Surcouf (sous-marin) - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs est disponible ici.
Surcouf
Sous-marin SurcoufSous-marin Surcouf
Histoire
A servi dans : Marine nationale française Pavillon
Forces navales françaises libres
Commandé : 30 novembre 1926
Quille posée : 1er juillet 1927
Lancement : 18 novembre 1929
Armé : 16 avril 1934
Caractéristiques techniques
Type : Croiseur sous-marin
Longueur : 110 m
Maître-bau : 9 m
Tirant d'eau : 7,07 m
Déplacement : 3 304 t en surface, 4 218 t en plongé
Propulsion : * en surface : 2 moteurs diesels Sulzer de 7600 ch
  • en plongée : 2 moteurs électriques de 3400 ch
  • 2 hélices
Vitesse : 18,5 nœuds en surface

8,5 nœuds en plongée

Profondeur : 80 m (en test)
Caractéristiques militaires
Armement : 2 canons de 203 mm, 2 canons anti-aériens de 37 mm, 4 mitrailleuses anti-aériennes de 13,5 mm, 8 tubes lance-torpilles de 550 mm avec 14 torpilles 4 tubes lance-torpilles de 400 mm avec 8 torpilles.
Aéronefs : 1 hydravion Besson MB 411
Rayon d'action : 10 000 milles nautiques à 10 nœuds en surface

60 milles nautiques à 5 nœuds en plongée

Autres caractéristiques
Équipage : 120 hommes
Chantier : Arsenal de Cherbourg
Port d'attache : Cherbourg

Le Surcouf est un croiseur sous-marin français ayant servi pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est coulé par accident dans la nuit du 18 au 19 février 1942.

Conception

Le traité de Washington de 1922 a créé des plafonds stricts pour les constructions militaires navales mondiales. Mais aucun accord n'a été trouvé sur les sous-marins. Pour assurer sa sécurité, la France a entrepris la construction d'une vaste flotte sous-marine. Le Surcouf devait être le premier d'une série de trois croiseurs sous-marins mais il n'en a été que l'unique exemplaire.

Son rôle est d'assurer le contact avec les colonies, de chercher et détruire les flottes ennemies en collaboration avec les escadres de surface et de pouvoir mener une guerre de course contre les convois ennemis. Pour ses reconnaissances, le Surcouf transportait un hydravion rangé dans un hangar situé à l'arrière du kiosque. Il était équipé de 12 tubes lance-torpilles et de 2 canons jumeaux de 203 mm, les plus gros canons jamais installés sur un sous-marin. Ces canons pouvaient tirer 600 obus à plus de 27 500 m de distance.

Il transportait également un canot à moteur de 5 mètres pour araisonner les navires et disposait d'un compartiment pouvant loger 40 prisonniers.

Le Surcouf a rencontré de nombreux problèmes de mises au point. Des problèmes de stabilité l'ont contraint à une refonte à Brest en 1937.

La Seconde Guerre mondiale

Lorsque les troupes allemandes ont envahi la France en mai 1940, le Surcouf se trouvait à Brest après une croisière dans les Antilles et le golfe de Guinée. Pour éviter la capture, le sous-marin appareille et gagne Plymouth. Le 3 juillet 1940, les bâtiments français situés en Grande-Bretagne sont saisis par les Britanniques, lors de l'opération Catapult. La prise du Surcouf fut menée au prix de quatre morts, un Français, l'ingénieur mécanicien Yves Daniel, et trois Britanniques, le commandant du sous-marin Thames, l'officier de renseignement porteur de l'ordre de saisie et un sergent.

Le Surcouf était alors le plus grand sous-marin du monde. Ses canons de 203 mm pouvaient tirer chacun trois obus de 120 kg à la minute, à une distance de 27 km.

Il servit finalement dans les Forces Françaises Libres pendant la Seconde Guerre mondiale. Le 24 décembre 1941, une flotte française libre constituée des corvettes Mimosa, Alysse, Aconit et du sous-marin Surcouf et commandée par l'amiral Muselier rallia Saint-Pierre-et-Miquelon à la France Libre.

Le Surcouf fut accidentellement éperonné et coulé par un cargo américain, l'US Thomson Lykes, en mer des Caraïbes dans la nuit du 18 au 19 février 1942. Cet accident fit 126 victimes. Un monument commémore son souvenir sur la jetée de Cherbourg.

Dans la littérature

Dans le roman de Harutoshi Fukui "Shusen no Lorelei", le Surcouf est récupéré par les allemands, amélioré pour servir de support à l'arme secrète "Lorelei" puis donné aux japonais.

Armée de terre
Armée de terre
Marine nationale
Marine nationale
Armée de l'air
Armée de l'air
Navires de surface Sous-marins Aéronavale
Soleil Royal - Bucentaure - Hermione - L'Orient - Tonnant - Méduse - Téméraire - La Gloire - Sémillante - Armorique - Charlemagne - Danton - Bretagne - Orage - Commandant Teste - Béarn -Bougainville - Savorgnan-de-Brazza - Dunkerque - Strasbourg - Richelieu - Jean Bart - LCI - MSC 60 - Arromanches - Clemenceau - Foch - Jeanne d'Arc - Suffren - BATRAL- A69 - Floréal - La Fayette - Charles-de-Gaulle - Foudre - Mistral - Horizon - FREMM - PA 2 Plongeur
Prométhée - Casabianca - Surcouf
Daphné - Argonaute - Agosta - Le Redoutable - Rubis - Le Triomphant - Le Vigilant - Barracuda
F4U Corsair - Alizé - Étendard IV - Breguet Atlantic - Crusader - Super-Étendard - Rafale
Super Frelon - Dauphin - Panther - Lynx
Page générée en 0.309 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales | Partenaire: HD-Numérique
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise