Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Modérateur : Modérateurs
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
C'est aussi sur le bavardage... celui qui saoule
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Un poème un peu précieux sur l'ivresse
?Bacchanale
Une brusque clameur épouvante le Gange.
Les tigres ont rompu leurs jougs et, miaulants,
Ils bondissent, et sous leurs bonds et leurs élans
Les Bacchantes en fuite écrasent la vendange.
Et le pampre que l’ongle ou la morsure effrange
Rougit d’un noir raisin les gorges et les flancs
Où près des reins rayés luisent des ventres blancs
De léopards roulés dans la pourpre et la fange.
Sur les corps convulsifs les fauves éblouis,
Avec des grondements que prolonge un long râle,
Flairent un sang plus rouge à travers l’or du hâle ;
Mais le Dieu, s’enivrant à ces jeux inouïs,
Par le thyrse et les cris les exaspère et mêle
Au mâle rugissant la hurlante femelle.
José-Maria de Hérédia, Les Trophées
?Bacchanale
Une brusque clameur épouvante le Gange.
Les tigres ont rompu leurs jougs et, miaulants,
Ils bondissent, et sous leurs bonds et leurs élans
Les Bacchantes en fuite écrasent la vendange.
Et le pampre que l’ongle ou la morsure effrange
Rougit d’un noir raisin les gorges et les flancs
Où près des reins rayés luisent des ventres blancs
De léopards roulés dans la pourpre et la fange.
Sur les corps convulsifs les fauves éblouis,
Avec des grondements que prolonge un long râle,
Flairent un sang plus rouge à travers l’or du hâle ;
Mais le Dieu, s’enivrant à ces jeux inouïs,
Par le thyrse et les cris les exaspère et mêle
Au mâle rugissant la hurlante femelle.
José-Maria de Hérédia, Les Trophées
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Maison de verre
Un provisoire qui dure ou une éternité en attente
je ne sais pas trop ce qui est, ce qui reste et ce qui vient
Ils voudraient sans doute, des choses toutes faites
Où il n'y aurait rien à changer du genre préfabriqués
Alors que le palais idéal n'a pas de plans définitifs
Car s'il est à construire et il dépend de beaucoup
Comme de savoir comment vous occuper l'espace
Combien de fois avez-vous saccagés vos rêves?
Pour construire en dix fois mieux qu'avant
Nous sommes des cons-sommateur de virtuels
Nous ne savons plus nous engager dans un rêve
Le grand soir, le paradis, l'idéal de vie
Ce ne sont jamais que des choses dans un monde
Qui a la fixité des pierres et la durée des étoile
Je ne sais pas si un jour, vous vous contenterez
D'un présent stable sans la mouvance des envies
Je suis un dinosaure de l'antique monde de l'écrit
Je ne connais pas ce monde, des virtualités de réseaux
Vous pensez comme des fantômes de fantasmes
Je ne sais pas si ce monde existe bien encore
Les machines ne sont pas des greffons de vous-même
Mais elles permettent de vous démultipliez en mille choses
Le stable celui qui reste est en dehors des réseaux
Comme cette réalité puante et irrespirable de la vie
Le printemps ça existe en dehors d'ici est là
La nuit je me lève en pensant voir les étoiles
Mais les étoiles continueront bien d'exister
En dehors de la maison de verre des réseaux
Totor dans ses œuvres
Un provisoire qui dure ou une éternité en attente
je ne sais pas trop ce qui est, ce qui reste et ce qui vient
Ils voudraient sans doute, des choses toutes faites
Où il n'y aurait rien à changer du genre préfabriqués
Alors que le palais idéal n'a pas de plans définitifs
Car s'il est à construire et il dépend de beaucoup
Comme de savoir comment vous occuper l'espace
Combien de fois avez-vous saccagés vos rêves?
