Le baron Charles Petiet (1879-1958) était un industriel français de l'automobile, créateur à 24 ans de la marque Ariès. Il fut membre de la Chambre Syndicale des Constructeurs d'Automobiles, au Conseil de l'Union des Industries Métallurgiques et Minières et du Conseil des Industries Métallurgiques Mécaniques de la région Parisienne. Il fut aussi de 1921 à sa mort (La mort est l'état définitif d'un organisme biologique qui cesse de vivre (même si...) en 1958, président du Comité du Salon de l'Automobile (Une automobile, ou voiture, est un véhicule terrestre se propulsant lui-même à l'aide d'un...).
Un lycée porte son nom à Villeneuve-la-Garenne.
De haute taille, 1m82, de bonne stature (La taille humaine ou stature, est la hauteur d'un être humain. En général, si on la...), Charles Petiet (Le baron Charles Petiet (1879-1958) était un industriel français de l'automobile, créateur à 24...) était doué d’une vitalité exceptionnelle et d’une puissance (Le mot puissance est employé dans plusieurs domaines avec une signification particulière :) de travail surprenante.
Ce très grand travailleur débordait de vie (La vie est le nom donné :). Dans sa jeunesse, il avait pratiqué tous les sports : football, escrime, cheval (Le cheval (Equus ferus caballus ou equus caballus) est un grand mammifère herbivore et...), tir, il avait été à 20 ans Champion de Tir junior. Contemporain de la naissance de la bicyclette (Une bicyclette, aussi appelée un vélo en langage courant, est un véhicule terrestre...), puis des premiers et modestes engins à pétrole (Le pétrole est une roche liquide carbonée, ou huile minérale. L'exploitation de...), leur conduite fut pour lui un jeu passionnant. Mais déjà à cet âge, la chasse était son sport favori et le demeurera jusqu’à l’année de son décès, à 79 ans.
Sa puissance de travail et sa volonté étaient servies par une santé (La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste...) sans défaillance il était véritablement bâti “à chaux et à sable”.
Au delà d’apparences souvent rudes, il savait faire preuve d’une compréhension humaine profonde, faite d’expérience, d’élans du cœur généreux et clairvoyants. On respectait “ses interventions originales où il savait, en quelques mots, mettre amis et adversaires en face des réalités”.
C’était un orateur surprenant. Non qu’il employât les artifices de l’art oratoire. Dans ses propos, pas de périodes brillantes, point (Graphie) de morceaux de bravoure. Il parlait d’une voix égale, empreinte d’une bonhomie un peu narquoise, mais il disait bien ce qu’il voulait dire” (Philippe Girardet). On parlait de ses terribles boutades : effectivement, “de la voix au début volontairement ralenti, de son ton traînant et volontiers gouailleur, le Baron PETIET assénait parfois de terribles coups de boutoir, précis comme les balles de sa carabine, fatale à tant de sangliers. Son franc-parler ne lui valut pas que des amis”.
Ceux qui le connurent bien, célébraient sa forte personnalité et sa haute intelligence, sa farouche indépendance et son désintéressement, ses connaissances techniques, son esprit mordant et parfois sarcastique.
Ceux qui le connurent mieux encore, ont témoigné de sa sensibilité: “sous son abord qu’il voulait bourru, il cachait discrètement une générosité agissante, une sensibilité affectueuse” (Jacques Loste).
Son allure altière n’était que l’enveloppe extérieure recouvrant un cœur sensible et fraternel qui ne voulait pas le paraître. On aurait pu lui appliquer ce que Louis Barthou avait dit de Poincaré : “Il portait ses roses en dedans”. (Bulletin de la chambre Syndicale des Constructeurs d’Automobiles - 16 Octobre 1958).
Sûr en amitié au plus haut point, quand il accordait sa confiance elle était totale, et il ne la retirait que devant l’évidence sans se plaindre de l’ingratitude”.
En tant que Président du salon, il accueillit successivement les Présidents de la République suivants : Raymond Poincaré, Alexandre Millerand, Gaston Doumergue, Paul Doumer, Albert Lebrun, Vincent Auriol, René Coty ainsi que divers souverains étrangers, dont le Sultan du Maroc.
“La personnalité du Baron PETIET dominait l’inauguration ; on le voyait se pencher, à la fois déférent et souriant à l’oreille du Chef de l’État pour lui “situer” tel constructeur d’automobiles, pour lui désigner tel détail technique caractérisant un nouveau type de moteur (Un moteur est un dispositif transformant une énergie non-mécanique (éolienne, chimique,...), de transmission ou de frein (Un frein est un système permettant de ralentir, voire d'immobiliser, les pièces en mouvement...), une carrosserie (La carrosserie est l'enveloppe rigide d'une machine, destinée à protéger les organes situé à...) ou un équipement inédit”.
De 1903 à 1958 Charles PETIET a marqué le monde (Le mot monde peut désigner :) de l’Industrie où il était surnommé " le Baron PETIET ".
Les fonctions qu'il a exercées témoignent de la place qu'il tenait :