La détermination du sexe auquel appartient une mâchoire

Publié par Adrien le 07/05/2016 à 00:00
Source: Université de Grenade
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Cette avancée scientifique, à laquelle sont parvenus des chercheurs de l'UGR et du CSIC est d'une grande importance pour le monde de l'anthropologie biologique et a des retombées, entre autres, sur la paléoanthropologie, la paléodémographie, les sciences médico-légales ou l'orthodontie.

Les scientifiques ont découvert que les différences aidant à distinguer une mâchoire d'homme d'une mâchoire de femme ne sont pas les mêmes si le sujet est de type méso-facial, dolicho-facial ou brachy-facial (les trois types de profils anthropométriques). Il est donc nécessaire d'étudier le type facial vertical (Le vertical (rare), ou style vertical, est un style d’écriture musicale consistant en...) d'un sujet avant de déterminer son sexe (Le mot sexe désigne souvent l'appareil reproducteur, ou l’acte sexuel et la...).

Des scientifiques de l'Université de Grenade (Espagne) et du Musée Espagnol de Sciences Naturelles (sous la direction du Conseil Supérieur Espagnol de la Recherche Scientifique (La recherche scientifique désigne en premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue...) - CSIC) ont appliqué une technique plus précise que celle actuellement utilisée afin d'analyser les différences de forme et de taille de la mâchoire liées au sexe. Cette technique sera utile au moment de déterminer si une mâchoire appartient à un homme ou à une femme.

Leur étude, publiée par la revue scientifique Journal of Comparative Human Biology parfait la technique actuellement utilisée pour déterminer si une mâchoire est féminine ou masculine. Elle est d'une grande importance pour le monde (Le mot monde peut désigner :) de l'anthropologie biologique et a des retombées, entre autres, sur la paléoanthropologie (La paléoanthropologie est la branche de l'anthropologie physique qui étudie...), la paléodémographie, les sciences médico-légales ou l'orthodontie.

Les scientifiques ont découvert que les différences aidant à distinguer une mâchoire d'homme d'une mâchoire de femme ne sont pas les mêmes si le sujet est de type méso-facial, dolicho-facial ou brachy-facial (les trois types de profils anthropométriques). Il est donc nécessaire d'étudier le type facial vertical d'un sujet avant de déterminer son sexe.

Comme l'explique José Antonio Alarcón Pérez, du Département de Stomatologie de l'Université de Grenade, auteur principal de cette étude, "les mâchoires des sujets de type dolicho-facial et brachy-facial présentent des modèles spécifiques de dimorphisme sexuel. Ces différences pourraient s'expliquer par des besoins physiologiques divergeant et à la différence de taille de cavité nasale existant entre les hommes et les femmes. En effet, les hommes dépensent plus d'énergie (Dans le sens commun l'énergie désigne tout ce qui permet d'effectuer un travail, fabriquer de la...) au quotidien, ils ont besoin (Les besoins se situent au niveau de l'interaction entre l'individu et l'environnement. Il est...) d'une plus grande consommation d'air (L'air est le mélange de gaz constituant l'atmosphère de la Terre. Il est inodore et...) pour respirer et leur composition corporelle est différente (En mathématiques, la différente est définie en théorie algébrique des...) de celle des femmes".

Étude réalisée sur 187 mâchoires

L'étude de l'UGR et du CSIC analyse comment le sexe génère des différences dans la taille et la forme de la mâchoire, en fonction du type facial vertical et sagittal. Les sujets de type vertical peuvent être de type méso-facial ou dolicho-facial. Ceux de type sagittal peuvent être de Classe I squelettique (rapport maxillo-mandibulaire normal), de Classe II squelettique (rétrognathie mandibulaire ou prognathisme maxillaire) et de Classe III squelettique (prognathisme mandibulaire versus rétrognathie maxillaire).

Pour conduire cette étude, ses auteurs ont analysé les mâchoires de 187 sujets adultes habitant à Grenade (92 hommes et 95 femmes) grâce à des téléradiographies latérales de leurs crânes. La forme et la taille des mâchoires ont été étudiées grâce à des techniques spécifiques de morphométrie géométrique.

Des différences statistiquement significatives sont apparues entre les hommes et les femmes au niveau de la taille et de la forme de leurs mâchoires. Ce dimorphisme sexuel se manifeste clairement chez tous les sujets analysés, aussi bien chez ceux de type vertical que chez ceux de types sagittal. La mâchoire des hommes est plus grande dans chacun des sous-groupes.

Bibliographie:
Variation of mandibular sexual dimorphism across human facial patterns.
J.A. Alarcón, M. Bastir, A. Rosas, HOMO - Journal of Comparative Human Biology (2016)
http://dx.doi.org/10.1016/j.jchb.2015.11.004
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