La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA) est un projet de ligne à grande vitesse prolongeant la branche sud-ouest de la LGV Atlantique jusqu'à Bordeaux.
La construction de la LGV SEA a pour but de permettre la desserte à grande vitesse (On distingue :) du sud-ouest (Le sud-ouest est la direction à mi-chemin entre les points cardinaux sud et ouest. Le...) de la France : Poitou-Charentes Aquitaine et Midi-Pyrénées notamment. Le trajet entre Paris (Paris est une ville française, capitale de la France et le chef-lieu de la région...) et Bordeaux s'effectuerait ainsi en 2h10 environ à une vitesse prévue de 320 km/h à la mise en service. Seraient également améliorées les liaisons inter-cités comme Tours-Poitiers-Angoulême-Bordeaux ou les relations avec des régions plus éloignées. En utilisant le contournement sud (Le sud est un point cardinal, opposé au nord.) de Paris par la ligne du RER C (Longue de plus de 160 kilomètres, la ligne C du RER est la plus longue de l'agglomération...) entre Massy et Valenton (ou la future LGV Interconnexion Sud) et la LGV Interconnexion Est à l'Est de Paris, des dessertes entre le sud-ouest d'une part, le sud-est (Le sud-est est la direction à mi-chemin entre les points cardinaux sud et est. Le sud-est est...), l'est et le nord (Le nord est un point cardinal, opposé au sud.) d'autre part pourraient être renforcées.
Mais le projet apporte aussi une réponse à la saturation de la ligne existante. Les écarts de vitesse importants entre les TGV (Le TGV est une rame automotrice électrique d'origine française apte à circuler à des vitesses...) qui circulent jusqu'à 220 km/h sur certaines sections de la ligne classique, les trains de fret (Le transport de marchandises est une activité économique réglementée, à la fois par chaque...) et les TER réduisent le débit (Un débit permet de mesurer le flux d'une quantité relative à une unité de temps au travers...) maximum possible qui est déjà atteint sur certaines sections. L'utilisation d'une ligne dédiée pour les trains à grande vitesse permettrait de dégager de nouveaux sillons pour le fret et les TER.
A noter: parmi tous les projets de LGV actuels, SEA est le seul à prévoir une ligne construite aux caractéristiques 350* c’est-à-dire permettant théoriquement des vitesses supérieures à 350 km/h.
Pour étaler les dépenses dans le temps (Le temps est un concept développé par l'être humain pour appréhender le...), il a été prévu de réaliser la construction de la ligne en deux étapes :
Un prolongement vers l'Espagne, non encore décidé actuellement et dont l'opportunité sera discutée lors d'un débat (Un débat est une discussion (constructive) sur un sujet, précis ou de fond, annoncé à l'avance,...) public en 2006, pourrait constituer une troisième phase du projet.
Il n'a pas été prévu de gare (Une gare est d'ordinaire un lieu d'arrêt des trains. Une gare comprend diverses installations qui...) nouvelle entre Saint-Pierre-des-Corps et Bordeaux : la desserte de Châtellerault, Poitiers et Angoulême s'effectuera par leurs gares actuelles, des raccordements étant prévus vers la ligne à grande vitesse (Une ligne à grande vitesse, ou LGV, est une ligne ferroviaire construite spécialement pour...). Au sud de Poitiers, un raccordement permettra de rejoindre la ligne classique vers La Rochelle.
Compte tenu des vitesses déjà élevées pratiquées sur la ligne historique, le gain de temps sera de l'ordre de 50 minutes ( Forme première d'un document : Droit : une minute est l'original d'un acte. ...) pour la construction de 300 km de voie. Le coût est estimé à 4,7 milliards d'euros. La ligne devrait permettre une augmentation de plus de 5 millions du nombre (La notion de nombre en linguistique est traitée à l’article « Nombre...) de voyageurs annuels.
La construction de la ligne sera finalement réalisée dans le cadre d'un partenariat public/privé au travers d'une concession, ce qui représentera une première en France pour une ligne à grande vitesse [1]. L'avis (Anderlik-Varga-Iskola-Sport (Anderlik-Varga-Ecole-Sport) fut utilisé pour désigner un...) d'appel à candidatures pour ce projet a été publié le 1er mars 2007 au J.O. de l'Union européenne [2].