Énergie en France - Définition

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La France est le second producteur d'énergie nucléaire du monde derrière les États-Unis. L'énergie nucléaire représente 17% de la consommation totale d'énergie en France.

Répartition de la production électrique

Tous les ans, ces quotas évoluent avec une tendance à la baisse pour les énergies renouvelables alors que la France s'est fixé comme objectif d'atteindre 21% d'électricité d'origine renouvelable en 2010.(Directive electricité renouvelable (27/9/2001))

Source 1973 2000 2002 2005
nucléaire 78,0% 78,6%
fossile 10,4%
hydraulique 27,0% 13,9% 9,8%
biomasse 0,6%
énergie marine 0,2%
éolien 0,1%
autres (géothérmie, solaire...) 0,1%
déchets non renouvelables 0,3%
total 100%

Source : EDF

Les chiffres ci-dessus indiquent la production brute primaire. La production totale nette d'électricité (production brute primaire, plus production thermique classique, moins les pertes) s'élève à 548,8 TWh en 2006[1]. Elle se répartit en 428,7 TWh nucléaires (78,1%), 57,1 TWh thermiques classiques (10,4%), 60,9 TWh hydrauliques (11,1%) et 2,2 TWh éoliens et photovoltaïque (0,4%).

Utilisation du pétrole en France

La consommation totale de pétrôle raffinés en 2005 en france était de 85 800 kTEP (kilo tonne d'équivalent pétrole), elle se subdivise dans les secteurs suivants :

  • Transports (aérien, routier, fluvial, ...) : 48 900 kTEP soit 57% de la consommation française totale ;
  • Résidentiel tertiaire (chauffage, ...) : 15 000 kTEP soit 17,5% ;
  • Usage non énergétique (pétrochimie et lubrifiants) : 13 700 kTEP soit 16% ;
  • Industrie y compris sidérurgie (et hors pétrochimie) : 6 000 kTEP soit 7% ;
  • Agriculture : 2 200 kTEP soit 2,5%.

Auquels s'ajoute 1 500 kTEP de pétrole non raffiné consommé dans les centrales électriques thermiques.

Source: Observatoire de l'énergie, chiffres 2005 (lien) et (lien)

Utilisation du gaz en France

Les énergies renouvelables en France

Le bois énergie en France

La biomasse en France

L'éolien en France

L'énergie solaire en France

La consommation

On a observé en 2006 une baisse légère (de l'ordre de 1%) de la consommation de l'électricité en France, qui contredit l'évolution à long terme de la consommation, en constante augmentation. Cette légère baisse peut s'expliquer par le fait qu'il y a eu un hiver assez doux (les ménages consommant alors moins) et que les entreprises ont légèrement diminué leur consommation.[2]

Débat sur le besoin de nouvelles capacités de production électro-nucléaire

Les scénarios prospectifs du régulateur français de l'électricité montrent des besoins en capacité de production à moyen et long termes. Dans ce cadre, il existe en 2006 une volonté du gouvernement français de soutenir la filière électro-nucléaire avec le lancement d'un projet de nouveau réacteur EPR en France.

Les capacités de production électro-nucléaires vont diminuer avec la fermeture progressive des réacteurs arrivant en fin de vie. Le premier arrêt d'une centrale nucléaire française devrait intervenir lorsque Fessenheim, la plus ancienne centrale actuellement en exploitation, aura atteint la fin de vie technique (au moins jusqu'à la troisième visite décénale prévue pour 2009-2010 selon le consensus actuel). Dans l'optique d'un remplacement éventuel du parc actuel par des EPR, les industriels du nucléaire veulent accumuler du retour d'expérience sur une tête de série afin d'affiner la conception de la grande série.

Le besoin en capacité nouvelle à court terme est toutefois contesté car :

  • Le solde de la production électrique française [3] (exportations moins importations) correspond à la production de huit réacteurs [4] (sur 59 en service actuellement). Il suffirait donc de réduire les exportations pour se passer de l'EPR, ce qui impliquerait cependant une évolution de la production électrique dans les pays importateurs, mais également en France (en période de pointe de consommation, la France est le plus souvent importatrice d'électricité alors que les réacteurs nucléaires ne peuvent nullement répondre à celles-ci) ;
  • le remplacement annoncé pour 2015 de l'usine Georges Besse d'Eurodif (enrichissement de l'uranium par diffusion gazeuse) par une nouvelle usine appelée Georges Besse 2 (enrichissement de l'uranium par ultracentrifugation, procédé 50 fois moins consommateur d'électricité), permettra d'injecter dans le réseau la totalité de la puissance de la centrale nucléaire du Tricastin ;
  • il existe des scénarios énergétiques rendant compte de la possibilité de diminuer la consommation électrique par une politique de maîtrise de l'énergie. Sous la condition de réalisation de ces scénarios, il n'y a pas de besoin en capacité nouvelle de production. Les opposants au nucléaire estiment dès lors que la construction de l'EPR en France n'est pas justifiée.
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