Enivrez vous ! Charles Baudelaire

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Al Tarf
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Al Tarf » 24/03/2013 - 21:28:40

Oui oui, les 4 saisons de VIVALDI ont des paroles !!! bravo à Nico 17 !!! :_salut:
En chaque vieux un jeune se demande ce qui s'est passé !

Victor
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 20/04/2013 - 12:30:52

A un passant

Mon cher enfant que j'ai vu dans ma vie errante,
Mon cher enfant, que, mon Dieu, tu me recueillis,
Moi-même pauvre ainsi que toi, purs comme lys,
Mon cher enfant que j'ai vu dans ma vie errante !

Et beau comme notre âme pure et transparente,
Mon cher enfant, grande vertu de moi, la rente,
De mon effort de charité, nous, fleurs de lys !
On te dit mort... Mort ou vivant, sois ma mémoire !

Et qu'on ne hurle donc plus que c'est de la gloire
Que je m'occupe, fou qu'il fallut et qu'il faut...
Petit ! mort ou vivant, qui fis vibrer mes fibres,

Quoi qu'en aient dit et dit tels imbéciles noirs
Compagnon qui ressuscitas les saints espoirs,
Va donc, vivant ou mort, dans les espaces libres !

Paul VERLAINE (1844-1896)
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !

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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 22/06/2013 - 13:43:17

L'autre

L'autre qu'on regarde de sa chaise
Tout en s'occupant de son assiette
Qui parle de choses que vous ignorez
Un autre monde et une autre vie

Il est le sujet de conversations
Sur les piliers du bar à vins
Sans doute a-t-il des rêves différents
Des enfants, une femme et un chat

Il doit aussi me regarder moi
En se posant les mêmes questions
Mais je ne sais pas comment il me voit
Et si son regard, il est bienveillant ou autre

Quand je me regarde dans le miroir !
Je sais bien que c'est encore moi que je vois
Car je connais tout de moi-même
Tous mes défauts et toutes mes qualités

Tandis que lui, cet autre il est bien là
Un irréductible inconnu et il me toise
Sans doute! Dois-je lui parler!
Bons Jours ça va chez vous ?

Un Poème de Totor
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 22/06/2013 - 18:44:42

Adieu

Oui, j’ai quitté ce port tranquille,
Ce port si longtemps appelé,
Où loin des ennuis de la ville,
Dans un loisir doux et facile,
Sans bruit mes jours auraient coulé.
J’ai quitté l’obscure vallée,
Le toit champêtre d’un ami ;
Loin des bocages de Bissy,
Ma muse, à regret exilée,
S’éloigne triste et désolée
Du séjour qu’elle avait choisi.
Nous n’irons plus dans les prairies,
Au premier rayon du matin,
Egarer, d’un pas incertain,
Nos poétiques rêveries.
Nous ne verrons plus le soleil,
Du haut des cimes d’Italie
Précipitant son char vermeil,
Semblable au père de la vie,
Rendre à la nature assoupie
Le premier éclat du réveil.
Nous ne goûterons plus votre ombre,
Vieux pins, l’honneur de ces forêts,
Vous n’entendrez plus nos secrets ;

Sous cette grotte humide et sombre
Nous ne chercherons plus le frais,
Et le soir, au temple rustique,
Quand la cloche mélancolique
Appellera tout le hameau,
Nous n’irons plus, à la prière,
Nous courber sur la simple pierre
Qui couvre un rustique tombeau.
Adieu, vallons; adieu, bocages ;
Lac azuré, rochers sauvages,
Bois touffus, tranquille séjour,
Séjour des heureux et des sages,
Je vous ai quittés sans retour.

