La technologie du LHC pour l'étude du cerveau

Publié par Redbran le 31/07/2015 à 12:00
Source: UNIGE - Université de Genève
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Des chercheurs des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), de l'Université de Genève (UNIGE) et de l'Université de Berne viennent de recevoir un financement de 1,9 million de francs du Fonds national suisse (FNS) pour développer un nouveau type de scanner dédié à l'imagerie cérébrale (L'imagerie cérébrale (dite aussi neuro-imagerie) désigne l'ensemble des techniques...). Cet équipement s'appuie sur des technologies pionnières conçues pour les expériences menées avec l'accélérateur LHC du CERN.

Ce projet pluridisciplinaire a pour objectif de développer un instrument d'imagerie du cerveau permettant d'obtenir des images par tomographie à émission de positons, directement à l'intérieur d'un scanner IRM conventionnel. Cette technique d'imagerie permettra de suivre des molécules marquées à l'intérieur du corps humain (Le corps humain est la structure physique d'une personne.) pour étudier les processus biologiques de manière simultanée à l'acquisition (En général l'acquisition est l'action qui consiste à obtenir une information ou à acquérir un...) d'images IRM de l'anatomie (L'anatomie (provenant du nom grec ἀνατομία...) du cerveau.

L'apport du LHC

La tomographie à émission de positons (PET imaging en anglais) est déjà couramment utilisée en médecine (La médecine (du latin medicus, « qui guérit ») est la science et la...) pour l'étude des cancers, des maladies neurologiques et cardiaques. Toutefois, ce projet va adapter des technologies développées pour le détecteur (Un détecteur est un dispositif technique (instrument, substance, matière) qui change...) ATLAS de l'accélérateur LHC du CERN afin d'obtenir des images de très haute précision du cerveau grâce à la mesure des photons produits avec une résolution temporelle de quelques dizaines de picosecondes, un niveau jamais atteint jusqu'à présent. D'autre part, la miniaturisation de ces détecteurs va permettre de concevoir un outil utilisable à l'intérieur d'un scanner IRM grâce à une technologie (Le mot technologie possède deux acceptions de fait :) développée (En géométrie, la développée d'une courbe plane est le lieu de ses centres de...) à l'Université Stanford (La Leland Stanford Junior University, plus connue sous le nom d'université Stanford, est l'une...).

La validation de cette technique, tout d'abord sur des modèles animaux et ensuite chez l'homme, se fera dans le cadre de l'Institut d'imagerie moléculaire (L’imagerie moléculaire est le nom donné à une discipline émergente...) translationnelle, plateforme de recherche (La recherche scientifique désigne en premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue...) en imagerie née de la collaboration entre l'UNIGE, l'EPFL et les HUG. Situé à Campus Biotech, l'institut est dirigé par le professeur Osman RATIB des HUG et de l'UNIGE.

Equipe pluridisciplinaire et internationale

Placé sous la direction du professeur Giuseppe IACOBUCCI, directeur du Département de physique nucléaire (La physique nucléaire est la science qui étudie non seulement le noyau atomique en tant...) et corpusculaire de la Faculté des sciences de l'UNIGE, ce projet, baptisé TT-PET (pour Thin Time-of-Flight PET) et d'une durée de 3 ans, sera réalisé grâce à une collaboration entre plusieurs groupes de recherche, notamment ceux de:
- Prof. Michele WEBER du Laboratoire de physique des hautes énergies de l'Université (Une université est un établissement d'enseignement supérieur dont l'objectif est la...) de Berne,
- Prof. Osman RATIB, du Département de radiologie et informatique médicale de la Faculté de médecine de l'UNIGE et du service de médecine nucléaire (La médecine nucléaire est l'ensemble des applications médicales des radiotraceurs,...) et imagerie moléculaire des HUG,
- Prof. Marzio NESSI, chef du développement technologique au CERN, également affilié au Département de physique nucléaire et corpusculaire de la Faculté des sciences de l'UNIGE,
- Prof. Craig LEVIN, du service de radiologie, imagerie moléculaire et médecine nucléaire de l'Université de Stanford, Etats-Unis,
- Prof. Roberto CARDARELLI de l'Istituto Nazionale di Fisica Nucleare de Rome "Tor Vergata", Italie
- Prof. Ivan PERIC, du service de design ASIC et de technologie des détecteurs de l'Institut de technologie de Karlsruhe, Allemagne.
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