Montparnasse-Bienvenüe aux couleurs de l'outre-mer

Publié par Michel le 22/12/2011 à 12:00
Source: CNRS
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Des récifs coralliens aux volcans, de la forêt tropicale aux îles subantarctiques, l'outre-mer recouvre différentes facettes aujourd'hui affichées dans le métro parisien grâce à une fresque inédite conçue par le CNRS. Pour clôturer l'Année des outre-mer, le CNRS et la RATP habillent, jusqu'au 15 février 2012, les murs de la station Montparnasse-Bienvenüe d'une exposition photographique dédiée aux recherches du CNRS dans ces territoires.


© CNRS Images

Deux mois durant, jusqu'au 15 février 2012, les voyageurs de la RATP découvriront une large palette des recherches menées par le CNRS dans différents territoire d'outre-mer: Guyane française, Polynésie française, Antilles françaises, Nouvelle-Calédonie, îles antarctiques et subantarctiques françaises, îles Éparses, La Réunion. De par leur localisation, ces territoires sont des lieux privilégiés pour les études sur l'environnement, notamment en ce qui concerne les modifications induites par les changements climatiques. C'est à travers une centaine d'images présentées en grand format et exposées le long des 134 mètres du couloir de correspondance de la station de métro (ligne 4) Montparnasse–Bienvenüe que les usagers pourront s'évader vers ce véritable laboratoire de recherche.

D'une hauteur de 4,8 mètres, cette fresque géante témoigne des recherches transversales et interdisciplinaires, qui se déroulent en outre-mer et mobilisent une communauté importante de chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs et techniciens. Là-bas, les scientifiques - écologues, biologistes, géologues, climatologues, océanographes, physiciens, chimistes, etc. - tentent de mieux comprendre notre environnement et son évolution.

À travers cette exposition, le CNRS montre aux voyageurs son implication pour des problématiques de société essentielles, telles que l'évolution du climat, les risques sismiques ou la protection de la biodiversité. Cinq grands thèmes sont mis en avant:

• prévoir l'évolution du climat, • surveiller, interpréter les fureurs de la Terre, • améliorer la santé, • connaître et préserver la biodiversité, • observer les interactions Homme/Milieu. Réalisée par le CNRS, cette fresque a été déclinée dans une version itinérante destinée également au grand public. Celle-ci comprend 22 panneaux de 120 cm de largeur et 80 cm de hauteur.

Depuis sa création, le métro génère une vraie culture urbaine, inscrite dans la mémoire collective des Franciliens et des visiteurs de la capitale. Prolonger ce phénomène et enrichir le parcours des voyageurs dans les lieux de transport, tel est l'objectif de la politique culturelle de la RATP.

Avec l'exposition "L'outre-mer: un laboratoire pour la recherche" la RATP réaffirme son engagement et confirme son rôle d'animateur de la ville à travers ce nouvel événement.

Depuis 2007, le CNRS, en partenariat avec la RATP, réalise des expositions en image: "L'outre-mer: un laboratoire pour la recherche" fait suite à "Biodiversités", "L'Univers" et "Le CNRS aux pôles".

Visualiser la fresque sur: http://www.cnrs.fr/fr/multimedia/expo/ratp2011/


© CNRS Images


Détail de la tête d'une limace de mer colorée, "Chromodoris kunei". Moorea, Polynésie française.
© CNRS Photothèque / Thomas VIGNAUD


Installation pour une durée de deux ans d'un marégraphe, sous l'eau au large de l'île Europa, située dans l'océan Indien et appartenant à l'ensemble des îles Eparses (Terres australes et antarctiques françaises). Il permettra de déterminer la hauteur d'eau à son point d'ancrage.
© CNRS Photothèque/INSU/UPS855


Feuilles et fleurs de "Quassia amara" L. (Simaroubaceae), en Guyane, une plante utilisée en tisane comme remède traditionnel contre le paludisme.
© CNRS Photothèque / Guillaume BOUCHON


Ensemble de bouteilles pour le prélèvement d'eau à différentes profondeurs pendant la mission Keops au large des îles Kerguelen. Dans le cadre de la mission Keops (Kerguelen: Etude comparée de l'Océan et du Plateau en Surface et subsurface) à bord du navire scientifique Marion Dufresne, les chercheurs tentent de mieux comprendre certains mécanismes de la pompe biologique de carbone, qui limite le taux de CO2 dans l'atmosphère.
© CNRS Photothèque/KEOPS
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