Déjà ma barque fugitive
Au souffle des zéphyrs trompeurs,
S’éloigne à regret de la rive
Que n’offraient des dieux protecteurs.
J’affronte de nouveaux orages ;
Sans doute à de nouveaux naufrages
Mon frêle esquif est dévoué ,
Et pourtant à la fleur de l’âge,
Sur quels écueils, sur quels rivages
N’ai-je déjà pas échoué ?
Mais d’une plainte téméraire
Pourquoi fatiguer le destin ?
A peine au milieu du chemin,
Faut-il regarder en arrière ?
Mes lèvres à peine ont. goûté
Le calice amer de la vie,
Loin de moi je l’ai rejeté ;
Mais l’arrêt cruel est porté,
Il faut boire jusqu’à la lie !
Lorsque mes pas auront franchi
Les deux tiers de notre carrière,
Sous le poids d’une vie entière
Quand mes cheveux auront blanchi,
Je reviendrai du vieux Bissy
Visiter le toit solitaire
Où le ciel me garde un ami.
Dans quelque retraite profonde,
Sous les arbres par lui plantés,
Nous verrons couler comme l’onde
La fin de nos jours agités.
Là, sans crainte et sans espérance,
Sur notre orageuse existence,
Ramenés par le souvenir,
Jetant nos regards en arrière,
Nous mesurerons la carrière,
Qu’il aura fallu parcourir.

Tel un pilote octogénaire,
Du haut d’un rocher solitaire,
Le soir, tranquillement assis,
Laisse au loin égarer sa vue
Et contemple encor l’étendue
Des mers qu’il sillonna jadis.

Alphonse de Lamartine, Méditations poétiques
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 22/06/2013 - 19:46:11

La Pleine Lune ?
Est-ce que ça agit avec la météo ?
Marre de la Pluie....
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 22/06/2013 - 20:00:37

Rien compris! Désolé madame
Mais on ne fréquente pas le même monde
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 03/07/2013 - 15:15:52

Deux roses

Ce sont deux roses entre deux âges de la vie
Une rose qui est épanouie depuis peu de temps
Et une autre, celle là, elle a vécu plus longtemps
Elles illuminent ma vie et toutes deux me sourient

A l'origine elles sont toutes deux d’un beau jaune d'or
Mais en vieillissant, elles changent et elles bougent
La plus mûre est liserée d’une fine bordure rouge
Tandis que la plus jeune est jaune sans remord

Je les aime toutes les deux qui sont d'ages divers
Une femme mûre elle reste belle malgré le temps
Et une fleur fraîche, c’est avant tout celle du moment
Je sais des femmes mûres et des fleurs de mes hivers

Je ne saurais jamais entre elles choisir… Ho non ça non!
Entre la lumière tragique de cet amour toujours canon
Et la tendresse fragile donnée par cette fleur suave de l'été
Je ne sais que jamais, toutes celle là je ne les ai en moi rejetée

Le tragique quotidien dans une vie banale c'est bien de vieillir
Et d'accorder une place, à toutes sans jamais oser les cueillir
Je sais des fleurs éphémères et uniques qui meurent d’instants
Et des lumières prodigieuses qui nous viennent aux bons moments

Je vois deux roses différentes sous mes yeux de jardinier
Et je ne sais bien si je dois l'accepter ou bien les nier
J'aime la fragilité de ces deux roses qui fleurissent ici
Et à chacune, dans l’instant, je ne sais que leur dire merci

Totor dans ses oeuves

Image
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 14/07/2013 - 11:39:36

Automne malade

Automne malade et adoré
Tu mourras quand l'ouragan soufflera dans les roseraies
Quand il aura neigé
Dans les vergers

Pauvre automne
Meurs en blancheur et en richesse
De neige et de fruits mûrs
Au fond du ciel
Des éperviers planent
Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
Qui n'ont jamais aimé

Aux lisières lointaines
Les cerfs ont bramé

Et que j'aime ô saison que j'aime tes rumeurs
Les fruits tombant sans qu'on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
Les feuilles
Qu'on foule
Un train
Qui roule
La vie
S'écoule

Guillaume Apollinaire
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 13/08/2013 - 11:26:27

Étonnez-moi!