Pour construire en dix fois mieux qu'avant
Nous sommes des cons-sommateur de virtuels
Nous ne savons plus nous engager dans un rêve
Le grand soir, le paradis, l'idéal de vie
Ce ne sont jamais que des choses dans un monde
Qui a la fixité des pierres et la durée des étoile
Je ne sais pas si un jour, vous vous contenterez
D'un présent stable sans la mouvance des envies
Je suis un dinosaure de l'antique monde de l'écrit
Je ne connais pas ce monde, des virtualités de réseaux
Vous pensez comme des fantômes de fantasmes
Je ne sais pas si ce monde existe bien encore
Les machines ne sont pas des greffons de vous-même
Mais elles permettent de vous démultipliez en mille choses
Le stable celui qui reste est en dehors des réseaux
Comme cette réalité puante et irrespirable de la vie
Le printemps ça existe en dehors d'ici est là
La nuit je me lève en pensant voir les étoiles
Mais les étoiles continueront bien d'exister
En dehors de la maison de verre des réseaux
Totor dans ses œuvres
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Attendre
Attendre, voir, écouter, ne rien dire
Attendre des jours meilleurs écouter le candidat
Et se faire pour soi toute sa conviction personnelle
Encore espérer dans tout ce monde politique
Attendre, voir, écouter, toujours ne rien dire
Attendre des jours meilleurs et parler plus fort
Aller dans un meeting et proclamer bien haut
Tout son espoir dans le grand homme politique
Attendre, voir, écouter, toujours ne rien dire
Coller des affiches sur tous les murs de la ville
Passer dans les médias qui veulent bien vous passer
Gueuler bien fort toutes ses convictions, continuer
Attendre, voir, écouter, toujours ne rien dire
Dans une élection il faut un gagnant et un perdant
Soudoyer les médias pour le petit rien qui change tout
Assassiner son adversaire en dévoilant tout sur lui
Attendre, voir, écouter, toujours ne rien dire
Attendre l’élection dans un groupe de fans
Croire au père Noël ou croire que demain on rase gratis
Un soir d’élection, savoir si on est un perdant ou un gagnant
Attendre, voir, écouter, toujours ne rien dire
Alors attendre les résultats devant sa TV
Votre candidat est élu à 50,1 % des voix
Ou battu avec un score tout aussi honorable
Attendre, voir, écouter, toujours ne rien dire
Le soir refaire tout son monde avec le candidat
Vaincu ou vainqueur, c’est bien encore le même homme
Et Attendre, voir, écouter, toujours ne rien dire
Attendre, voir, écouter, toujours ne rien dire
Se construire un lendemain de rêves avec le candidat
Attendre, voir, écouter, toujours ne rien dire
Demain est un autre jour et nous, on verra bien
Victor dans ses œuvres
Attendre, voir, écouter, ne rien dire
Attendre des jours meilleurs écouter le candidat
Et se faire pour soi toute sa conviction personnelle
Encore espérer dans tout ce monde politique
Attendre, voir, écouter, toujours ne rien dire
Attendre des jours meilleurs et parler plus fort
Aller dans un meeting et proclamer bien haut
Tout son espoir dans le grand homme politique
Attendre, voir, écouter, toujours ne rien dire
Coller des affiches sur tous les murs de la ville
Passer dans les médias qui veulent bien vous passer
Gueuler bien fort toutes ses convictions, continuer
Attendre, voir, écouter, toujours ne rien dire
Dans une élection il faut un gagnant et un perdant
Soudoyer les médias pour le petit rien qui change tout
Assassiner son adversaire en dévoilant tout sur lui
Attendre, voir, écouter, toujours ne rien dire
Attendre l’élection dans un groupe de fans
Croire au père Noël ou croire que demain on rase gratis
Un soir d’élection, savoir si on est un perdant ou un gagnant
Attendre, voir, écouter, toujours ne rien dire
Alors attendre les résultats devant sa TV
Votre candidat est élu à 50,1 % des voix
Ou battu avec un score tout aussi honorable
Attendre, voir, écouter, toujours ne rien dire
Le soir refaire tout son monde avec le candidat
Vaincu ou vainqueur, c’est bien encore le même homme
Et Attendre, voir, écouter, toujours ne rien dire
Attendre, voir, écouter, toujours ne rien dire
Se construire un lendemain de rêves avec le candidat
Attendre, voir, écouter, toujours ne rien dire
Demain est un autre jour et nous, on verra bien
Victor dans ses œuvres
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
BAIGNADE Tiré du recueil les quatre sans cou
Où allez-vous avec vos tas de carottes ?
Où allez-vous, nom de Dieu ?
Avec vos têtes de veaux
Et vos cœurs à l’oseille?
Où allez-vous ? Où allez-vous ?
Nous allons pisser dans les trèfles
Et cracher dans les sainfoins.
Où allez-vous avec vos têtes de veaux ?
Où allez-vous avec embarras ?
Le soleil est un peu liquide
Un peu liquide cette nuit.
