Une nouvelle voie potentielle pour le traitement de l'obésité

Publié par Isabelle le 24/05/2017 à 00:00
Source: CORDIS-Europa
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La façon dont le corps régule sa température fait l'objet d'une étude intensive car ce domaine intéresse la recherche sur le traitement du diabète et de l'obésité. Une nouvelle étude montre que le mécanisme n'est pas celui que l'on imaginait jusqu'à présent.

La thermogenèse est un processus métabolique qui suscite un grand intérêt en tant que cible médicamenteuse potentielle pour aider à brûler les graisses et réduire ainsi l'obésité. Les précédentes hypothèses sur les mécanismes régissant ce processus s (Le processus S (avec S pour slow, lent en anglais) est un processus de nucléosynthèse de capture...)'articulaient autour de l'implication des macrophages, une catégorie de globules blancs. Mais une nouvelle étude, en partie soutenue par des travaux effectués par le projet DIABAT (Recruitment and activation (Activation peut faire référence à :) of brown adipocytes as preventive and curative therapy for type 2 diabetes), financé par l'UE, suggère que le facteur principal de la thermogenèse est le système nerveux (Le système nerveux est un système en réseau formé des organes des sens, des...) sympathique.

Publiée dans la revue Nature, la recherche suggère que le rôle du cerveau, qui contrôle (Le mot contrôle peut avoir plusieurs sens. Il peut être employé comme synonyme d'examen, de...) notamment le système nerveux sympathique, est plus important que l'on ne le pensait auparavant. Les travaux, menés par une équipe basée à l'hôpital Mount Sinai en Amérique (L’Amérique est un continent séparé, à l'ouest, de l'Asie et...), se sont concentrés sur les catécholamines, les hormones libérées par le système nerveux sympathique pour activer le tissu adipeux (Le tissu adipeux (masse grasse)) brun. Le tissu adipeux brun est brûlé pour maintenir la chaleur corporelle et l'équipe s'est aperçue que les catécholamines peuvent transformer le tissu adipeux en un tissu qui ressemble à la graisse brune.

Dans leur rapport, intitulé "Alternatively activated macrophages do not synthesize catecholamines or contribute to adipose tissue adaptive thermogenesis", les scientifiques arrivent à la conclusion que les quantités adéquates de catécholamines ne sont pas synthétisées et qu'il est peu probable que cette activation ait un rôle direct sur le métabolisme des adipocytes ou de thermogenèse adaptative. Le travail se résume à montrer que le cerveau, à travers le système nerveux sympathique, est davantage impliqué dans la création des catécholamines que les macrophages. La nouvelle étude indique qu'une clé pour combattre l'obésité chez les humains, et les maladies associées, pourrait être de rétablir le contrôle de la thermogenèse et du métabolisme par le cerveau et le système nerveux autonome (Le système nerveux autonome (aussi appelé système nerveux...).

Les résultats de la recherche mettent en lumière comment faire face à un problème sociétal majeur

Le tissu adipeux brun thermogénique (BAT) est un site majeur de décomposition (En biologie, la décomposition est le processus par lequel des corps organisés, qu'ils...) des lipides et d'accumulation de glucose. Par conséquent, la capacité thermogénique des adipocytes bruns, même en petite quantité (La quantité est un terme générique de la métrologie (compte, montant) ; un scalaire,...), s'est avérée être une cible intéressante pour les thérapies visant à lutter contre la diabésité. Ces thérapies sont nécessaires d'urgence. La croissance excessive et le dysfonctionnement du tissu adipeux dans le diabète de type 2 (Cet article traite du « diabète de type 2 », une forme de diabète...) en état d'obésité et les complications associées se sont avérées être les causes principales de décès dans les pays occidentaux, pour un coût de soins de santé (Les soins de santé relèvent des sciences appliquées. Ils se centrent sur la...) annuel estimé à plus de 30 milliards d'euros en Union européenne. Bien que le projet DIABAT se soit achevé en 2015, la recherche menée a apporté des pistes qui sont exploitées pour trouver de nouveaux moyens de combattre ce problème croissant.

Le projet a regroupé des universités, des institutions de recherche, une grande compagnie biotechnologique et deux PME dans le but d'exploiter les connaissances sur la fonction, le dysfonctionnement et la régulation physiologique des adipocytes bruns, afin de développer des stratégies thérapeutiques et de prévention (La prévention est une attitude et/ou l'ensemble de mesures à prendre pour éviter...) innovantes pour le diabète (Le diabète présente plusieurs formes, qui ont toutes en commun des urines abondantes...) de type 2. Leur approche impliquait l'intégration d'avancées technologiques et conceptuelles mises au point par les partenaires scientifiques et industriels du projet. Ces progrès incluaient des connaissances génomiques fonctionnelles en biologie (La biologie, appelée couramment la « bio », est la science du vivant....) du BAT ainsi que des essais sur patient pour développer des thérapies innovantes, énergivores, et axées sur le BAT pour les individus à risque et les personnes atteintes de diabète de type 2.

Pour plus d'informations voir:
- site web du projet
- Alternatively activated macrophages do not synthesize catecholamines or contribute to adipose tissue adaptive thermogenesis
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