'Homme.

Bien que le bacille soit nommé anthracis, et que la maladie du charbon soit nommée " anthrax " en anglais, la maladie du charbon ne doit pas être confondue avec l'anthrax (carbuncle en anglais).

Description du germe

Bacillus anthracis est une bactérie Gram positif, sporulante et aérobie. Ses spores sont hautement résistantes. Elles se transforment en une forme végétative dans des milieux favorables comme le sang et les tissus humains ou animaux riches en acides aminés, en nucléotides et en glucose. Les spores ne se divisent pas, mais peuvent survivre des dizaines d’années dans le sol. Leur destruction est très difficile car elles résistent à la sécheresse, à la chaleur, aux rayons ultra-violets, aux rayons gamma, et à de nombreuses substances désinfectantes.

Bacillus anthracis possède deux facteurs de virulence :

  • 1) sa capsule qui lui permet d’échapper à la phagocytose.
  • 2) la production de deux toxines, composées de trois protéines distinctes : l’antigène protecteur, le facteur œdématogène et le facteur létal. Lorsque les deux premières protéines sont associées, elles forment la toxine œdématogène, tandis que lorsque l’antigène protecteur est associé au facteur létal il y a formation de la toxine létale. Cette dernière agit directement sur la virulence de la bactérie : si elle subit une déficience, la virulence sera réduite d’un facteur 1000.
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