Sedrft:
La question que tu soulèves au sujet de la détéction radar des modifications aérologiques dues aux turbulences du passage d'un avion est tout a fait pertinente.
La technologie actuelle en matière d'émetteur radar de recherche aviation se décompose en 4 types d'émetteurs. (je simplifie et j'omets volontairement les radars anti aériens en bande X, L, J ou LADAR ou encore asservis éléctro-optiquement...)
Les émetteurs Civils, utilisés pour le controle aérien:
Ceux-ci détectent la balise radio-émettrice de l'appareil en vol et décodent son transpondeur. Ils n'ont aucun retour sur la signature physique de l'appareil. Ils sont donc incapables d'obtenir un retour sur un appareil qui désactive sa balise, un B2 en phase de pénétration sur un objectif par exemple.
Les émetteurs militaires au sol:
Les stations radar militaires fixes ont été pendant longtemps composés d'une antenne unique, qui emet une forte onde dans une direction donnée et qui recoit l'echo, directement. La technologie a ensuite évolué d'abord en matière de puissance, puis en matière de nombre d'émettteurs, pour des raisons d'évolution de la menace, notamment en matière d'ICBM et d'IRBM par exemple (corps de rentrées MIRV de missiles stratégiques, satellites, etc...)
L'évolution ultime de cette technolgie est un radar a rideau de phase, qui se compose de millions d'émetteurs qui balaient éléctroniquement un secteur donné. Exemples: Cobra Dane à Sheyma. Antennes de système AEGIS sur les navires de guerre.
Les émetteurs embarqués, AWACS par exemple:
La encore, il s'agit d'antennes plates qui traquent le retour des cibles sur la Surface Equivalente Radar (SER). Ces radars sont de plus en plus servis éléctroniquement, assortis d'une fréquence de balayage relativement lente, ce qui permet de rester discret tout en maximisant les echos sur 360 degrés. Ces radars peuvent passer de bande recherche (mode global) en mode conduite de tir, ce qui permet le guidage d'armes a conduite radar, AIM-120 amraam par exemple. On obtient cet effet en concentrant les ondes de l'émetteur sur un demi degré ou moins, et cet impulsion maximise les echos.
Enfin, les radars embarqués sur les chasseurs:
Ceux-ci permettend plus ou moins les memes actions que les radars aéroportés, mais sont d'une puissance moindre.
Moralité:
Un radar détecte le retour physique de l'onde émise sur la surface d'un appareil volant, ou le retour radio émis par celui-ci. La détéction d'un changement dans l'aérologie me paraît autrement plus compliquée, car les ondes passent a travers l'air, meme si celui-ci est densifié ou compressé par de fortes variations de température ou de pression.
Contre exemple: les radars météos obtiennent un echo sur le retour des gouttes de pluies contenues par les nuages. Pourquoi ne pas pouvoir affiner la puissance pour rechercher l'echo d'une modification de la pression?
Conclusion: meme si c'était le cas, il faudrait, A: disposer d'une puissance énérgétique incroyable. B: trier entre toutes les modifications aérologiques dues au vent, a la pression, au soleil, etc. de celles produites par un avion. C: n'obtenant pas un retour radar sur l'avion lui même, il est inutile de le détécter puisqu'on ne pourra y verouiller une arme, ce qui est le but meme recherché par le radar.
Alors plausible? Peut-être. Mais utile, je ne sais pas.
(je vulgarise énormément et je résume autant que possible, il existe d'autres methodes comme les radars trans-horizon, type "NOSTRADAMUS" francais ou HAARP américain qui pourraient peut etre permettre ce genre de recherches, de meme que des radars météo ou LADAR (servis au laser).... je ne suis pas expert.)