Où allez-vous, têtes à l’oseille ?
Nous allons pisser dans les trèfles
Et cracher dans les sainfoins.
Où allez-vous ? Où allez-vous
À travers la boue et la nuit ?
Nous allons cracher dans les trèfles
Et pisser dans les sainfoins,
Avec nos airs d’andouilles
Avec nos becs-de-lièvre
Nous allons pisser dans les trèfles.
Arrêtez-vous. Je vous rejoins.
Je vous rattrape ventre à terre
Andouilles vous-mêmes et mes copains
Je vais pisser dans les trèfles
Et cracher dans les sainfoins.
Et pourquoi ne venez-vous pas ?
Je ne vais pas bien, je vais mieux.
Cœurs d’andouilles et couilles de lions !
Je vais pisser, pisser avec vous
Dans les trèfles
Et cracher dans les sainfoins.
Baisers d’après minuit vous sentez la rouille
Vous sentez le fer, vous sentez l’homme
Vous sentez ! Vous sentez la femme.
Vous sentez encore mainte autre chose :
Le porte-plume mâché à quatre ans
Quand on apprend à écrire,
Les cahiers neufs, les livres d’étrennes
Tout dorés et peints d’un rouge
Qui poisse et saigne au bout des doigts.
Baisers d’après minuit,
Baignades dans les ruisseaux froids
Comme un fil de rasoir.
Robert Desnos
Où allez-vous avec vos tas de carottes ?
Où allez-vous, nom de Dieu ?
Avec vos têtes de veaux
Et vos cœurs à l’oseille?
Où allez-vous ? Où allez-vous ?
Nous allons pisser dans les trèfles
Et cracher dans les sainfoins.
Où allez-vous avec vos têtes de veaux ?
Où allez-vous avec embarras ?
Le soleil est un peu liquide
Un peu liquide cette nuit.
Où allez-vous, têtes à l’oseille ?
Nous allons pisser dans les trèfles
Et cracher dans les sainfoins.
Où allez-vous ? Où allez-vous
À travers la boue et la nuit ?
Nous allons cracher dans les trèfles
Et pisser dans les sainfoins,
Avec nos airs d’andouilles
Avec nos becs-de-lièvre
Nous allons pisser dans les trèfles.
Arrêtez-vous. Je vous rejoins.
Je vous rattrape ventre à terre
Andouilles vous-mêmes et mes copains
Je vais pisser dans les trèfles
Et cracher dans les sainfoins.
Et pourquoi ne venez-vous pas ?
Je ne vais pas bien, je vais mieux.
Cœurs d’andouilles et couilles de lions !
Je vais pisser, pisser avec vous
Dans les trèfles
Et cracher dans les sainfoins.
Baisers d’après minuit vous sentez la rouille
Vous sentez le fer, vous sentez l’homme
Vous sentez ! Vous sentez la femme.
Vous sentez encore mainte autre chose :
Le porte-plume mâché à quatre ans
Quand on apprend à écrire,
Les cahiers neufs, les livres d’étrennes
Tout dorés et peints d’un rouge
Qui poisse et saigne au bout des doigts.
Baisers d’après minuit,
Baignades dans les ruisseaux froids
Comme un fil de rasoir.
Robert Desnos
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Fidèle
1. Fidèle, fidèle je suis resté fidèle
A des choses sans importance pour vous
Un soir d´été, le vol d´une hirondelle
Un sourire d´enfant, en rendez-vous
Fidèle, fidèle je suis resté fidèle
A des riens qui pour moi font un tout
Un vieux toutou, une boite d´aquarelle
Le port de La Nouvelle au mois d´août.
2. Fidèle, fidèle je suis resté fidèle
A des lieux et des amis très doux :
Un drôle d´Albert et sa sœur en dentelles
Un castillet tout neuf, un Canigou.
Une rue de Béziers, une tante Emilie
Une maman partant pour Budapest
Ma vieille maison avec sa tonnellerie
Et près de la gendarmerie, les express.
3. Fidèle, fidèle je suis resté fidèle
Au souvenir d´un soir à Montauban
Candides ardeurs, nos cœurs je me rappelle
S´étaient donnés si jeunes sur un vieux banc
J´étais parti dans la nuit des vacances
Plus léger qu´un elfe au petit jour
Mais à présent à présent quand j´y pense
Je pleure toujours mon premier amour.
