locomotive électrique |
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Série | BB 9200 |
Entreprise ferroviaire | SNCF/TIR-TER (Fret radiées) |
Constructeur | Creusot-Loire/JS/CEM |
Numérotation | BB 9201-9292 |
Année de construction | 1957-1964 |
Effectif en service | 29 (2006) |
Vitesse maximale | 160/200 km/h |
Longueur hors-tout | 16,200 m |
Motorisation | 4 moteurs GLM 931 B 1,5 kV ventil. forcée |
Puissance | 3850 kW |
Alimentation | continu 1,5 kV |
Écartement | standard |
Disposition des essieux | B'oB'o |
Masse à vide | 82 t |
Les BB 9200 sont une série de locomotives électriques fonctionnant sous courant continu 1500 V construites à 92 exemplaires pour la SNCF par les sociétés Creusot-Loire, Jeumont-Schneider et CEM à partir de 1957.
Elles résultent de la volonté de la SNCF de disposer de locomotives de type " BB " (soit quatre essieux moteurs répartis en deux bogies), plus légères que les " 2D2 " et " CC ", tout en gardant une puissance assez élevée (3850 kW). Les BB 9200 sont l'aboutissement des études menées avec les BB 9001-9002 et BB 9003-9004.
Elles reprennent notamment les bogies de la BB 9004 conçus par André Jacquemin, d'où le surnom de la série BB Jacquemin ou BB MTE (et des cousines BB 9300, BB 9400 / BB 9600, BB 16000 / BB 16100, BB 25100 / BB 25150 / BB 25200 et BB 30000).
Cette série de locomotives a commencé sa prestigieuse carrière à la traction des grands trains de voyageurs de la région Sud-Ouest au départ de la gare d'Austerlitz vers Toulouse et Bordeaux. La plus grande réussite restera la mise en service du premier train roulant à 200 km/h en service commercial à partir de 1967, Le Capitole, entre Paris et Toulouse.
Les BB 9200 ont rapidement essaimé dans tout le sud-ouest jusqu'au pied des Pyrénées et de la Méditerranée à l'Atlantique. La desserte du Sud-Est au départ de la gare de Lyon est encore venue compléter le nombre de trains assurés.
L'arrivée des CC 6500, plus puissantes, leur a volé la vedette sur Capitole et divers grands trains. Les services marchandises et les dessertes plus fines du sud-ouest et du sud-est leur ont permis de maintenir une activité soutenue.
C'est l'arrivée des BB 7200 puis surtout du TGV Atlantique qui leur cause le plus de tort, avec repli sur les marchandises et les TER.
Suite au restrait des machines de l'activité Fret (à cause de leur âge et de la contraction du trafic) en 2003/2004, 48 de ces machines sont toujours en service début 2006,et seulement 29 un an plus tard, à savoir celles affectées à l'activité TER (Bourgogne et Centre).