Le projet GEOBIRD: l'impact des éoliennes offshores sur les oiseaux

Publié par Adrien le 10/06/2017 à 00:00
Source: CNRS-IN2P3
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L'impact des éoliennes marines sur l'avifaune représente un enjeu environnemental considérable. Afin d'étudier au mieux leurs effets, une équipe d'ingénieurs de l'Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien (CNRS/Université de Strasbourg) a obtenu un financement pour développer des microbalises de géolocalisation à poser sur les oiseaux.

Dans le cadre des études environnementales des sites de déploiement des premiers parcs éolien marins, il est donc nécessaire de développer un suivi précis et efficace de ces populations d'oiseaux. Mais mettre en œuvre un tel suivi sur des espèces de taille moyenne qui évoluent dans leur milieu naturel se heurte à de nombreuses difficultés techniques et opérationnelles. Elles sont liées au mode de vie et au comportement des animaux, et au fait que les instruments qu'ils portent ne doivent pas les pénaliser. De là est né le projet GEOBIRD.

C'est ainsi qu'est né le projet GEOBIRD. L'objectif est de créer une balise de géolocalisation miniature, intelligente et communicante, ne gênant pas le cycle de vie des oiseaux et dotée d'une grande autonomie. Grâce à elle, il deviendra possible d'observer l'impact des éoliennes offshores sur les populations d'oiseaux dont on étudiera l'écologie spatiale. Le géopositionnement embarqué sera basé sur les réseaux GNSS (Global navigation satellite system), et la transmission de données mettra en œuvre les technologies très basse consommation de l'IoT (internet of things) pour une communication M2M (machine to machine).

Quelques exemples de balises © IPHC

Le développement de ces balises a été entrepris par l'équipe de MIBE (Métrologie et Instrumentation en Biologie et Environnement) de l'IPHC (CNRS/Université de Strasbourg) dans le cadre d'une ANR d'une durée de trois ans financée par France Energies Marines.

Les deux premières années seront dédiées à la conception et au développement de ces balises ultrasophistiquées. Une dizaine de prototypes sera ensuite installée en mars 2019 sur plusieurs individus de différentes espèces. Les données collectées serviront à valider le fonctionnement des instruments et à vérifier la pertinence des mesures ; la troisième année permettra d'optimiser les dispositifs et de développer des interfaces homme-machine pour un usage efficace du système par les biologistes.

L'équipe du MIBE n'en est pas à son coup d'essai dans le domaine du bio-logging. Elle avait déjà développé un bio-logger PTL (pression, température, lumière) le plus petit et léger existant actuellement: en réalisant une mesure par minute de chaque paramètre et pour une masse totale de 2 grammes, piles et boîtier compris, son autonomie est supérieure à 2 ans.
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