La violence éducative
Modérateur : Modérateurs
Re: La violence éducative
La violence s'impose pas d'elle-même. C'est pas un choix. Sauf peut-être chez déjà des parents traumatisés. La violence des parents elle vient en dernier recours puis par facilité. T'as pas forcément la patience ou le temps de tout expliquer à tes gosses. Chez les éducateurs, c'est plus sournois. La mise en évidence de la constante macabre laisse à penser qu'il existe également une énorme frustration qui nait de cette pratique que n'importe quel instituteur niera parce qu'il ne peut pas imaginer favoriser des élèves plus que d'autres. C'est toujours le même problème. Si la violence est là de toute façon à l'origine chez l'enfant, c'est un certain nombre de frustration qui vont le rendre encore plus violent. Il ne faudrait pas non plus tomber dans l'angélisme et dire que les mômes naissent purs. C'est une histoire (roman et film) mais Sa Majesté des mouches, montre bien le vice caché dans le programme humain.
Re: La violence éducative
La violence éducative n'est pas forcément physique.
Il vaut mieux des parents qui donnent une petite tape sur les fesses quand l'enfant va trop loin plutôt qu'une violence psychologique quotidienne.
Il vaut mieux des parents qui donnent une petite tape sur les fesses quand l'enfant va trop loin plutôt qu'une violence psychologique quotidienne.
Re: La violence éducative
gzav a écrit :Il vaut mieux des parents qui donnent une petite tape sur les fesses quand l'enfant va trop loin plutôt qu'une violence psychologique quotidienne.
Assez d'accord, car les petits ne comprennent pas toujours le dialogue. Mais souvent de bons gros yeux bien méchants suffisent.
Et a l’extrême une petite fessé. La fessé ils comprennent tous très vite sauf bien sur, et c'est malheureux les enfants qui le sont trop souvent. Il faut que ça reste la mesure extrême, et qu'ils aient compris qu'ils sont aller trop loin.
Leurs expliquer (même s'ils ne comprennent pas tout) 1 jour plus tard tout le déroulement qui a conduit à la fessé.
Re: La violence éducative
La fessée, ça dépend de l'âge. Arrive un âge où ça ne peut plus marcher. Du moins pour marcher, il faudrait que ce soit vraiment violent... C'est pour ça que certains obéissant à la même idée donnent des coups de ceinturon ou de martinet...
La violence vient donc vraiment en dernier recourt et plus l'enfant grandira plus il faudra dépenser de "l'énergie" pour se faire entendre. Pour se faire entendre, une fois que le môme sait parler et comprend ce qu'on lui raconte, c'est le dialogue...
Mais pour moi la violence elle nait surtout des petites injustices. A l'école, j'ai parlé de la constance macabre, mais on reparle aujourd'hui de supprimer les notes. Ça irait dans le bon sens. Certains élèves peuvent se sentir mal notés ou pas récompensés pour un travail fourni et ils ne comprennent alors pas pourquoi on leur file une mauvaise note. Si l'éducation passe par le dialogue, une note, ce n'est pas un dialogue, c'est une claque ou un bonbon.
Pour les parents, le système de récompense est également parfois source d'injustice et donc de violence. Simplement parce que le parent va promettre une récompense et s'il ne tient pas parole, tout s'écroule... C'est valable dans les deux sens. Quand le parent promet une récompense que l'enfant ne voit pas venir et quand il promet une punition que l'enfant ne voit pas venir. Dans le premier cas, l'injustice fait que l'enfant aura la rage ; dans le second, il haussera les épaules à chaque fois que son parent lui fera des menaces et il passera son temps à le jauger et à jouer avec les limites sachant que son parent est totalement dépassé par ses propres limites qu'il ne sait pas fixer.
