NanoCar Race, la première course internationale de molécules-voitures

Publié par Redbran le 27/11/2015 à 00:00
Source: CNRS
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La première course internationale de molécules-voitures se prépare à Toulouse: cinq équipes présenteront leur prototype de véhicule lors de l'événement Futurapolis, le 27 novembre 2015. Ces voitures de quelques nanomètres de longueur et propulsées grâce à un courant électrique (Un courant électrique est un déplacement d'ensemble de porteurs de charge...) s'affronteront l'an prochain sur un circuit composé d'atomes d'or. Les participants auront jusqu'en octobre 2016 pour synthétiser et tester leur molécule-voiture avant de pouvoir participer à la première NanoCar Race organisée, avec le soutien du CNRS, par Christian Joachim, directeur de recherche (La recherche scientifique désigne en premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue...) CNRS, et Gwénaël Rapenne, professeur à l'université Toulouse III (L’université Toulouse-III, (nom d’usage : université Paul Sabatier)...) - Paul Sabatier (Paul Sabatier (5 novembre 1854 à Carcassonne, France - 14 août 1941...), au Centre d'élaboration de matériaux (Un matériau est une matière d'origine naturelle ou artificielle que l'homme façonne pour en...) et d'études structurales (CEMES) du CNRS.

Positionnées sur la ligne de départ, face à un circuit construit atome par atome sur une surface d'or, les nano-cars, qui ne font que quelques nanomètres de longueur, seront prêtes à démarrer, activées par de brèves impulsions électriques. Comme lors d'une course de Formule 1 (La Formule 1 est une discipline de sport automobile qui se dispute sur des circuits fermés à bord...), chaque équipe devra parcourir le plus vite possible le circuit, depuis les deux atomes représentant le départ jusqu'aux deux atomes d'arrivée. Cette course d'un nouveau genre a été imaginée par Christian Joachim et Gwénaël Rapenne pour tester en conditions réelles les nano-voitures élaborées en laboratoire depuis une dizaine d'années à travers le monde.

La course ne sera pas visible à l'œil nu. Un ensemble de microscopes "à effet tunnel (L'effet tunnel désigne la propriété que possède un objet quantique de franchir...)" unique au monde, situé à Toulouse, permettra de suivre la course: la pointe de chaque microscope balayera la surface d'une portion de piste pour la cartographier en temps réel et donner à une nano-car l'énergie (Dans le sens commun l'énergie désigne tout ce qui permet d'effectuer un travail, fabriquer de la...) nécessaire pour avancer. Le microscope toulousain est le seul au monde à posséder quatre pointes et pouvoir faire concourir quatre équipes en même temps (1). Chaque équipe aura à sa disposition des écrans de contrôle (Le mot contrôle peut avoir plusieurs sens. Il peut être employé comme synonyme d'examen, de...) permettant de guider et contrôler sa voiture et dont les images seront retransmises en direct sur grand écran à Toulouse et sur le site internet (Internet est le réseau informatique mondial qui rend accessibles au public des services...) de l'évènement en 2016.

Plus qu'une simple course de voitures, la NanoCar Race est un véritable exploit scientifique pour l'avancée des recherches dans des domaines aussi variés que les nanosciences, les nanotechnologies, l'instrumentation (Le mot instrumentation est employé dans plusieurs domaines :), la chimie de synthèse ou la science des surfaces. Elle permettra de montrer le degré de contrôle des molécule-machines atteint aujourd'hui en laboratoire et la maturation actuelle de "l'atome technologie (Le mot technologie possède deux acceptions de fait :)". Cette technique devrait permettre dans le futur la construction des premiers circuits électroniques atome par atome, minimisant à l'extrême l'utilisation des matières premières, ce qui ouvre des espoirs en matière de développement durable (Le développement durable (traduction de Sustainable development) est une nouvelle conception...).

Vendredi 27 novembre de 11h à 12h30 à l'auditorium du Muséum de Toulouse, retrouvez tous les concurrents:

– Le NanoMobile club du CNRS et de l'université Toulouse III - Paul Sabatier (France) piloté par Gwénaël Rapenne.

– La Nano-car Team des universités Rice (Texas, USA) et de Graz (Autriche) pilotée en 2016 par James Tour (Rice) et Leonhard Grill (Graz) représentés à Toulouse par Grant Simpson et Knud Seufert (Graz).

– La Nano-windmill Company de l'université technique de Dresde (Allemagne) pilotée par Francesca Moresco.

– La Ohio Bobcat Nano-wagon Team de l'université de l'Ohio (USA) pilotée par Saw Wai Hla et Eric Masson.

– La Nano-Vehicle MANA-NIMS Team de l'Institut MANA-NIMS de Tsukuba (Japon) pilotée par Waka Nakanishi et représentée à Toulouse par Kosuke Minami.

Et avec la participation de Markus Maier, directeur technique de Scienta Omicron, entreprise qui a construit la machine du CEMES-CNRS à Toulouse où se déroulera cette course.

Plus d'information sur:
www.cemes.fr/course_nanovoitures
www.futurapolis.com/sessions/course-nano-cars/

Et le 26 novembre 2015, sur nanocar-race.cnrs.fr

Suivez l'actualité de la course avec #NanoCarRace


NanoMobile Club – France
© P. Abeilhou CEMES-CNRS


Nano-windmill Company – Allemagne
© Technical University Dresden


Ohio Bobcat Nano-wagon Team – Ohio
© Ohio University


Nano-car Team - Texas et Autriche
© Rice University


Nano-Vehicle MANA-NIMS Team – Japon
© MANA-NIMS

Notes:

(1) Quatre molécules-voitures pourront concourir en même temps et en parallèle. Dans le cas où plus de quatre candidats se présentent à cette course, il sera effectué des courses éliminatoires.
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