La sonde Phoenix surveillée par ses consoeurs pour son atterrissage

Publié par Adrien le 05/03/2008 à 00:59
Source: flashespace.com
Illustration: NASA
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Lancé en août 2007, le lander Phoenix doit se poser sur Mars le 25 mai 2008. La trajectoire de 3 sondes en orbite autour de Mars est en cours de modification de façon à ce qu'elles se trouvent au-dessus de Phoenix au moment de son atterrissage.


L'atterrissage de la sonde Phoenix sur le sol de Mars

Atterrissages difficiles

Les atterrissages sur Mars sont toujours difficiles. Depuis le début de l'exploration robotique de cette planète, 1 sonde sur 2 s'écrase en moyenne. Le plus ennuyeux, c'est que dans la plupart des cas on ne sait pas pourquoi !

La NASA a donc mis en place de nouvelles normes pour la couverture d'engins robotiques en situation d'atterrissage. Si pour une raison ou une autre Phoenix devait échouer dans sa tentative d'atterrissage, la présence de 3 sondes l'observant depuis l'orbite devrait permettre à la NASA de récupérer suffisamment de données pour comprendre ce qui s'est passé.

Les données transmises par Phoenix seront relayées à la Terre pendant les phases de la rentrée atmosphérique, de la descente et de l'atterrissage. Si tout se déroule comme prévu, la transmission de l'information se poursuivra pendant une minute après l'atterrissage du module à la surface de la planète.

Les trajectoires de MRO, Mars Odyssey (NASA) et de la sonde européenne Mars Express ont été modifiées de façon à ce que ces 3 sondes se trouvent au-dessus de Phoenix au moment de son atterrissage et soient en mesure de capter les signaux lorsque le lander entrera dans l'atmosphère martienne le 25 mai 2008.

Même les rovers Spirit et Opportunity de la NASA ont participé aux préparatifs en simulant les transmissions de Phoenix aux autres orbiteurs à des fins d'essais.

Dans l'atmosphère

Phoenix entrera dans les couches supérieures de l'atmosphère martienne à la vitesse de 5,7 kilomètres par seconde. Pendant les sept minutes qui suivront, il aura recours à la friction de son bouclier thermique, à un parachute, puis à des rétrofusées pour ralentir sa course à une vitesse d'environ 2,4 mètres par seconde avant de se poser sur ses trois pattes.

Odyssey, qui est normalement orienté vers le bas, sera incliné de sorte que son antenne fonctionnant dans la bande UHF soit pointée vers le module Phoenix lors de la phase de descente. La sonde recevra les informations de Phoenix, puis les transmettra immédiatement vers la Terre au moyen d'une antenne à gain élevé plus puissante. En guise de précaution, les deux autres orbiteurs, soit Mars Reconnaissance et Mars Express, enregistreront les signaux transmis par Phoenix durant sa descente pour s'assurer que toutes les données sont captées, puis ils transmettront le fichier complet vers la Terre après l'atterrissage du module.

Au sol

Le soutien fourni à la mission Phoenix englobe également l'examen continu des sites d'atterrissage possibles. Une fois que l'engin aura touché le sol, l'appui portera sur la transmission des communications entre Phoenix et la Terre pendant les trois mois de sa mission. De plus, des stations terriennes de la NASA et de l'Agence spatiale européenne effectuent divers calculs pour déterminer la trajectoire de Phoenix avec une très grande précision.

Notez que le choix d'un site d'atterrissage est toujours un compromis entre d'une part les désirs des scientifiques vis à vis d'une région particulièrement intéressante et d'autre part la volonté des ingénieurs de disposer d'un terrain permettant un atterrissage pratiquement sans risque, dans le but évident d'éviter la destruction de la sonde.

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