Violence, par abus d'autorité ou par absence d'autorité. La difficulté, c'est le juste milieu. De tenir ses engagements quand on choisie le système de récompense. Le mieux, c'est toujours le dialogue, l'écoute, l'explication et l'attention, sauf que ça réclame du temps, de la patience et de la volonté. Pour les profs, je les vois donc déjà réclamer moins d'élèves par classe^^. Mais j'y crois pas du tout. Au contraire, l'autorité, on l'a avec moins de proximité et de familiarité. Et ça, en dehors de la note, on le retrouve également avec les commentaires pitoyables qu'on peut lire parfois sur les copies. Un élève, même en difficulté, n'aura aucun respect pour un professeur qui se permet de n'avoir aucun respect pour son travail et ses efforts. Il y a des commentaires qui claquent et qui sont tout sauf de la pédagogie "travail bâclé", "as-tu réellement appris ta leçon" "pense à moins jouer avec la playstation la prochaine fois" même des "insuffisants" c'est du n'importe quoi. Évaluer une compétence, relever les connaissances acquises et qui restent à acquérir, c'est pas se permettre des jugements de valeur et un dénigrement permanent du travail d'un élève. Ne pas savoir faire comme il faut, c'est autre chose que n'avoir rien foutu, être nul, ne pas mettre de la bonne volonté ou je ne sais quoi
La violence vient donc vraiment en dernier recourt et plus l'enfant grandira plus il faudra dépenser de "l'énergie" pour se faire entendre. Pour se faire entendre, une fois que le môme sait parler et comprend ce qu'on lui raconte, c'est le dialogue...
Mais pour moi la violence elle nait surtout des petites injustices. A l'école, j'ai parlé de la constance macabre, mais on reparle aujourd'hui de supprimer les notes. Ça irait dans le bon sens. Certains élèves peuvent se sentir mal notés ou pas récompensés pour un travail fourni et ils ne comprennent alors pas pourquoi on leur file une mauvaise note. Si l'éducation passe par le dialogue, une note, ce n'est pas un dialogue, c'est une claque ou un bonbon.
Pour les parents, le système de récompense est également parfois source d'injustice et donc de violence. Simplement parce que le parent va promettre une récompense et s'il ne tient pas parole, tout s'écroule... C'est valable dans les deux sens. Quand le parent promet une récompense que l'enfant ne voit pas venir et quand il promet une punition que l'enfant ne voit pas venir. Dans le premier cas, l'injustice fait que l'enfant aura la rage ; dans le second, il haussera les épaules à chaque fois que son parent lui fera des menaces et il passera son temps à le jauger et à jouer avec les limites sachant que son parent est totalement dépassé par ses propres limites qu'il ne sait pas fixer.
Violence, par abus d'autorité ou par absence d'autorité. La difficulté, c'est le juste milieu. De tenir ses engagements quand on choisie le système de récompense. Le mieux, c'est toujours le dialogue, l'écoute, l'explication et l'attention, sauf que ça réclame du temps, de la patience et de la volonté. Pour les profs, je les vois donc déjà réclamer moins d'élèves par classe^^. Mais j'y crois pas du tout. Au contraire, l'autorité, on l'a avec moins de proximité et de familiarité. Et ça, en dehors de la note, on le retrouve également avec les commentaires pitoyables qu'on peut lire parfois sur les copies. Un élève, même en difficulté, n'aura aucun respect pour un professeur qui se permet de n'avoir aucun respect pour son travail et ses efforts. Il y a des commentaires qui claquent et qui sont tout sauf de la pédagogie "travail bâclé", "as-tu réellement appris ta leçon" "pense à moins jouer avec la playstation la prochaine fois" même des "insuffisants" c'est du n'importe quoi. Évaluer une compétence, relever les connaissances acquises et qui restent à acquérir, c'est pas se permettre des jugements de valeur et un dénigrement permanent du travail d'un élève. Ne pas savoir faire comme il faut, c'est autre chose que n'avoir rien foutu, être nul, ne pas mettre de la bonne volonté ou je ne sais quoi
Re: La violence éducative
nico17 a écrit :Et les réprimandes seraient-elles un remède contre l'esprit de révolte? Je ne suis pas convaincue!
C'est par rapport à ce que je dis que tu dis ça ?