Initié en 1990, le séquençage du génome humain fut une tâche particulièrement pénible qui a demandé environ 13 années pour aboutir. Des projets de séquençage de l'ADN à grande échelle sont devenus maintenant plus communs, aussi les scientifiques étudient toujours de nouvelles approches afin d'économiser du
temps et de l'
argent. Un article publié dans l'édition en ligne de la revue Nature décrit une de ces méthodes qui est 100 fois plus rapides que les pratiques conventionnelles.
La nouvelle technique, conçue par Jonathan M. Rothberg de la "Corporation des 454 Sciences de la Vie" de Branford dans le Connecticut, utilise de minuscules "puits" en
fibre optique de 55 microns de profondeur sur 50 micromètres de large. Une barrette en contenant 1.6 millions n'occupe que 60 millimètres carrés. L'installation autorise l'
amplification et le dénombrement de centaines de milliers de molécules d'ADN simultanément. En utilisant la
lumière pour mesurer les réactions, les essais de l'appareil indiquent qu'il est capable de séquencer 25 millions de bases en un seul passage de quatre
heures avec plus de 99 pour cent d'exactitude.
Pour comparer cette approche aux procédures traditionnelles, un membre de l'équipe de recherche a réussi à séquencer et à reconstituer le
génome complet de la bactérie parasite
Mycoplasma genitalium, qui comprend 580.069 paires de bases, en une seule passe dans la nouvelle machine. Les résultats couvrent 96 pour cent du génome avec 99.96 pour cent d'exactitude. Les auteurs concluent que la miniaturisation continuelle des fibres optiques suggère qu'à l'avenir, cette technique pourrait être encore plus rapide quand la
densité des puits de
séquençage augmentera.