Pour croire encore faut il désirer
Notre société de consommation
Elle a tué les vrais désirs humains
Pour nous vendre du n'importe quoi

Il faudrait faire le jeûne des médias
Et aller tranquillement se ressourcer
Dans un ailleurs imprévu et imprévisible
Loin des marchands de certitudes

Je hais ce monde qui me vends
Des choses toutes prêtes à consommer
Notre monde crève de ses certitudes
Alors monsieur! étonnez moi encore

Totor dans ses œuvres
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 30/08/2013 - 13:22:44

Un grand classique ma version Le cancre

Le cancre

Le cancre, il est célébré par tous les poètes
Mais il agace beaucoup par ses fantaisies
Il y a certains profs qui l'aiment bien
Tandis que d'autres, ils le pensent incurable
D'une bêtise crasse, celle qui rends très modestes
Tous les précepteurs, tristes devant leurs ambitions
Le cancre, c'est est un poète qui reste sans ambitions
Il fait toutes ces erreurs, et elles vous font sourire
Il est toute innocence et il est tout fragile
Les bons élèves, ils le jalousent tous
Car pour quelques raisons inconnues, c'est le chouchou
Il surprend toujours le maître par ses réponses
Tout un monde, bizarre que le maître ne connaît pas
Mais avec l'âge le cancre disparaît dans le confort
Et il devient un homme ordinaire avec ses petits problèmes
Il est alors soit dans une société commerciale
Ou alors il se lance dans le monde politique
Demandez à tous nos hommes politiques
S'ils étaient de bons élèves quand ils étaient enfants
Certains, ils vous mentiront sans vergogne
Tandis que d'autres, ils vous montreront leurs cœurs

Totor dans ses œuvres
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 26/10/2013 - 13:13:49

La Pluie

La pluie est là, elle tombe sur nous sans fin
Avec ses gouttes, bien froides et incessantes
Et elle mouille tous nos vêtements protecteurs
Nous sommes de ces éponges qui se mouillent

Et cette pluie, elle est partout, de ça et de là
Elle crépite sur les arbres, sur le goudron noir
Quelques passants sous leurs parapluies ouverts,
Attendent la fin de cette averse, bien abondante

Quelques flaques se forment sur les trottoirs
Des chiens mouillés, passent en gémissant
La pluie a cette odeur acre de terre mouillée
Mais les chiens ont l'odeur de leurs existences

Les nuages déversent ainsi toute leurs humeurs
Le soleil reste caché, derrière le rideau de pluies
Sans doute verrons-nous un arc dans le ciel
La pluie cafardeuse continue encore un peu

Les gens de la terre, ils aiment cette pluie exécrable
Qui alimente en eaux, la terre qui nous nourrit
Mais j'attends encore la fin de ces averses froides
Je sais des soleils chauds, je sais aussi des averses

Totor dans ses oeuvres
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 27/10/2013 - 15:36:16

Rien! je ne regarde pas la cuisine mais l’œuvre
Dernière modification par Victor le 27/10/2013 - 15:37:32, modifié 1 fois.
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !

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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 14/11/2013 - 15:34:03

La chanson de Craonne hommage aux mutins de 1917

Paroles

Quand au bout d'huit jours, le r'pos terminé,
On va r'prendre les tranchées,
Notre place est si utile
Que sans nous on prend la pile.
Mais c'est bien fini, on en a assez,
Personn' ne veut plus marcher,
Et le cœur bien gros, comm' dans un sanglot
On dit adieu aux civ'lots.
Même sans tambour, même sans trompette,
On s'en va là haut en baissant la tête.

Refrain
Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu toutes les femmes.
C'est bien fini, c'est pour toujours,
De cette guerre infâme.
C'est à Craonne, sur le plateau,
Qu'on doit laisser sa peau
Car nous sommes tous condamnés
C'est nous les sacrifiés !

C'est malheureux d'voir sur les grands boul'vards
Tous ces gros qui font leur foire ;
Si pour eux la vie est rose,
Pour nous c'est pas la mêm' chose.
Au lieu de s'cacher, tous ces embusqués,
F'raient mieux d'monter aux tranchées
Pour défendr' leurs biens, car nous n'avons rien,
Nous autr's, les pauvr's purotins.
Tous les camarades sont enterrés là,
Pour défendr' les biens de ces messieurs-là.

au Refrain

Huit jours de tranchées, huit jours de souffrance,
Pourtant on a l'espérance
Que ce soir viendra la r'lève
Que nous attendons sans trêve.
Soudain, dans la nuit et dans le silence,
On voit quelqu'un qui s'avance,
C'est un officier de chasseurs à pied,
Qui vient pour nous remplacer.
Doucement dans l'ombre, sous la pluie qui tombe
Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes.

