Les rêveries semblent être des réactions du cerveau humain lorsque celui-ci n'est pas suffisamment stimulé, selon des études qui, à l'aide d'imagerie encéphalique, tracent les régions du cerveau actives. D'autres régions sont actives pendant les tâches stimulantes.
Malia F. Mason et ses collègues ont étudié ce processus de réflexion indépendant de stimulus en saisissant l'activité cérébrale de patients, à l'aide de l'
imagerie par
résonance magnétique
fonctionnelle (IRMf), tandis que ceux-ci effectuaient des tâches simples et monotones. Les chercheurs ont aussi observé les patients en
train d'effectuer des tâches plus stimulantes et originales.
Les auteurs décrivent un réseau de régions corticales par défaut qui sont actives lorsque le
cerveau est au repos ou en train de rêver pendant une tâche trop bien connue par le
patient. En effectuant des tâches plus originales, l'activité cérébrale des participants se modifie dans les régions corticales par défaut. En plus des tests par IRMf, les patients ont eux-mêmes déclaré qu'ils rêvassaient davantage pendant des tâches monotones. Mason et ses collègues démontrent qu'entre des activités stimulantes, le cerveau revient à son activité par défaut: la rêverie.