4. Fidèle, fidèle pourquoi rester fidèle
Quand tout change et s´en va sans regrets
Quand on est seul debout sur la passerelle
Devant tel ou tel monde qui disparaît
Quand on regarde tous les bateaux qui sombrent
Emportant les choses qu´on espérait
Quand on sait bien que l´on n´est plus qu´une ombre
Fidèle à d´autres ombres à jamais.
Charles Trenet
1. Fidèle, fidèle je suis resté fidèle
A des choses sans importance pour vous
Un soir d´été, le vol d´une hirondelle
Un sourire d´enfant, en rendez-vous
Fidèle, fidèle je suis resté fidèle
A des riens qui pour moi font un tout
Un vieux toutou, une boite d´aquarelle
Le port de La Nouvelle au mois d´août.
2. Fidèle, fidèle je suis resté fidèle
A des lieux et des amis très doux :
Un drôle d´Albert et sa sœur en dentelles
Un castillet tout neuf, un Canigou.
Une rue de Béziers, une tante Emilie
Une maman partant pour Budapest
Ma vieille maison avec sa tonnellerie
Et près de la gendarmerie, les express.
3. Fidèle, fidèle je suis resté fidèle
Au souvenir d´un soir à Montauban
Candides ardeurs, nos cœurs je me rappelle
S´étaient donnés si jeunes sur un vieux banc
J´étais parti dans la nuit des vacances
Plus léger qu´un elfe au petit jour
Mais à présent à présent quand j´y pense
Je pleure toujours mon premier amour.
4. Fidèle, fidèle pourquoi rester fidèle
Quand tout change et s´en va sans regrets
Quand on est seul debout sur la passerelle
Devant tel ou tel monde qui disparaît
Quand on regarde tous les bateaux qui sombrent
Emportant les choses qu´on espérait
Quand on sait bien que l´on n´est plus qu´une ombre
Fidèle à d´autres ombres à jamais.
Charles Trenet
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'art d'être grand-père)
A des âmes envolées
Ces âmes que tu rappelles,
Mon cœur, ne reviennent pas.
Pourquoi donc s'obstinent-elles,
Hélas ! à rester là-bas ?
Dans les sphères éclatantes,
Dans l'azur et les rayons,
Sont-elles donc plus contentes
Qu'avec nous qui les aimions ?
Nous avions sous les tonnelles
Une maison près Saint-Leu.
Comme les fleurs étaient belles !
Comme le ciel était bleu !
Parmi les feuilles tombées,
Nous courions au bois vermeil ;
Nous cherchions des scarabées
Sur les vieux murs au soleil ;
On riait de ce bon rire
Qu'Éden jadis entendit,
Ayant toujours à se dire
Ce qu'on s'était déjà dit ;
Je contais la Mère l'Oie ;
On était heureux, Dieu sait !
On poussait des cris de joie
Pour un oiseau qui passait.
Victor Hugo extrait de l'art d'être Grand Père
A des âmes envolées
Ces âmes que tu rappelles,
Mon cœur, ne reviennent pas.
Pourquoi donc s'obstinent-elles,
Hélas ! à rester là-bas ?
Dans les sphères éclatantes,
Dans l'azur et les rayons,
Sont-elles donc plus contentes
Qu'avec nous qui les aimions ?
Nous avions sous les tonnelles
Une maison près Saint-Leu.
Comme les fleurs étaient belles !
Comme le ciel était bleu !
Parmi les feuilles tombées,
Nous courions au bois vermeil ;
Nous cherchions des scarabées
Sur les vieux murs au soleil ;
On riait de ce bon rire
Qu'Éden jadis entendit,
Ayant toujours à se dire
Ce qu'on s'était déjà dit ;
Je contais la Mère l'Oie ;
On était heureux, Dieu sait !
On poussait des cris de joie
Pour un oiseau qui passait.