Refrain
Ceux qu'ont l'pognon, ceux-là r'viendront,
Car c'est pour eux qu'on crève.
Mais c'est fini, car les trouffions
Vont tous se mettre en grève.
Ce s'ra votre tour, messieurs les gros,
De monter sur l'plateau,
Car si vous voulez la guerre,
Payez-la de votre peau !
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !

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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 20/11/2013 - 10:11:18

HAMLET. - Le Monologue (Acte III scène 1)

Etre, ou ne pas être, c'est là la question.
Y a-t-il plus de noblesse d'âme à subir la fronde
et les flèches de la fortune outrageante,
ou bien à s'armer contre une mer de douleurs
et à l'arrêter par une révolte ?.

Mourir... dormir, rien de plus...
et dire que par ce sommeil nous mettons fin aux maux du coeur
et aux mille tortures naturelles qui sont le legs de la chair :
c'est là un dénouement qu'on doit souhaiter avec ferveur.
Mourir... dormir, dormir ! peut-être rêver ! Oui, là est l'embarras.

Car quels rêves peut-il nous venir dans ce sommeil de la mort,
quand nous sommes débarrassés de l'étreinte de cette vie ?.
Voilà qui doit nous arrêter.
C'est cette réflexion-là qui nous vaut la calamité d'une si longue existence.

Qui, en effet, voudrait supporter les flagellations, et les dédains du monde,
l'injure de l'oppresseur,l'humiliation de la pauvreté, les angoisses de l'amour méprisé,
les lenteurs de la loi, l'insolence du pouvoir,
et les rebuffades que le mérite résigné reçoit d'hommes indignes,
s'il pouvait en être quitte avec un simple poinçon ?.

Qui voudrait porter ces fardeaux, grogner et suer sous
une vie accablante, si la crainte de quelque chose après la mort,
de cette région inexplorée, d'où nul voyageur ne revient,
ne troublait la volonté,et ne nous faisait supporter les maux
que nous avons par peur de nous lancer dans ceux que nous ne connaissons pas ?.

Ainsi la conscience fait de nous tous des lâches ;
ainsi les couleurs natives de la résolution blêmissent
sous les pâles reflets de la pensée ;
ainsi les entreprises les plus énergiques et les plus importantes
se détournent de leur cours, à cette idée, et perdent le nom d'action...
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !

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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 21/11/2013 - 20:09:14

A qui parlez vous donc ? A des fantômes ?
Les deux derniers Posts que j'ai posté
Ils ne sont pas de moi, relisez les titres
je ne sais pas, a qui vous causez
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !

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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 21/11/2013 - 20:15:27

nico17 a écrit :Question: pourquoi Nietzsche rend intellectuellement irascible? :_grat2:


je pense que vous posez là une belle question Nietzsche est très mal traduit et beaucoup de cons en France en on fait un précurseur du nazisme à cause de la la notion de volonté de puissance alors qu'on pourrait traduire cette notion dune manière plus simple désir de changement...
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 21/11/2013 - 21:01:43

Dans surhomme Nietzche parle de dépasser l'humanité,
et de penser un homme sans Dieu et sans maitre
Où la morale vient de son humanité et pas d'une transcendance
Cela en opposition aux églises de cette époque,
Qui péchaient la soumission et l'obéissance
il a été très mal compris car beaucoup ont pensé à un super prédateur
dans la chaine de l'évolution... Darwin c'est de la même période historique
le darwinisme social était courant à cette époque (Voir Dalton)
Le surhomme est avant tout un être moral et responsable
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 22/11/2013 - 11:31:04

La transcendance c'est avant tout des concept qui échappent à notre réalité sociale,
comme la vérité , la justice, La beauté, Dieu etc...
Ce sont des concepts universels et qui dépassent les cultures
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 22/11/2013 - 19:04:31

Répondre à ça c'est résumer 3000 ans d'histoire religieuse
Satan sert souvent d'excuses et pas d'autres commentaires
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 22/11/2013 - 19:47:02

