Ce genre d'étude ma fait toujours rigoler en même temps que je le déplore.
Ou l'art d'enfoncer des portes ouvertes.
L'insomnie peut se traiter ponctuellement avec un somnifère mais on s'y habitue si vite qu'on a ensuite un sommeil de mauvaise qualité.
A éviter, donc. Tout le monde le sait.
Les bouffées de chaleur c'est une vraie vacherie au moment de la ménopause (j'en sais quelque chose) et il y a un remède simple : le THS (traitement hormonal substitutif) qui, si prescrit par un médecin compétent capable de le doser correctement, va régler la question. L'inconvénient du THS c'est de devoir être suivi tout le reste de l'existence.
Bien dosé, cela peut peut aussi éviter l'ostéoporose.
Une autre piste que les chercheurs n'ont pas suivi c'est de prescrire un THS pour transsexuels femme -> homme, les hommes n'étant pas sujets (et pour cause) aux bouffées de chaleur de la ménopause.
Les transsexuelles homme -> femme rencontrent ce problème bien avant la chirurgie, en même temps que d'autres liés au traitement anti-androgénique. Il faut alors définir un traitement hormonal approprié, et tous les cas sont différents.
On mesure l'importance cruciale du suivi par un endocrinologue compétent.
Une fois évacuée la question hormonale, il peut encore y avoir pas mal de causes à l'insomnie et à ma connaissance la meilleure façon de bien dormir est de pratiquer une activité sportive régulière et de manger léger le soir.
C'est mieux que tous les médicaments.
La fatigue physique est favorable au sommeil, la fatigue nerveuse est favorable à l'insomnie.
Quand j'étais en prépa, avec une charge de travail énorme, j'avais résolu un problème d'insomnie de façon radicale avec un bouquin de Marcel Proust. Je n'avais jamais pu lire plus de deux pages sans piquer du nez.
Les "Jeunes filles en fleur", je recommande.
Cela doit marcher avec pas mal d'autres auteurs réputés "géniaux", la Littérature française n'en manque pas.
L'étude ne précise pas non plus qu'il est naturel de moins dormir en prenant de l'âge (encore une porte ouverte) ce qui n'induit pas un sommeil de mauvaise qualité.
Je fais des jaloux avec ma faculté de pouvoir m'endormir en quelques secondes, n'importe où et n'importe quand, et de me réveiller aussi facilement, prête à repartir pour un autre cycle d'activité. Un THS bien dosé par le meilleur endocrinologue de Paris m'a libérée des bouffées de chaleur, que je retrouve parfois quand j'ai été négligente.
(une bonne cuite fait aussi dormir mais l'étude ne le recommande pas)