Bonjour
"Ces images mentales sont-elles nécessaires pour comprendre le sens des mots ? Ou ne sont-elles au contraire qu'une conséquence indirecte du traitement du langage dans notre cerveau, comme si notre système nerveux se préparait, par réflexe, à la situation évoquée par le mot entendu ou lu ?"....Dit l’article.
Oserais-je imaginer que la réponse se trouve dans la deuxième question ?
-Notre perception d’une pomme, par ex, n’est pas juste fondée sur l’intégration de la forme et de sa couleur, ainsi que sur ses autres caracteristiques visuelles, mais aussi sur l’intégration de ces informations avec celles stockées en mémoire sur l’objet et l’expérience que nous en avons, ainsi que la signification présente, passée et à venir qu’elle a pour nous.
Notre introspection n’est pas toujours fondée. Par définition, nous n’avons pas accès à nos processus inconscients -mais cela ne nous empêche pas de nous raconter des histoires à leur sujet. Lorsque nous cherchons à expliquer nos actes, nous inventons souvent toutes sortes d’explications après coup, sans nous rendre compte de nos vraies motivations inconscientes.
NB -L’idée selon laquelle nous saisissons bien ce qu’il est et ce qu’il fait notre cerveau est une pure fantaisie, même si elle est justifiée par le fait que nous en savons toujours plus que l’année précédente, et plus, bien plus qu’il y a dix ans. Toutefois, des problèmes qui semblent intolérablement mystérieux et insupportablement difficiles pourraient être résolus par la biologie. La question n’est pas de savoir s’ils le seront, mais quand.