Le navire océanographique Marion Dufresne (IPEV) dans les vagues et les forts vents d'ouest des quarantièmes rugissants dans l'océan Austral.© LOCEAN/Ecce Terra, Nicolas Metzl Il y a une dizaine d'années, les scientifiques annonçaient que la capacité de l'
océan Austral à absorber le
dioxyde de carbone (CO2) atmosphérique diminuait et ils craignaient que cette capacité arrive à saturation. Mais l'analyse d'
observations plus récentes, publiées dans
Science, montre que ce puits de
carbone s'est au contraire revigoré au cours de la dernière
décennie. Les chercheurs ont analysé en détail les raisons de ces fluctuations: des changements de régimes de
vent et de
température, bien identifiées à l'échelle de la décennie.
Ces travaux, fruit d'une collaboration internationale, ont été réalisés grâce à l'effort international SOCAT. Côté français, la contribution à cette étude est principalement liée aux observations de CO2 océanique menées régulièrement dans le cadre du Service d'observations OISO du
CNRS, campagnes océanographiques conduites à bord du Marion Dufresne (IPEV) dans l'
océan Indien Sud et
Austral.