Galaxie du trio de la Fée. Illustration: ESO En bonne voie vers le Square Kilometre Array
Le Square Kilometre Array (SKA) est le plus grand projet d'astronomie au monde. Il vise à répondre à des questions fondamentales en astronomie et en
physique (La physique (du grec φυσις, la nature) est étymologiquement la...). Des scientifiques financés par l'UE conseillent au niveau des politiques les agences impliquées dans le projet, afin qu'elles se préparent à commencer la construction en 2016.
Le radiotélescope SKA se compose d'environ 3000 paraboles et autre récepteurs, disposés comme une galaxie
spirale (En mathématiques, une spirale est une courbe qui commence en un point central puis s'en...). Dans leur majorité, les récepteurs seront concentrés dans le cœur, le reste sera disposé en un
ensemble (En théorie des ensembles, un ensemble désigne intuitivement une collection...) de bras faisant jusqu'à 3000
kilomètres (Le mètre (symbole m, du grec metron, mesure) est l'unité de base de longueur du Système...). Ces récepteurs seront reliés par fibres optiques jusqu'au centre de traitement, où des superordinateurs consolideront les
données (Dans les technologies de l'information (TI), une donnée est une description élémentaire, souvent...) acquises.
Lorsque le SKA sera pleinement opérationnel, sa sensibilité dépassera de plus de 50 fois celle des autres radiotélescopes. Ceci permettra de rechercher les ondes gravitationnelles, des ondulations de l'espace-temps prédites par la
théorie de la relativité (Cet article traite de la théorie de la relativité à travers les âges. En physique, la notion de...) générale d'Einstein. Il étudiera également le
champ magnétique (En physique, le champ magnétique (ou induction magnétique, ou densité de flux...) interstellaire et bien d'autres phénomènes physiques.
Le cadre technique regroupant les meilleurs choix pour la construction a été préparé par le projet PREPSKA ("A preparatory phase proposal for the square kilometre array"). Le projet GO-SKA ("A proposal for coordinating & supporting policy development of the global
organisation (Une organisation est) of the SKA") va se charger du suivi des processus de mise en œuvre et de passation des marchés.
Le projet GO-SKA a été lancé par des agences de financement en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Les quatre partenaires se sont associés pour faciliter l'établissement d'une nouvelle entité juridique. Ils ont collaboré avec le comité de développement stratégique et commercial du SKA pour arriver à la fondation de l'organisation SKA en décembre 2011.
En outre, un calendrier a été préparé pour les décisions majeures à prendre afin que le projet SKA puisse passer à la phase préalable à la construction. Il s'agit de l'approbation des financements et, plus important encore, du choix du site où sera construit le SKA. Le calendrier comporte un planning détaillé et servira de guide vers la prochaine phase.
En mai 2012, les nations participantes ont réparti le projet entre l'Afrique et l'Australie, où des radiotélescopes précurseurs avaient été bâtis et pouvaient être intégrés au SKA. La composante africaine s'étend de l'Afrique du Sud et du Kenya jusqu'au Ghana et à
Madagascar (Madagascar (Madagasikara en malgache), ou la République de Madagascar (Repoblikan'i...).
Les partenaires de GO-SKA ont tenu une série d'évènements pour informer le public des avantages socio-économiques du SKA. Une fois le projet SKA terminé, l'Afrique et l'Australie participeront activement à une entreprise scientifique de pointe, capable de balayer le ciel plus de 10000 fois plus vite qu'avant.