Un groupe de chercheurs de l'université de Kyoto a développé un matériau qui pourrait être utilisé pour reproduire à bas coût la photosynthèse. Cette innovation pourrait permettre l'utilisation de systèmes bon marché et efficaces pour synthétiser des sucres et de l'éthanol à partir de la
lumière (La lumière est l'ensemble des ondes électromagnétiques visibles par l'œil...) et du
dioxyde de carbone (Le dioxyde de carbone, communément appelé gaz carbonique ou anhydride carbonique, est un...). Ce système aurait aussi l'intérêt de réduire la
quantité (La quantité est un terme générique de la métrologie (compte, montant) ; un scalaire,...) de dioxyde de
carbone (Le carbone est un élément chimique de la famille des cristallogènes, de symbole C,...) dans l'
atmosphère (Le mot atmosphère peut avoir plusieurs significations :).
La photosynthèse artificielle pour réduire la pollution (La pollution est définie comme ce qui rend un milieu malsain. La définition varie selon le...) atmosphérique ?
Sous la direction du Dr. Hideki Koyanaka, les chercheurs ont utilisé une technique innovante de combustion permettant de produire des particules de
dioxyde de manganèse (L’oxyde de manganèse (IV) MnO2 est un composé chimique aussi connu comme dioxyde...) très pures, de la taille de plusieurs nanomètres. Le
matériau (Un matériau est une matière d'origine naturelle ou artificielle que l'homme façonne...) développé est donc à base de
manganèse (Le manganèse est un élément chimique, de symbole Mn et de numéro atomique 25.), qui coûte quelques centaines de yens (environ quelques euros) au kilo et
joue (La joue est la partie du visage qui recouvre la cavité buccale, fermée par les...) ici un rôle prépondérant dans la photosynthèse. La petite taille des particules permet de rendre le matériau plus réactif et efficace à l'imitation du phénomène naturel de photosynthèse.
En théorie, les chercheurs pensent que ce matériau devrait pouvoir réduire le dioxyde de carbone dans l'atmosphère 300 fois plus efficacement que les plantes. Au vu du faible coût de leur système, ils envisagent la commercialisation de leur matériau dans des dispositifs pratiques, de petite taille qui permettraient de réduire l'émission de dioxyde de carbone à la source, c'est-à-dire qui seraient embarqués dans les
voitures (Une automobile, ou voiture, est un véhicule terrestre se propulsant lui-même à l'aide d'un...) ou utilisés par les usines.