[News] Les soins infirmiers offerts à la mère s’inscrivent dans l’ADN de son bébé

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Isabelle
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[News] Les soins infirmiers offerts à la mère s’inscrivent dans l’ADN de son bébé

Message par Isabelle » 08/05/2018 - 12:00:27

Des traces encore visibles une trentaine d’années plus tard proviennent d’expériences agréables vécues en tout début de vie Les chercheurs savent depuis de nombreuses années que l’adversité vécue en début de vie peut modifier le fonctionnement de certains gènes. En effet, tel un gradateur d’éclairage, l’environnement peut régler l’activité génétique à la hausse ou à la baisse. La discipline qui étudie ces mécanismes est l’épigénétique. Les chercheurs n’a...

Noxx
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Re: [News] Les soins infirmiers offerts à la mère s’inscrivent dans l’ADN de son bébé

Message par Noxx » 08/05/2018 - 20:36:25

Bref, les soins infirmiers n'ont eu aucun effet particulier sur les enfants devenus adultes, mais sur la méthylation de l'ADN d'un sous-groupe (lequel ?). Bien sûr cela ne peut provenir que de ces soins infirmiers donnés à domicile 27 ans plut tôt. Cela ne peut être autre chose avec un protocole aussi solide, même si on connaît encore si peu de chose sur l'épigénétique. [Mode ironique off]

Pendesinialessandro
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Re: [News] Les soins infirmiers offerts à la mère s’inscrivent dans l’ADN de son bébé

Message par Pendesinialessandro » 09/05/2018 - 2:35:46

Bonjour
L’inné ne semble effectivement pas dominer la construction du cerveau. Le patrimoine génétique du petit ver Caenorhabitis elegans contient 20.500 gènes, juste un peu moins que les 20.800 gènes de l’homme. Or ce petit ver possède 302 neurones et l’homme 86 milliards ! Ce sont dont bien les capacités des neurones à se connecter et non pas le nombre et l'influence des gènes qui peuvent expliquer la variabilité étonnante des capacités mentales et cognitives de l’homme. :non:

NB : Aussi important qu’ils soient, les gènes normalement contribuent plus à la détermination des traits de personnalité qu’ils ne la dictent. Et c’est très rare qu’un seul gène puisse contrôler une quelconque fonction cérébrale aussi complexe que celles utilisées dans un comportement ou une activité mentale. Le fait que l’élimination d’un gène puisse entraîner une perte de mémoire,par exemple ne signifie pas pour autant que celle-ci est due uniquement à ce gène.

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