Des scientifiques du Centre Helmholtz de Recherche en Infectiologie (HZI) en Allemagne débutent un projet européen de développement de minibactéries programmables. A la base de cette idée, un constat: seuls quelques gènes des microorganismes sont utilisés pour des applications biotechnologiques. Les chercheurs de Brunswick lancent donc un
projet visant à réduire à l'essentiel le
génome de la bactérie
Pseudomonas putida
tout en lui ajoutant, en contrepartie, un nouveau circuit
génétique pour la biotransformation de composés aromatiques chlorés en molécules pharmaceutiques élaborées.
Représentation d'une section de la double hélice d'ADN
A travers cette reprogrammation bactérienne les chercheurs entendent empêcher la synthèse de sous-produits indésirables mais également réduire la température nécessaire à la biocatalyse. L'un des objectifs consiste également en la création d'un microorganisme "modulable" pouvant être optimisé ultérieurement grâce à l'évolution dirigée et accélérée.
Ce projet intitulé "Probactys" (Programmable Bacterial Catalysts) est soutenu pour une durée 3 ans par l'Union européenne, à hauteur de 1,9
million d'euros.