Les Allemands ont toujours été les champions de la chimie et cela s'est aggravé avec les deux guerres mondiales à cause du blocus des ports exercé par la Royal Navy.
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Le procédé Fischer-Tropsch
En temps de guerre, les coûts de production importaient peu, le pétrole roumain s'étant fait rare après l'opération Tidal Wave le 1er août 1943 sur les installations de Ploiesti. Pour information, un char Tigre consommait
450 litres d'essence aux 100km, avec une vitesse opérationnelle de 18km/h. La Wehrmacht et la Waffen-SS perdirent plus de chars par panne d'essence ou panne mécanique que détruits au combat. Pour les T34 soviétiques, c'était le contraire.
En temps de paix, il est naturel de chercher une diminution des coûts de production de manière à rendre les carburants de synthèse compétitifs face à ceux obtenus à partir du pétrole, ce qui allège considérablement le fardeau des importations.
Et des carburants sans soufre, c'est encore mieux.
Cela ne diminuera pas des masses l'effet de serre lié au CO2 mais au moins il y aura moins d'oxydes de soufre dans l'atmosphère, et quand on aura cessé de tout polluer avec le diesel cela fera moins de pluies acides.
On a le droit de rêver...