Découverte d'une protéine responsable du cancer du sein

Publié par Michel le 15/01/2009 à 00:00
Source: Communiqué de presse de l'Université de Montréal
...
Restez toujours informé: suivez-nous sur Google Actualités (icone ☆)

Une équipe de chercheurs canadiens a découvert une nouvelle protéine associée à la progression du cancer du sein. Selon une étude menée par des chercheurs de l'Université de Montréal et de l'Université de l'Alberta, publiée dans la revue Journal of Biological Chemistry, la protéine ARF1 jouerait un rôle critique dans la croissance des cellules cancéreuses et la propagation des tumeurs. En ciblant cette protéine avec une pharmacothérapie appropriée, on pourrait donner un nouvel espoir aux femmes atteintes du cancer du sein.

"Jusqu'à présent, l'ARF1 avait été associée à des fonctions de régulation inoffensives quoiqu'importantes pour les cellules, affirme l'auteure Audrey Claing, professeure de pharmacologie à l'Université de Montréal. L'équipe de chercheurs de l'UdeM et de l'Université de l'Alberta est la première à avoir caractérisé le rôle de la protéine ARF1 dans le cancer du sein."

La professeure Claing et ses collègues ont employé des lignées cellulaires du cancer du sein invasives pour étudier le rôle de la protéine ARF1. Ces cellules sont sensibles à un facteur de croissance particulier, appelé "facteur de croissance épidermal" ou FCE, dont la faculté de stimuler la croissance et le caractère invasif des tumeurs avaient auparavant été démontrés. Ces conclusions suggèrent que le FCE agit par l'action de l'ARF1 dans ce type de cellule. En outre, les chercheurs ont découvert qu'en bloquant l'activité de l'ARF1 par un procédé chimique, la migration et la croissance des cellules du cancer du sein diminuaient. Inversement, lors d'une surproduction d'ARF1 dans ces cellules, le mouvement de ces cellules s'accentuait.

"Considérées globalement, nos conclusions révèlent un rôle insoupçonné jusqu'alors pour l'ARF1; ce constat indiquerait que cette petite protéine pourrait être une cible thérapeutique potentielle dans le traitement des cancers du sein invasifs", souligne la professeure Claing, qui est à la fois membre du Groupe d'étude des protéines membranaires et du Groupe de recherche universitaire sur le médicament, deux équipes de recherche multidisciplinaires vouées à l'étude des fonctions membranaires des protéines ainsi qu'à la recherche de nouvelles cibles thérapeutiques pour le développement d'une pharmacopée adaptée à celles-ci.

Page générée en 0.300 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales | Partenaire: HD-Numérique
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise