Type de locomotive | Locomotive à vapeur |
---|---|
Constructeur | EMBG Graffenstaden |
Date de construction | 1909 |
Production totale | 8 |
Disposition des roues | ooOOOo |
Classification UIC | 231 |
Gabarit | Standard |
Ecartement | 1435 mm |
Diamètre des roues porteuses avant | 950 mm |
Diamètre des roues motrices | 2040 mm |
Diamètre des roues porteuses arrière | 1400 mm |
Longueur | 21,2 m |
Longueur hors tout | 12.700 m |
Masse totale en charge | 82,2 t |
Masse adhérente | 48 t |
Poids de la locomotive et du tender |
130,8 t |
Type de combustible | charbon |
Type de moteur | compound |
Pression de le chaudière | 15 kg/cm² |
Nombre de cylindres | 4 |
Diamètre du cylindre haute pression | 380 mm |
Diamètre du cylindre basse pression | 600 mm |
Vitesse maximum | 120 km/h |
Carrière | SNCF |
Série | 231 |
Effectif | 7 |
Numéro | 1-231 A 301 à 308 |
Région d'action | France, Alsace |
Retiré | 1951 |
Les Pacific série S 12 numéros 1301 à 1308 furent des locomotives à vapeur construites par l'EMBG à Graffenstaden suite à une commande de 1907 des chemins de fer impériaux d'Alsace-Lorraine (EL) et livrées en 1909.
Ces Pacific disposaient d'un moteur à quatre cylindres compound décroisés avec les deux HP extérieurs et les deux BP intérieurs et la distribution était du type " Walschaert ". Le foyer était un foyer " Belpaire " à grille étroite. L'échappement était variable. Le bogie du type " Alsacien " à longerons internes était non freiné. L'essieu arrière n'était pas traité en tant que bissel. Elles furent toutes munies d'écrans pare-fumées.
En définitive ces Pacific n'en n'étaient pas vraiment. En effet elles furent le résultat de la volonté de l'EL de disposer d'une série de machines analogue aux Ten-Wheels de la série S 9 mais avec une puissance accrue. De fait devant l'augmentation du poids il fut décidé de rajouter un essieu pour autoriser les nouvelles venues sur les lignes faiblement armées, mais sans modifications profondes des machines originelles. Ainsi s'explique le non-traitement de l'essieu en bissel mais aussi la distance très courte entre celui-ci et le dernier essieu accouplé.
La SNCF ne récupéra que 7 machines sur les 8 construites car la 1305 fut perdue en Allemagne en 1918. Elles furent immatriculées 1-231 A 301 à 308 et affectées aux rapides et express lourds puis moyens devant l'accroissement du poids des trains en circulation. La dernière unité fut la 1-231 A 301 qui fut radiée en septembre 1951.
Les dépôts suivants furent les titulaires de ces machines : Strasbourg, Thionville et Ile Napoléon et pour certaines il y eut une affectation au Réseau Ferroviaire Guillaume-Luxembourg.
Les tenders qui leurs furent accouplés ont toujours été les mêmes: il s'agissait des tenders inspirés de ceux des 221 Est 2601 et 2602 (futures : 1-221 A 601 et 602, cousines des Atlantic de la Compagnie des chemins de fer du Nord) à bogies contenant 21 m³ d'eau et 6 t de charbon immatriculés 1301 à 1308 puis 1-21 A 301 à 308.