Victor Hugo extrait de l'art d'être Grand Père
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Écritures
L'auteur quelques parts
Perdu dans les pages
De son grand bouquin
Disparait et il s'oublie
Parmi toutes ses fictions
Celles-là qu'il a déjà écrites hier
Et toutes celles-ci qu'il écrira
Dans un autre livre à venir
Là il laisse quelques traces
De lui-même ou d'un autre
Dans tous les personnages
Inventés ou non-inventés
Il vacille entre rêves et réalités
Entre un héros tout à sa mesure
Et quelques aventures incroyables
Alors Il mène son enquête
Victor dans ses œuvres
L'auteur quelques parts
Perdu dans les pages
De son grand bouquin
Disparait et il s'oublie
Parmi toutes ses fictions
Celles-là qu'il a déjà écrites hier
Et toutes celles-ci qu'il écrira
Dans un autre livre à venir
Là il laisse quelques traces
De lui-même ou d'un autre
Dans tous les personnages
Inventés ou non-inventés
Il vacille entre rêves et réalités
Entre un héros tout à sa mesure
Et quelques aventures incroyables
Alors Il mène son enquête
Victor dans ses œuvres
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
- cisou9
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- Inscription : 12/03/2006 - 15:43:01
- Activité : Retraité
- Localisation : Pertuis en Lubéron
- Contact :
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
____ ____
En ce moment, j'ai une nuée de corbeaux dans mes arbres et en particulier dans mon noyer.
Cela fait une semaine avec un croassement bruyant et des vols en escadrille !!! ___ ___
En ce moment, j'ai une nuée de corbeaux dans mes arbres et en particulier dans mon noyer.
Cela fait une semaine avec un croassement bruyant et des vols en escadrille !!! ___ ___
Un homme est heureux tant qu'il décide de l'être et nul ne peux l'en empêcher.
Alexandre Soljenitsyne.
Alexandre Soljenitsyne.
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
LES CORBEAUX
Seigneur, quand froide est la prairie,
Quand, dans les hameaux abattus,
Les longs angélus se sont tus...
Sur la nature défleurie
Faites s'abattre des grands cieux
Les chers corbeaux délicieux.
Armée étrange aux cris sévères,
Les vents froids attaquent vos nids !
Vous, le long des fleuves jaunis,
Sur les routes aux vieux calvaires,
Sur les fossés et sur les trous
Dispersez-vous, ralliez-vous !
Par milliers, sur les champs de France,
Où dorment des morts d'avant-hier,
Tournoyez, n'est-ce pas, l'hiver,
Pour que chaque passant repense !
Sois donc le crieur du devoir,
Ô notre funèbre oiseau noir !
Mais, saints du ciel en haut du chêne,
Mât perdu dans le soir charmé,
Laissez les fauvettes de mai
Pour ceux qu'au fond du bois enchaîne,
Dans l'herbe d'où l'on ne peut fuir,
La défaite sans avenir.
Arthur Rimbaud 1870 au moment de la défaite de Sedan
Seigneur, quand froide est la prairie,
Quand, dans les hameaux abattus,
Les longs angélus se sont tus...
Sur la nature défleurie
Faites s'abattre des grands cieux
Les chers corbeaux délicieux.
Armée étrange aux cris sévères,
Les vents froids attaquent vos nids !
Vous, le long des fleuves jaunis,
Sur les routes aux vieux calvaires,
Sur les fossés et sur les trous
Dispersez-vous, ralliez-vous !
Par milliers, sur les champs de France,
Où dorment des morts d'avant-hier,
Tournoyez, n'est-ce pas, l'hiver,
Pour que chaque passant repense !
Sois donc le crieur du devoir,
Ô notre funèbre oiseau noir !
Mais, saints du ciel en haut du chêne,
Mât perdu dans le soir charmé,
Laissez les fauvettes de mai
Pour ceux qu'au fond du bois enchaîne,
Dans l'herbe d'où l'on ne peut fuir,
La défaite sans avenir.
Arthur Rimbaud 1870 au moment de la défaite de Sedan
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
De la mort et de l'après vie
il n'y a personne pour en parler avec de l'expérience,
on peut dire certaines choses mais cela reste de la croyance personnelle,
perso je m'y fais comme dirait je ne sais plus quel écrivain
Des Petits arrangement avec les morts,
à vrai dire la seule chose de sure c'est que c'est la fin d'une vie,
tous ces vies sans la mort cela serait effroyables
L'idée de l'après vie reste la base de toutes les religions
il n'y a personne pour en parler avec de l'expérience,
on peut dire certaines choses mais cela reste de la croyance personnelle,
perso je m'y fais comme dirait je ne sais plus quel écrivain
Des Petits arrangement avec les morts,
à vrai dire la seule chose de sure c'est que c'est la fin d'une vie,
tous ces vies sans la mort cela serait effroyables
L'idée de l'après vie reste la base de toutes les religions
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
L'idée de l'inconscient collectif c'est fascinant
mais c'est aussi très dur à comprendre
et cela reste quelques choses d'extérieur à soi-même
mais c'est aussi très dur à comprendre
et cela reste quelques choses d'extérieur à soi-même
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Chacun sa chimère
Sous un grand ciel gris, dans une grande plaine poudreuse, sans chemins, sans gazon, sans un chardon, sans une ortie, je rencontrai plusieurs hommes qui marchaient courbés.
