[News] La dépression saisonnière : les risques de l'autodiagnostic
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[News] La dépression saisonnière : les risques de l'autodiagnostic
Si en Europe et notamment en France, nous connaissons une météo clémente et des jours printaniers en ce moment, au Québec le froid persiste d'où le risque de dépression saisonnière. L’hiver québécois perdure. Si vous commencez à perdre espoir de voir réapparaître le soleil et le barbecue, vous faites partie de la majorité. Mais si vous avez de la difficulté à mener vos activités habituelles, vous êtes peut-être de ces personnes atteintes de dépression saisonnière : dans le...
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Re: [News] La dépression saisonnière : les risques de l'autodiagnostic
Bonjour
Une petite precision : quand on parle du DSM il ne faut pas oublier d’y ajouter “5” ce qui donne DSM5, qui est la dernière publication de ce Manuel (2013).
Il aurait été interessant demander au prof. et psychiatre Pierre Gagné, qui connaît bien cette branche sur la détresse psychologique, ce qu’il pense de cette nouvelle publication et, surtout, s’il la trouve scientifiquement pertinente !
N.B. -La dépression ne correspond pas à un seul type d’état clinique, le même traitement ne marche pas chez tous les gens déprimés.Elle est, très souvent, la résultante d’une incapacité à donner une réponse adaptative appropriée à un stress de longue durée.
Les médicaments peuvent induire des changements adaptatifs dans les circuits neuronaux ou les mettre dans un état favorisant l’adaptation et l’apprentissage. Mais rien ne garantit que le cerveau, laissé à lui-même, apprendra les bonnes choses. L’itinéraire pharmacologique qui mène au rétablissement sera probablement mieux suivi avec une personne capable de comprendre non seulement les médicaments ou la personne, mais le médicament, la personne et la situation vécue par le patient. Les assurances maladies peuvent ne pas aimer, mais le médicament, le thérapeute et le patient sont les partenaires d’un ajustement synaptique appelé « thérapie », le premier attaquant le problème à la base, le deuxième s’y penchant de l’extérieur, et le dernier ajustant son soi synaptique.
Une petite precision : quand on parle du DSM il ne faut pas oublier d’y ajouter “5” ce qui donne DSM5, qui est la dernière publication de ce Manuel (2013).
Il aurait été interessant demander au prof. et psychiatre Pierre Gagné, qui connaît bien cette branche sur la détresse psychologique, ce qu’il pense de cette nouvelle publication et, surtout, s’il la trouve scientifiquement pertinente !
N.B. -La dépression ne correspond pas à un seul type d’état clinique, le même traitement ne marche pas chez tous les gens déprimés.Elle est, très souvent, la résultante d’une incapacité à donner une réponse adaptative appropriée à un stress de longue durée.
Les médicaments peuvent induire des changements adaptatifs dans les circuits neuronaux ou les mettre dans un état favorisant l’adaptation et l’apprentissage. Mais rien ne garantit que le cerveau, laissé à lui-même, apprendra les bonnes choses. L’itinéraire pharmacologique qui mène au rétablissement sera probablement mieux suivi avec une personne capable de comprendre non seulement les médicaments ou la personne, mais le médicament, la personne et la situation vécue par le patient. Les assurances maladies peuvent ne pas aimer, mais le médicament, le thérapeute et le patient sont les partenaires d’un ajustement synaptique appelé « thérapie », le premier attaquant le problème à la base, le deuxième s’y penchant de l’extérieur, et le dernier ajustant son soi synaptique.