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Mise en évidence d’effets de couches dans le processus de quasi-fission : une étape essentielle pour la synthèse de nouveaux éléments super-lourds! Au cours d’une expérience réalisée auprès de l’accélérateur de l’Australian National University (Canberra, Australie), une collaboration franco-australienne (Irfu/DPhN Saclay, Ganil Caen, IPN Orsay, ANU Canberra) a pour la première fois identifié en numéro atomique Z jusqu’au plutonium (Z=94), et en masse A les fragments cr...

A part produire pas mal de saloperies radioactives, je vois mal l'intérêt qu'il peut y avoir à tenter de fabriquer des noyaux super-lourds qui ne survivent pas naturellement quand d'aventure une supernova les a produits.
Les "durées de vie" qui se mesurent en 10^-21s me posent aussi le problème conceptuel de la fiabilité de mesures aussi fines.
Bref on n'est plus là dans le domaine de la mesure mais dans celui du calcul et les incertitudes ne doivent pas être tristes.

Si des équipes de pointe, utilisant des appareillages de pointe, se livrent à de telles expériences, c'est qu'elles doivent quand même présenter un intérêt théorique, il n'est pas pensable que ce soit n'importe quoi.
L'article est hélas très évasif sur les objectifs poursuivis et cela me dérange.