La théorie du Tout... à la vision des expériences contemporaines

[Victor]

Une question pour bongo et autres grosses têtes de TS, si l'on réfléchit sur les équations de physique,
il n'y a qu'un observateur qui observe l'univers mettons un gars du genre Einstein
Puis il y a d'autres observateurs qui voient un univers différent de celui d'Einstein,
Le discours de l'un est différents de celui des autres,
pourtant nous sommes dans un univers où les descriptions, celles de la RG et celles de la MQ coexistent
Parce que l'univers possèdent une multitudes d'observateurs, notre monde ce n'est pas celui de la RG,ni celui de la MQ
mais ces deux concepts coexistent, l'idée d'observateur est très liée à l'idée de la matrice des objets observables,
mais fondamentalement en acceptant cette matrice de l'univers on reproduit des équations pour cet unique observateur,
en physique contemporaine on arrive à voir que les observateurs en quantiques
ils possèdent tous des temps différents donc des univers avec des histoires différentes,
Alors ma question, elle est très simple, la formulation d'une théorie unique du tout est-ce que ça tient encore la route?
Bref existe il encore un concept d'unité en physique

[bongo1981]

La physique a toujours été divisée en plusieurs catégories : mouvement des corps sur la terre, mouvement des corps dans l'espace, mouvement des corps chargés etc...

Ce n'est que récemment que la vision de la physique a changé, il n'y a pas une loi pour les corps sur terre, une autre pour les corps dans l'espace, une autre pour les corps chargés etc...

C'est de là qu'est né la physique, une façon objective de décrire les phénomènes visibles. La première révolution a commencé avec Galilée et Newton, obtenant les mêmes lois pour les corps sur terre et dans l'espace.

Aujourd'hui, nous aboutissons à deux grands domaines :
- la physique de l'infiniment grand régie par les lois de la relativité générale
- la physique de l'infiniment petit, régie par les lois de la mécanique quantique

Heureusement pour nous, quand la première loi intervient, la deuxième devient négligeable, quand c'est la deuxième qui intervient, c'est la première qui le devient.
Cependant il existe des conditions exceptionnelles où les deux doivent intervenir en même temps, comme par exemple :
- les premières fractions de secondes après le Big Bang
- à l'intérieur des trous noirs.

C'est pourquoi il doit exister une loi embrassant les deux à la fois pour décrire ces domaines.

[Victor]

Il doit exister une loi qui englobe les deux...
ça veut dire quoi ? je ne comprends pas
Cela ressemble à un truc qui a à voir avec de la foi
Einstein ne sera jamais mort avec son idée du grand Tout

[bongo1981]

C'est plutôt l'inverse.
Aujourd'hui, on ne sait pas formuler des lois incluant la gravitation dans le formalisme de la physique quantique. Intellectuellement ce n'est pas satisfaisant, ça n'a rien à voir avec la foi.

Imagine qu'on découvre une tribu d'Amérindiens, qui ont développé la spectroscopie, mais pas la gravitation. Par spectro, ils savent que les planètes dans le ciel sont fait des mêmes ingrédients que nous sur terre. Ils connaissent pas la gravitation :
- il y a une loi pour les objets qui tombent au sol : accélération = 9.81 m/s²
- il existe une loi pour les objets qui tournent autour de nos têtes : T²/a^3 = constante

Pourtant... cela s'applique aux mêmes objets... il doit exister une loi unique qui gouverne ces objets (la gravitation).

[Victor]

si c'est bien de la croyance,
l'idée d'une unification possible
ça ressemble à du Einstein
Avec cette idée d'un dieu créateur
Et surtout qu'il n'est pas pervers
Si ce monde que nous voyons
Il était fondamentalement chaotique

[bongo1981]

C'est la même croyance que Galilée qui disait que la nature s'exprime en langage mathématique.

[Victor]

cette idée, Gallillé l'avait reprise de Pythagore
et son idée d'harmonie du monde avec des nombres

[bongo1981]

Oui exact, à la différence près que Pythagore pensaient aux nombres naturels, alors que Galilée pensait que les lois de la nature s'écrivent en langage mathématique.