Pseudotsuga - Définition

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Pseudotsuga
Pseudotsuga menziesii subsp. menziesii
Pseudotsuga menziesii subsp. menziesii
Classification classique
Règne Plantae
Division Pinophyta
Classe Pinopsida
Ordre Pinales
Famille Pinaceae
Sous-famille Laricoideae
Genre
Pseudotsuga
Carrière, 1867
Classification phylogénétique
Ordre Pinales
Famille Pinaceae
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Le genre Pseudotsuga appartient à la famille des Pinacées qui regroupe notamment les pins et d'autres espèces de conifères.

Généralités

En France, la principale espèce de Pseudotsuga est le Pseudotsuga menziesii également appelé pin d'Orégon (en Amérique du Nord) ou encore sapin de Douglas ou douglas.

Originaire d'Amérique du Nord, il a été introduit en France en 1842. Le douglas est un arbre à croissance rapide d'où son importante utilisation dans les reboisements. Il possède par ailleurs de bonne qualités technologiques (transformation du bois pour la charpente, la construction extérieure car il est imputrescible à cœur).

Acceptant des conditions de climat plutôt froides et arrosées, il a été beaucoup utilisé dans le Morvan et le Massif central.

Aspects botaniques

L'arbre adulte peut atteindre 100 m dans ses régions d'origine, et entre 40 et 55 m en France.

Les feuilles

Les feuilles sont des " aiguilles ", de 1,5 à 3 cm de long, molles, insérées sur un coussinet tout autour des rameaux des branches basses ou sur deux rangées - en brosse - sur les rameaux fertiles. Les aiguilles sont de couleur vert foncé sur le dessus, parcourues par deux bandes blanches sur le dessous. Ces bandes blanches sont en fait les stomates des feuilles. Les feuilles ont une durée de vie d'environ 5-6 ans.

Elles dégagent une odeur de citronnelle quand on les froisse.

Les fleurs et les fruits

Les fleurs apparaissent en avril-mai. L'arbre est monoïque.

Les cônes sont mûrs en octobre de la même année. Ils pendent et mesurent environ 8 cm. Leur particularité réside dans la présence de bractées trifides (c'est-à-dire à trois pointes) saillantes, appliquées sur les écailles du cône.

Le bois

Le bois de douglas est de couleur brun rosé, avec un aubier distinct de couleur jaune brun clair, à fil droit. Au sein d'un même cerne annuel, il existe une hétérogénéité de couleur et de structure, due au diamètre différent des vaisseaux du bois, entre le bois initial (bois de printemps) et le bois final (bois d'été).

La présence de petits canaux résinifères localisés provoque une odeur résineuse prononcée quand le bois est fraîchement coupé, et s'estompe quand le bois sèche.

Aspects économiques

En France, le douglas représente une des premières espèces de reboisement, en particulier dans le Massif Central et le Morvan. En 2004, la surface plantée était d'environ 400 000 ha (France entière). La France possède ainsi 50 % de la ressource en douglas en Europe. On l'utilise pour la charpente, les constructions intérieures ou extérieures, panneaux, emballages, menuiserie.

En Amérique du Nord, il est un des bois d'œuvre les plus importants avec des utilisations aussi variées que : charpente, construction navale, boiseries d'intérieur et d'extérieur, placages, parquets, poteaux, panneaux contreplaqués ou lamellés-collés.

Menaces, maladies

Megastigmus spermotrophus est une espèces invasive d’origine américaine, accidentellement introduite en Europe et ravageur des graines de douglas. Sa larve diminue significativement les récoltes de graines viables pour les peuplements d’élite ou vergers à graines. En Europe, en 2006, le taux de destruction de semences viables oscillait de 5 à 90 % en France, 5 à 70 % en Belgique, de 2 à 15 % en Amérique du Nord, et d'environ 100% en Pologne. Plusieurs hyménoptères parasitent Megastigmus spermotrophus en Wallonie, mais en nombre insuffisant pour le contrôler[1].

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