Le VST capture un magnifique 3 en 1

Publié par Adrien le 19/06/2017 à 00:00
Source: ESO
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Sur cette gigantesque nouvelle image de trois gigapixels acquise par le Télescope de Sondage (VST) du VLT de l'ESO figure, aux côtés de deux célèbres objets célestes, une troisième structure de renommée moindre - soit, de droite à gauche: le nuage de gaz rougeoyant de faible luminosité (La luminosité désigne la caractéristique de ce qui émet ou réfléchit...) baptisé Sharpless 2-54, l'emblématique Nébuleuse (Une nébuleuse (du latin nebula, « nuage ») désigne, en astronomie, un...) de l'Aigle et la Nébuleuse Omega. Ce trio cosmique fait partie d'un vaste complexe de gaz et de poussière au sein duquel naissent des étoiles dont le rayonnement (Le rayonnement, synonyme de radiation en physique, désigne le processus d'émission ou de...) emplit leur environnement (L'environnement est tout ce qui nous entoure. C'est l'ensemble des éléments naturels et...).


Sharpless 2-54, la Nébuleuse de l'Aigle et la Nébuleuse Omega se situent à quelque 7 000 années lumière de la Terre - les deux premières appartiennent à la constellation (Une constellation est un ensemble d'étoiles dont les projections sur la voûte...) du Serpent, la troisième au Sagittaire (L'Archer). Cette région de la Voie Lactée (La Voie lactée (appelée aussi « notre galaxie », ou parfois...) abrite un vaste nuage de matière (La matière est la substance qui compose tout corps ayant une réalité tangible. Ses...) propice à la formation d'étoiles. Ainsi, chacune des trois nébuleuses - en particulier les étoiles qui les composent - est née de la condensation (La condensation est le nom donné au phénomène physique de changement d'état de...) suivie de l''effondrement de la matière composant ce nuage. L'intense rayonnement issu des jeunes étoiles a chauffé le gaz environnant, lui conférant cette teinte rose caractéristique des atomes (Un atome (du grec ατομος, atomos, « que l'on ne peut...) d'hydrogène (L'hydrogène est un élément chimique de symbole H et de numéro atomique 1.) qui le constituent.

Deux des objets figurant sur cette image ont été découverts de manière semblable. Les astronomes ont tout d'abord repéré les amas d'étoiles brillantes au sein de Sharpless 2-54 et de la Nébuleuse de l'Aigle. Puis, ils ont identifié les vastes nuages de gaz de luminosité beaucoup plus faible délimitant chacun de ces amas. Ainsi, l'astronome britannique William Herschel (William Herschel (né Friedrich Wilhelm Herschel) est un compositeur et astronome...) a-t-il dans un premier temps (Le temps est un concept développé par l'être humain pour appréhender le...) - en 1784 - repéré l'amas d'étoiles brillantes composant Sharpless 2-54. Cet amas, référencé NGC 6604 (eso1218), figure sur la gauche de l'image. Le nuage de gaz associé, de luminosité nettement moindre, demeura inconnu jusque dans les années 1950, époque à laquelle l'astronome américain Stewart Sharpless le repéra sur des photographies composant l'Atlas du Ciel du Mont Palomar publié par le National Geographic.

La Nébuleuse de l'Aigle connut une renommée plus rapide. L'astronome suisse Philippe Loys de Chéseaux a découvert son amas d'étoiles brillantes référencé NGC 6611 en 1745 ou 1746 (eso0142). Quelques décennies plus tard, cette région du ciel a fait l'objet d'observations (L’observation est l’action de suivi attentif des phénomènes, sans volonté de les...) répétées de la part de l'astronome français Charles Messier. Ce dernier offrit une description de la nébulosité en question et la classa à la seizième place de son célèbre catalogue (eso0926).

Concernant la Nébuleuse Omega à présent: de Chéseaux parvint à détecter sa lueur - d'intensité supérieure à celle des deux autres nébuleuses - et la catalogua parmi les nébuleuses dès 1745. Toutefois, le catalogue de l'astronome suisse souffrait d'une relative confidentialité. Il fallut donc attendre 1764, époque à laquelle Messier l'observa, pour que la Nébuleuse Omega figure parmi les nébuleuses, à la dix-septième place de son célèbre catalogue (eso0925).

Cette image résulte d'observations effectuées au moyen du Télescope de Sondage ( Un sondage peut désigner une technique d'exploration locale d'un milieu particulier. Un sondage...) (VST) du VLT à l'Observatoire Paranal de l'ESO au Chili. Sa coloration est le fruit de la superposition (En mécanique quantique, le principe de superposition stipule qu'un même état quantique peut...) de douzaines d'images de 256 megapixels chacune, acquises par la caméra (Le terme caméra est issu du latin : chambre, pour chambre photographique. Il désigne un appareil...) OmegaCAM installée sur le télescope. Avec ses 3.3 gigapixels, elle constitue l'une des images les plus vastes jamais publiées par l'ESO.
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