Chacun d’eux portait sur son dos une énorme Chimère, aussi lourde qu’un sac de farine ou de charbon, ou le fourniment d’un fantassin romain.
Mais la monstrueuse bête n’était pas un poids inerte ; au contraire, elle enveloppait et opprimait l’homme de ses muscles élastiques et puissants ; elle s’agrafait avec ses deux vastes griffes à la poitrine de sa monture ; et sa tête fabuleuse surmontait le front de l’homme, comme un de ces casques horribles par lesquels les anciens guerriers espéraient ajouter à la terreur de l’ennemi.
Je questionnai l’un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu’il n’en savait rien, ni lui, ni les autres ; mais qu’évidemment ils allaient quelque part, puisqu’ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher.
Chose curieuse à noter : aucun de ces voyageurs n’avait l’air irrité contre la bête féroce suspendue à son cou et collée à son dos ; on eût dit qu’il la considérait comme faisant partie de lui-même. Tous ces visages fatigués et sérieux ne témoignaient d’aucun désespoir ; sous la coupole spleenétique du ciel, les pieds plongés dans la poussière d’un sol aussi désolé que ce ciel, ils cheminaient avec la physionomie résignée de ceux qui sont condamnés à espérer toujours.
Et le cortége passa à côté de moi et s’enfonça dans l’atmosphère de l’horizon, à l’endroit où la surface arrondie de la planète se dérobe à la curiosité du regard humain.
Et pendant quelques instants je m’obstinai à vouloir comprendre ce mystère ; mais bientôt l’irrésistible Indifférence s’abattit sur moi, et j’en fus plus lourdement accablé qu’ils ne l’étaient eux-mêmes par leurs écrasantes Chimères.
Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose, 1869
Sous un grand ciel gris, dans une grande plaine poudreuse, sans chemins, sans gazon, sans un chardon, sans une ortie, je rencontrai plusieurs hommes qui marchaient courbés.
Chacun d’eux portait sur son dos une énorme Chimère, aussi lourde qu’un sac de farine ou de charbon, ou le fourniment d’un fantassin romain.
Mais la monstrueuse bête n’était pas un poids inerte ; au contraire, elle enveloppait et opprimait l’homme de ses muscles élastiques et puissants ; elle s’agrafait avec ses deux vastes griffes à la poitrine de sa monture ; et sa tête fabuleuse surmontait le front de l’homme, comme un de ces casques horribles par lesquels les anciens guerriers espéraient ajouter à la terreur de l’ennemi.
Je questionnai l’un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu’il n’en savait rien, ni lui, ni les autres ; mais qu’évidemment ils allaient quelque part, puisqu’ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher.
Chose curieuse à noter : aucun de ces voyageurs n’avait l’air irrité contre la bête féroce suspendue à son cou et collée à son dos ; on eût dit qu’il la considérait comme faisant partie de lui-même. Tous ces visages fatigués et sérieux ne témoignaient d’aucun désespoir ; sous la coupole spleenétique du ciel, les pieds plongés dans la poussière d’un sol aussi désolé que ce ciel, ils cheminaient avec la physionomie résignée de ceux qui sont condamnés à espérer toujours.
Et le cortége passa à côté de moi et s’enfonça dans l’atmosphère de l’horizon, à l’endroit où la surface arrondie de la planète se dérobe à la curiosité du regard humain.
Et pendant quelques instants je m’obstinai à vouloir comprendre ce mystère ; mais bientôt l’irrésistible Indifférence s’abattit sur moi, et j’en fus plus lourdement accablé qu’ils ne l’étaient eux-mêmes par leurs écrasantes Chimères.
Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose, 1869
Dernière modification par Victor le 15/06/2014 - 11:56:01, modifié 1 fois.
