Selon une nouvelle étude, même si au Crétacé, il y a 145 à 65 millions d'années, les mers étaient plus chaudes – dépassant les 36 °C au lieu des 28 °C actuels – et à des niveaux plus élevés, des glaciers existaient bien.
On pensait qu'au cours de ces périodes d'extrême réchauffement les pôles étaient dépourvus de glace. Des chercheurs révèlent que même lors du maximum
thermique (La thermique est la science qui traite de la production d'énergie, de l'utilisation de...) du Crétacé qui a duré 200 000 ans il a existé des glaciers dont la taille pouvait atteindre jusqu'à la moitié de l'actuelle calotte
Antarctique (L'Antarctique (prononcé [ɑ̃.taʁk.tik] Écouter) est le continent le plus...). Leur existence avait déjà été postulée à cette époque mais à partir de
données (Dans les technologies de l'information (TI), une donnée est une description élémentaire, souvent...) qui n'étaient pas assez solides pour faire admettre ce
paradoxe (Un paradoxe est une proposition qui contient ou semble contenir une contradiction logique, ou un...).
André Bornemann, de l'Université de Californie, à San Diego, et un groupe international de chercheurs ont pu combiner des informations sur des sédiments calcaires avec des mesures de températures océaniques et de
volume (Le volume, en sciences physiques ou mathématiques, est une grandeur qui mesure l'extension...) des glaciers, ainsi qu'un index de températures pour montrer que les glaciers ont bien été présents à l'époque sur de courts intervalles. Les auteurs avancent qu'une calotte glaciaire a alors pu se former en Antarctique.