Ben vous connaissez le concept du bouc émissaire ?
Si notre monde est merdique, c'est bien la faute à Satan
ça rassure toujours de savoir que le coupable c'est un autre
Puis Les USA n'ont plus d'ennemis comme l' URSS
Al qedaa c'est de la rigolade
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 22/11/2013 - 20:10:11

nico17 a écrit :L'homme serait-il toujours le jouet d'une forme supérieure d'intelligence? :houla2:


Les hommes sont prêts à croire en un monde meilleur
alors intelligence supérieure ou pas
il est assez facile de les embrigader
si on promet
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 23/11/2013 - 15:00:58

Paysages d’hivers

Paysages blancs des hivers
Avec toute la neige vierge
Sur laquelle un silence
Des matins d’un hiver

Ce sont des pages blanches
Où nous rêvons d'écrire
Dans le froid de la neige
Des poèmes provisoires

Puis nous y allons dessus
Et nous laissons nos pas
Qui s’écrivent en creux
Sur les chemins de l’hiver

Victor dans ses œuvres
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par cisou9 » 23/11/2013 - 17:33:03

:_salut:
nico17 a écrit :Ah ce Victor, toujours aussi prévisible même dans le noir! :clapclap: :lol: :roi:

Il est près visible dans le noir.
Il a donc des feux de positions !!! :lol:
Un homme est heureux tant qu'il décide de l'être et nul ne peux l'en empêcher.
Alexandre Soljenitsyne.

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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 23/11/2013 - 17:56:04

Faut pas chercher je l'obsède
il ou elle ,croit que je lui parle la nuit
et il ou elle, me regarde dormir
Il y a des dingues partout
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire

Message par Victor » 27/11/2013 - 19:48:21

Quelqu'un marche sur ma tombe

Il y a quelqu'un qui marche sur ma tombe.
Si on ne peut pas être tranquille, même là !
Maintenant, c'est acquis, Dieu est facultatif,
pyramidal,pas trop volumineux. Ici, chacun a le sien en contre-bas.
J'observe un lac gelé où coule un lent soleil noir.
C'est sublime. Des chiens qui sont des loups
mais qui heureusement ne le savent pas, poursuivent mon passé.
J'ai enfin couché avec ma cousine, l'autre ne saurait tarder.
Quelqu'un marche sur ma tombe et ça m'irrite.
Mon éternel repos est troublé.
Ce n'est pas un pas d'enfant, je m'en régale.
Ce n'est pas le pas gauche et musical de l'amour sur le chemin du rendez-vous.
Cen'est pas le pas de celui qui va à la guerre ou qui en revient.
Je connais bien ce pas, et même ce qui distingue le pas
de celui qui s'en va défendre son petit fourniment d'idées,
son ciel ou sa terre ( et moins elle est sa réelle possession et plus il la défendra ),
du pas abject et mal sonore du mercenaire.
Ce n'est pas le pas du savant ou du philosophe à la poursuite solitaire des idées.
C'est le pas veule, de l'homme émasculé de sa spécificité d'homme,
l'homme qui fait entrer des hommes dans son calcul.
Celui qui dit à celui-là : il m'en faut quinze cents, là,
faites le ramassage à l'aube,avec les autocars de la ligne 7.
Si vous n'avez plus de Portugais, mettez-moi des Arabes.
Il y a quelqu'un qui marche sur ma tombe.
Le coq a relevé sa crête et lance son appel stupide et sans
objet. Dans le tiroir, le couteau qui va lui trancher la gorge
comme une poignée de joncs est prêt,
le coq est blasphémé, et la poule picore mécaniquement des grains
de pas grand-chose entre deux phrases.
Il y a un lycéen qui entre dans mon poème.
-Salut, jeune homme, tiens prends ça, ça, si !
N'hésite pas, je l'ai mis de côté durant ma vie pour toi.
Je t'attendais, ne me remercie pas.
Il y a une lave qui coule de mon oeil gauche
et quelqu'un qui marche sur ma tombe,
quelqu'un d'inopportun, qui par sa présence
m'offense profondément, jusque sous la terre.
On ne devrait laisser entrer dans les cimetières que les enfants,
les amoureux ou les orages, car rien ne m'est désormais meilleur
que boire la pluie mêlée d'éclairs, sans lèvres et sans regard.

Jean-Pierre Rosnay
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