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Où croyez-vous voir un jugement de ma part
c'est vous même qui vous jugez avec votre propre regard
Puis question jugement je vous ai déjà dit plusieurs fois
Que je ne me prenais pas pour le Messie
Mon regard? Il est juste ironique
c'est vous même qui vous jugez avec votre propre regard
Puis question jugement je vous ai déjà dit plusieurs fois
Que je ne me prenais pas pour le Messie
Mon regard? Il est juste ironique
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Je préfère ma solitude que d'être une proie
Ce monde de vampires et de spéculateurs
Ils est déjà bien assez effrayant
Il ne faut pas lui donner l'occasion de s'agrandir
Ce monde de vampires et de spéculateurs
Ils est déjà bien assez effrayant
Il ne faut pas lui donner l'occasion de s'agrandir
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Sans doute ce que vous dites est vrainico17 a écrit :Si vous êtes une proie, vous êtes aussi une victime du système!Victor a écrit :Je préfère ma solitude que d'être une proie Ce monde de vampires et de spéculateurs
Ils est déjà bien assez effrayant Il ne faut pas lui donner l'occasion de s'agrandir
mais il peut y avoir pire et je ne ferais rien
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
L'amour et l'Internet
Non! je suis ailleurs et je ne suis pas vraiment ici avec vous
Pour moi vous me semblez vraiment une très lointaine anonyme
N'y aura-t-il jamais quelques choses de commun dans cette vie?
Qui nous rassemble tous les deux, cela dans un même lieu
je vous sais bien là sur le site, mais je vous sais aussi là bas
Dans une fiction lointaine celle qui me reste de vous-même
Etes-vous très belle madame? Monstrueusement belle
Comme tous les canons de la beauté contemporaine
Ou avez-vous ce léger petit défaut de presque rien du tout
Comme un léger zézaiement dans votre petite voix fluette
Avez vous les yeux, verts, bleus, noirs gris ou vairons
Vous restez un mystère et cela reste votre vrai charme
Sur le net, ils vendent aussi de la chair fraîche à l'étal
Au kilogramme, avec aussi marqué le poids de cette viande
Quelques considérations sur le niveau de vie, des connectés
Pas vraiment des sentiments; il n'y a que du prêt à consommer
Il y a dans toutes choses amoureuses, celles que j'ai écrites pour vous
Comme cette envie d'être heureux ensemble, cela sans regrets
Moi je vois dans toutes les femmes qui recherchent sur le net
Comme des marchandises, toutes prêtes à être consommées
Comment alors? Pouvoir vous dire tout l'amour du monde
Dans un monde qui est sans pudeur, ni sans restriction aucune
Sur le désir, le plaisir et sa consommation tarifées ou monnayable
Non! Moi! Je souffre! car je ne veux pas être une marchandise
Victor dans ses oeuvres
Non! je suis ailleurs et je ne suis pas vraiment ici avec vous
Pour moi vous me semblez vraiment une très lointaine anonyme
N'y aura-t-il jamais quelques choses de commun dans cette vie?
Qui nous rassemble tous les deux, cela dans un même lieu
je vous sais bien là sur le site, mais je vous sais aussi là bas
Dans une fiction lointaine celle qui me reste de vous-même
Etes-vous très belle madame? Monstrueusement belle
Comme tous les canons de la beauté contemporaine
Ou avez-vous ce léger petit défaut de presque rien du tout
Comme un léger zézaiement dans votre petite voix fluette
Avez vous les yeux, verts, bleus, noirs gris ou vairons
Vous restez un mystère et cela reste votre vrai charme
Sur le net, ils vendent aussi de la chair fraîche à l'étal
Au kilogramme, avec aussi marqué le poids de cette viande
Quelques considérations sur le niveau de vie, des connectés
Pas vraiment des sentiments; il n'y a que du prêt à consommer
Il y a dans toutes choses amoureuses, celles que j'ai écrites pour vous
Comme cette envie d'être heureux ensemble, cela sans regrets
Moi je vois dans toutes les femmes qui recherchent sur le net
Comme des marchandises, toutes prêtes à être consommées
Comment alors? Pouvoir vous dire tout l'amour du monde
Dans un monde qui est sans pudeur, ni sans restriction aucune
Sur le désir, le plaisir et sa consommation tarifées ou monnayable
Non! Moi! Je souffre! car je ne veux pas être une marchandise
Victor dans ses oeuvres
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Bohémiens en voyage
La tribu prophétique aux prunelles ardentes
Hier s’est mise en route, emportant ses petits
Sur son dos, ou livrant à leurs fiers appétits
Le trésor toujours prêt des mamelles pendantes.
