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Le Knowledge Graph de Google, lancé en mai dernier, s'est déployé en France il y a quelques semaines. Cette fonctionnalité permet d'afficher une réponse structurée plutôt qu'une simple liste de liens redirigeant vers des sites. Au même titre que le moteur Wolfram Alpha (voir notre article ici), l'intérêt de ce service est d'interpréter le besoin réel de l'utilisateur parfois sous-entendu dans des mots-clés, et ainsi d'afficher une réponse pertinente.
Google Knowledge Graph
Illustration: extrait de la vidéo de présentation
Derrière le résultat se cache une base de données de plus de 500 millions d'objets, que le moteur utilise pour associer des mots clés avec des éléments réels. Il suffit de saisir le nom d'une ville pour la voir s'afficher sur une carte, connaître sa population, sa superficie, la météo en temps réel ou encore rediriger vers des recherches plus ciblées sur certains lieux d'intérêts. Autre exemple, les mots "Tour Eiffel" sont reconnus comme un élément, ce qui permet d'afficher une photo du monument, sa hauteur, sa date de construction et d'ouverture, son adresse ou encore le numéro de téléphone à composer pour réserver une visite. Toutes ces informations sont structurées au sein d'une fiche qui apparaît à droite de l'écran lors d'une recherche sur le moteur.
Des liens sont proposés au bas de cette fiche permettant de prolonger les informations. A la différence des liens classiques qui redirigent vers des sites externes, l'ensemble de ces liens affichent un complément d'informations tout en maintenant l'internaute sur le moteur de recherche. Knowledge Graph fonctionne pour des lieux, monuments, oeuvres, villes, personnes célèbres... 3,5 millards de relations et de faits sont ainsi recensés, et la firme souhaite encore augmenter sensiblement ce nombre.
Pour délivrer ces informations, le moteur s'appuie en partie sur des sources publiques (le répertoire de Freebase et le World Factbook de la CIA, l'encyclopédie Wikipedia) mais également des bases de données des bibliothèques, des bases locales, ou bien le web. Les internautes peuvent contribuer à l'amélioration du moteur en signalant d'éventuelles erreurs ou en proposant des informations complémentaires, via le bouton "Signaler un problème/Plus d'infos".
Pour une démonstratrion de gle Knowledge Graph voir ici
Auteur de l'article: Cédric DEPOND
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