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locomotive thermique |
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| Série | C 60002 |
| Entreprise ferroviaire | SNCF |
| Constructeur | SNCF, atelier de Quatre-Mares |
| Numérotation | 030 DC 2 puis C 60002 |
| Année de construction | 1950 |
| Effectif en service | 0 (2005) |
| Vitesse maximale | 60 km/h |
| Longueur hors-tout | 9,440 m |
| Motorisation thermique | 2 moteurs Renault de 300cv |
| Motorisation traction | - |
| Puissance | 600cv |
| Carburant | gazole |
| Transmission | hydromécanique |
| Écartement | standard |
| Disposition des essieux | |
| Masse à vide | 51 t |
Le C 60002 est un locotracteur prototype de la SNCF. Construit à l'époque de la diésélisation par l'atelier de Sotteville Quatre-mares, il est conçu pour être le plus économique possible. Dans cet objectif, son châssis et sa caisse ne comprennent aucune pièce de fonderie importante. De plus, cet engin comportait deux moteurs diésel rapides (1500trs/min), moins cher que les moteurs ferroviaires lents utilisés jusque là. Enfin, la transmission innovait elle aussi puisqu'elle était réalisée pour la première fois au travers d'un embrayage fluide construit par les ateliers sur la base de coupleurs hydrauliques Ferrodo (source Notre Métier) La suite de la chaine de transmission mérite d'être citée: après la boite de vitesse, une vis sans fin entraîne une roue montée en faux essieu. Cette roue entraine l'essieu central par parallélogramme de biellettes, en bout d'essieu. Les deux essieux extrêmes sont entraînés par chaines La carrière de cet engin s'est déroulée autour de la gare d'Alençon.
A noter qu'un prototype 030 DC 1 a existé. D'une conception similaire, il ne différait que par sa motorisation: un seul moteur Renault suralimenté de 380cv. Ce locotracteur a effectué sa carrière à Dijon, mais son manque de puissance l'a fait éliminer rapidement. En 1952 ce locotracteur n'apparaît plus à l'effectif.