Les hommes vont à pied sous leurs armes luisantes
Le long des chariots où les leurs sont blottis,
Promenant sur le ciel des yeux appesantis
Par le morne regret des chimères absentes.
Du fond de son réduit sablonneux, le grillon,
Les regardant passer, redouble sa chanson;
Cybèle, qui les aime, augmente ses verdures,
Fait couler le rocher et fleurir le désert
Devant ces voyageurs, pour lesquels est ouvert
L’empire familier des ténèbres futures.
Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal
La tribu prophétique aux prunelles ardentes
Hier s’est mise en route, emportant ses petits
Sur son dos, ou livrant à leurs fiers appétits
Le trésor toujours prêt des mamelles pendantes.
Les hommes vont à pied sous leurs armes luisantes
Le long des chariots où les leurs sont blottis,
Promenant sur le ciel des yeux appesantis
Par le morne regret des chimères absentes.
Du fond de son réduit sablonneux, le grillon,
Les regardant passer, redouble sa chanson;
Cybèle, qui les aime, augmente ses verdures,
Fait couler le rocher et fleurir le désert
Devant ces voyageurs, pour lesquels est ouvert
L’empire familier des ténèbres futures.
Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal
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- cisou9
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
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Hé Nico tu n'est pas Pinocchio !!! _______________
Hé Nico tu n'est pas Pinocchio !!! _______________
Un homme est heureux tant qu'il décide de l'être et nul ne peux l'en empêcher.
Alexandre Soljenitsyne.
Alexandre Soljenitsyne.
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Devenir son propre bourreau
une des définitions du piège chinois
une des définitions du piège chinois
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Posséder ? c'est vraiment une drôle d'idée,
il y a des choses que rien ne permet de posséder,
comme l'amour, le désir, la confiance, l'éternité
et j'en passe et des meilleures
il y a des choses que rien ne permet de posséder,
comme l'amour, le désir, la confiance, l'éternité
et j'en passe et des meilleures
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Si vous savez lire Baudelaire vous verrez que son rapport à la mort n'est pas si simple,nico17 a écrit :Et cet ennui!? Source évidente de sa maladie! Monsieur, vous n'êtes pas un vieux boudoir plein de roses fanées! Boudiou, ne soyez plus obsédé et laissez donc cet orgueil de côté!
Ses poèmes sont truffés de mortes, de vampires et autres joyeusetés
Puis vous concernant vous radotez encore, du déjà vu....Toujours les mêmes insultes
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Peut être pas pour Baudelaire, mais pour un poète certainement
puis dans les origines de mon envie d'écrire il y a plus un poète comme Prévert
Qu'un gars compliqué comme Baudelaire
puis dans les origines de mon envie d'écrire il y a plus un poète comme Prévert
Qu'un gars compliqué comme Baudelaire
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
C'est vous qui voyez !
Puis Baudelaire et la métaphysique vous rigoler ou quoi?
Baudelaire n'est pas Nietzsche, juste un critique
Puis Baudelaire et la métaphysique vous rigoler ou quoi?
Baudelaire n'est pas Nietzsche, juste un critique
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Pour être dans le ton de mes propos
voici donc un poème de Jacques Prévert
ET DIEU CHASSA ADAM
Et Dieu chassa Adam à coups de canne à sucre
Et ce fut le premier rhum sur la terre
Et Adam et Eve trébuchèrent
dans les vignes du Seigneur
la sainte Trinité les traquait
mais ils s'obstinaient à chanter
d'une enfantine voix d'alphabet
Dieu et dieu quatre
Dieu et Dieu quatre
Et la sainte Trinité pleurait
Sur le triangle isocèle et sacré
un biangle isopoivre brillait
et l'éclipsait.
Jacques Prévert... Histoire et autres histoires
voici donc un poème de Jacques Prévert
ET DIEU CHASSA ADAM
Et Dieu chassa Adam à coups de canne à sucre
Et ce fut le premier rhum sur la terre
Et Adam et Eve trébuchèrent
dans les vignes du Seigneur
la sainte Trinité les traquait
mais ils s'obstinaient à chanter
d'une enfantine voix d'alphabet
Dieu et dieu quatre
Dieu et Dieu quatre
Et la sainte Trinité pleurait
Sur le triangle isocèle et sacré
un biangle isopoivre brillait
et l'éclipsait.
Jacques Prévert... Histoire et autres histoires
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