[News] Mieux maîtriser la turbulence: première observation d'événements singuliers de dissipation de l'énergie
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[News] Mieux maîtriser la turbulence: première observation d'événements singuliers de dissipation de l'énergie
Des chercheurs du CEA et du CNRS ont développé une nouvelle approche expérimentale qui permet d'étudier la dissipation d'énergie au sein des mouvements turbulents dans un liquide visqueux. Dans leur expérience, décrite dans Nature Communications le 31 août, l'équipe scientifique montre la présence, à petite échelle, de plusieurs types d'événements rares, mais intenses, de dissipation d'énergie par un processus indépendant de la viscosité.
La maîtrise de la dissipation d'é...
Re: [News] Mieux maîtriser la turbulence: première observation d'événements singuliers de dissipation de l'énergie
Curieusement ça me rappelle cette expérience du Lycée où le prof essayait de démontrer l'équivalent entre les joules et les calories, bref une expérience qui marchait mal, mais on savait une fois pour toute que 4,18 joules sont égaux à 1 calorie, soit la quantité de chaleur pour augmenter d'un degré Celsius une quantité d'un litre d'eau, je ne me rappelle plus exactement les valeurs de l'expérience qui est assez difficile à réaliser dans de bonnes conditions
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: [News] Mieux maîtriser la turbulence: première observation d'événements singuliers de dissipation de l'énergie
Ca me fait penser aux expériences informatiques du Jeu de la Vie, et aux automates cellulaires de Wolfram. La découverte d'émergences imprévisibles dans des comportements complètement déterministes de règles sur des valeurs tout à fait discrètes, ou descriptibles par des mathématiques discrètes.
En simulations informatiques sur des règles et des conditions initiales explorées systématiquement, la zone d'apparitions de singularités devient vite importante par rapport à l'espace occupé par les comportements réguliers, dès qu'on monte un peu en complexité. Et le seuil d'apparition de ces comportements singuliers est étonnamment bas: il apparaît dans des systèmes très peu complexes.
Peut-être que notre univers technologique humain constitué presque uniquement sur la base de règles à comportements réguliers, serait vite ramené à des oasis de régularités dans une mer d'émergences diverses, si on considérait toutes les règles possibles. Les systèmes biologiques semblent explorer et exploiter au mieux ces zones de répétitivité et d'attracteurs. Par contre, en physique, par exemple dans l'étude des climats et perturbations météo, il semblerait que la sélection des comportements "viables" se fasse moins "intelligemment": ça passe ou ça casse. Si on est encore là, c'est que tous les comportements apparus statistiquement l'ont permis.
Les concepts d'émergence paraissent devenir de plus en plus précis et devraient aider à prévoir, sans qu'on comprenne forcément le détail trop fourmillant du déroulement des preuves et des expériences.
L'intéressant dans l'article est aussi l'allusion aux propositions de classement de ces singularités ou évènements extrêmes (front, spirales, jets et points de rebroussement). Cela montre un peu l'étrangeté apparente de ces comportements d'auto-organisation.
En simulations informatiques sur des règles et des conditions initiales explorées systématiquement, la zone d'apparitions de singularités devient vite importante par rapport à l'espace occupé par les comportements réguliers, dès qu'on monte un peu en complexité. Et le seuil d'apparition de ces comportements singuliers est étonnamment bas: il apparaît dans des systèmes très peu complexes.
Peut-être que notre univers technologique humain constitué presque uniquement sur la base de règles à comportements réguliers, serait vite ramené à des oasis de régularités dans une mer d'émergences diverses, si on considérait toutes les règles possibles. Les systèmes biologiques semblent explorer et exploiter au mieux ces zones de répétitivité et d'attracteurs. Par contre, en physique, par exemple dans l'étude des climats et perturbations météo, il semblerait que la sélection des comportements "viables" se fasse moins "intelligemment": ça passe ou ça casse. Si on est encore là, c'est que tous les comportements apparus statistiquement l'ont permis.
Les concepts d'émergence paraissent devenir de plus en plus précis et devraient aider à prévoir, sans qu'on comprenne forcément le détail trop fourmillant du déroulement des preuves et des expériences.
L'intéressant dans l'article est aussi l'allusion aux propositions de classement de ces singularités ou évènements extrêmes (front, spirales, jets et points de rebroussement). Cela montre un peu l'étrangeté apparente de ces comportements d'auto-organisation.
pourquoi pas?