Selon une nouvelle étude, l'Arctique est devenue plus humide durant le dernier demi-siècle et les hommes en sont en partie responsables. Cette nouvelle est particulièrement importante pour les climatologues car les anomalies dans le climat arctique peuvent, en raison de la structure unique des terres et de la position de l'
Arctique (L’Arctique est la région entourant le pôle nord de la Terre, à l’intérieur et aux...) sur le globe, influencer en fait le
climat (Le climat correspond à la distribution statistique des conditions atmosphériques dans une...) global.
Après avoir retracé les précipitations moyennes passées de l'Arctique et effectué plusieurs simulations climatiques de "contrôle", Seung-Ki Min d'
Environnement (L'environnement est tout ce qui nous entoure. C'est l'ensemble des éléments naturels et...) Canada à Toronto et ses collègues ont intégré d'autres simulations récentes, dont les projections des
gaz (Un gaz est un ensemble d'atomes ou de molécules très faiblement liés et...) à
effet de serre (L'effet de serre est un processus naturel qui, pour une absorption donnée d'énergie...) venant de l'
homme (Un homme est un individu de sexe masculin adulte de l'espèce appelée Homme moderne (Homo...) ou de la nature, pour identifier les facteurs présents quand se produisaient des anomalies dans les précipitations. Leurs résultats confirment que les gaz à effet de
serre (Une serre est une structure généralement close destinée à la production...) d'origine humaine ont contribué à l'augmentation des précipitations observée dans la région arctique ces 60 dernières années et que les taux de précipitations issus des modèles semblent sous-estimer les réponses induites par l'homme observées actuellement.
Les chercheurs avertissent que cette "humidification" de l'Arctique pourrait se dérouler plus vite que prévu par les simulations actuelles du climat ; ils remarquent d'ailleurs que des études récentes montrent aussi que les glaces de l'Arctique régressent plus rapidement que prévu par les modèles.