Bonjour
Le volume, ou dimension du cerveau, même référé au poids des animaux, ne détermine pas leur capacité, ou abstraction mentale ! Il n’est qu’un indice très approximatif, voire grossier, de la capacité cognitive. Ce qui détermine la capacité mentale, n’est d’autre que le réseau ou câblage neurosynaptique de l’encéphale ainsi que la structure du cortex cérébral et types de neurones.
Comme nous fait pertinemment bien remarquer Stanislas Dehaene,
" l’animal ne peut rapporter ses pensées conscientes -mais cela n’implique pas qu’il en soit dépourvu. Notre planète est peuplée d’une extraordinaire diversité d’espèces animales : predateurs patients et attentifs (guépard, aigle, murène), habiles navigateurs (oies, éléphants), joueurs malicieux (chat, loutre), puissant esprits capables de résoudre des problèmes nouveaux (pie, poulpe), génies de l’imitation vocale (perroquet gris du Gabon), champions de la vie en société (loup, chauve-souris)….Je serais bien surpris qu’aucun d’entre eux ne ressente la moindre expérience consciente".
NB : Quoi qu’on dise, en déplaise aux créationnistes, un homme n’est pas mieux réussi qu’un éléphant, pas plus qu’une pieuvre, un canard ou toute autre espèce animale. Il est uniquement adapté à une forme d’existence, au terme d’une histoire, ou parcours, différente ! Ni plus ni moins….