Et personne ne se demande pourquoi il y a eu un changement climatique il y a 12000 ans (et avant aussi, très souvent).
Et personne ne se demande si les probabilités et les chiffres indiqués dans cet article ont une valeur comparative quelconque...
Bonsoir,
je ne vais pas encore me lancer dans une logorrhée anti-giec&corporate, ayant déjà tout dit il y a longtemps.
La seule certitude qu'on a c'est que " l'empreinte " (au sens large) de l'homme sur la planète a des conséquences absolument imprévisibles, et personne n'est capable d'offrir des prédictions.
Au pire, l'humanité arrivera très bien à s'éradiquer toute seule avec ses propres problèmes (ressources, surpopulation, maladies et guerres). Au mieux, ça périclitera sans trop rien changer.
Mais de là à dire que mère Gaïa va se taper la grosse colère, là on touche pour de vrai à la superstition.
La planète, comme toujours, va s'adapter à son rythme lent de grosse machine inertielle, et les fracas écologiques dignes de 2012 avec des changements drastiques et brutaux de type métastables, bon, sérieux...
C'est comme se retrouver dans une pièce et lâcher un gros pet bien foireux (désolé, Isabelle, c'est pour l'exemple).
Ca va puer graver, tout le monde va vous en vouloir, mais la maison ne va pas se mettre en colère et transformer "par un changement radical et brutal, qui a effrayé quelques chercheurs" l'air en un aérogel qui va vous neutraliser dans vos propres odeurs...
Bien sûr que la solution serait de limiter la surpopulation (car la place manque), d'essayer d'utiliser de l'énergie renouvelable (car le pétrole, c'est comme le compte en banque : quand y'en a plus, y'en a plus), de préserver la nature (car de la verdure sera toujours plus belle que du béton) ... mais tout ceci n'est juste qu'une simple logique rationnelle qu'une population éberluée par des croyances politiques sans cesse mouvante a tout simplement oubliée.
Je rejoins les écolos et les défenseurs de la nature, quand à l'idée de préserver la beauté sauvage de la planète, mais je partage pas leur djihadisme anti-humanité. Je préfère simplement dire que j'apprécierais plus de vivre dans un tel monde.
Et je le pense sans avoir la peur du quelconque couperet d'une entité "nature" au dessus de la tête.
Et si on attendait tous, maintenant, le 21 décembre ?
(je suis sorti ... pataper !)