Etalé sur plusieurs décennies, le réchauffement climatique fait baisser la couverture nuageuse, ce qui induit à son tour un réchauffement accru indique une nouvelle étude de la région du nord-est du Pacifique.
Une prédiction plus fiable du changement climatique mondial doit passer par une meilleure connaissance de l'effet des nuages de basse
altitude (L'altitude est l'élévation verticale d'un lieu ou d'un objet par rapport à un niveau...) sur le
climat (Le climat correspond à la distribution statistique des conditions atmosphériques dans une...). Certains modèles montrent que ce type de nuages s'accroît avec le réchauffement. Pourtant, les nuages eux-mêmes peuvent être une source de refroidissement, opérant une "rétroaction négative" en faisant obstacle au
rayonnement solaire (En plus des rayons cosmiques (particules animées d'une vitesse et d'une énergie extrêmement...).
Amy Clement, de l'Université de
Miami (Miami est une ville importante située au sud-est de la Floride, aux États-Unis d'Amérique....), et ses collègues ont analysé des relevés de la couverture nuageuse effectués depuis cinquante ans par l'
observation (L’observation est l’action de suivi attentif des phénomènes, sans volonté de les...) visuelle et des
satellites (Satellite peut faire référence à :) dans le
nord-est (Le nord-est est la direction à mi-chemin entre les points cardinaux nord et est. Le nord-est...) du Pacifique. Ils ont trouvé que les nuages de basse altitude ont bien sur le long terme un effet rétroactif positif. Les changements de la couverture nuageuse observés dans cette région s'avèrent liés à ceux de la
température (La température est une grandeur physique mesurée à l'aide d'un thermomètre et...) locale des eaux de
surface (Une surface désigne généralement la couche superficielle d'un objet. Le terme a...) et à la
circulation atmosphérique (La circulation atmosphérique est le mouvement à l'échelle planétaire de la...) à
grande échelle (La grande échelle, aussi appelée échelle aérienne ou auto échelle, est un...).
Les auteurs ont ensuite testé les principaux modèles climatiques et trouvé qu'un seul reproduisait bien cette rétroaction positive. Ce dernier modèle prédit aussi que le climat global sera assez sensible au doublement de la concentration en gaz carbonique de l'
atmosphère (Le mot atmosphère peut avoir plusieurs significations :).