[News] Parkinson : traiter les symptômes et la maladie

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Isabelle
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[News] Parkinson : traiter les symptômes et la maladie

Message par Isabelle » 29/09/2009 - 0:00:07

Deuxième cause de handicap d'origine neurologique chez les personnes âgées, la maladie de Parkinson touche près de 150 000 personnes en France. S’il existe des médicaments qui atténuent les symptômes de celle-ci, aucun n’a encore prouvé sa capacité à ralentir l’aggravation progressive et inexorable de la maladie. L’équipe de Olivier Rascol (CIC 9302 Inserm/CHU Toulouse), en collaboration avec celle de Warren Olanow (USA) et du laboratoire TEVA (Israël) vient de montrer dans l...

Baudouin Labrique
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Re: [News] Parkinson : traiter les symptômes et la maladie

Message par Baudouin Labrique » 03/10/2009 - 13:00:28

On pose presqu’exclusivement la piste comportementaliste ou médicamenteuse comme pouvant aider à l’accompagnement de tels maux et comme attendu, elle ne saurait pas vraiment être efficace en soi car elle ne s’occupe pas de ce qui est à la racine des maux et qu’offre la piste psychologique, qui est INCONTOURNABLE dans la survenance, notamment de cette maladie.

Le célèbre professeur Henri LABORIT qui avait écrit un célèbre livre « Inhibition de l'action » (Editions Masson Paris & Presses Universitaires de Montréal, 1980) expose la théorie psychosomatique
"(...) pour faire une infection ou une affection néoplasique [Ndlr :cancer], il ne suffit pas d'un contact avec un microbe ou un virus ou un irritant local chroniquement subi.
On a trop focalisé sur le microbe, le virus ou le toxique cancérogène et pas assez sur le sujet, sur son histoire passée et présente, ses rapports avec son environnement.
Les toxiques eux-mêmes doivent sans doute présenter une toxicité variable suivant le contexte et le statut social de l'individu qu'ils atteignent. (...)

Nous sommes les autres, c'est-à-dire que nous sommes devenus avec le temps ce que les autres - nos parents, les membres de notre famille, nos éducateurs - ont fait de nous, consciemment ou non.
Nous sommes donc toujours influencés, le plus souvent à notre insu, par les divers systèmes dont nous faisons partie."

Tout ce qui peut être diagnostiqué comme symptômes divers ou comme facteurs matériels possibles ne constitue que la face visible de l’iceberg ; c’est bien à l’image de cette médecine résolument et dogmatiquement symptomatique qui ne s’occupe de ce qui est en AVAL, alors qu’il faut ici aussi considérer ce qui est en AMONT.

C’est comme un jeu de dominos : il ne servira à rien à moyen terme de ne s’occuper que des manifestations en queue de liste car il faut s’occuper de ce qui a été à l’origine réelle des maux. La plupart des scientifiques modernes sont maintenant d’accord pour dire que l’origine des maladies est dans le stress oxydant ou oxydatif.

Mise à part les (coûteuses) pistes comportementaliste et allopathique mais qui ne résolvent rien en profondeur, est très efficace la piste (réellement) psychothérapeutique dans ce qu’elle intègre les neurosciences cognitives ou psychobiologie (qui font partie des sciences de la psychologie officielle).

En témoigne cette personne qui a livré en conférence le témoignage de son auto-guérison de la maladie de Parkinson grâce à ce type de psychothérapie :
"Diagnostiquée parkinsonienne, on la déclare condamnée. Elle ne se résigne pas et décide de se tourner vers des thérapies alternatives pour ne pas rentrer dans « l’engrenage de la chimie » et ne pas être rangée dans « le camp des malades » : « je me suis mise résolument du côté de la vie ! » déclare-t-elle au psychothérapeute qui l’accompagnera vers son autoguérison. Au vu des surprenantes analyses médicales qui en attestent, un médecin abasourdi écrit « l’hypothétique parkinson » "
Source : http://www.retrouversonnord.be/belva.htm

A méditer :

"Des études cliniques, effectuées sur des malades dont on a pu établir tous les antécédents biographiques, ont montré l’existence d’un rapport chronologique entre l’évolution de leur maladie et les événements retentissant sur leur vie affective. La situation qui précipite le sujet dans la maladie revêt pour ce malade une signification affective particulière, parce qu’elle est liée à son passé ou à une problématique conflictuelle non résolue. C’est en raison de ces liens qu’elle a pour lui un effet de stress. "
(A. BECACHE– Psychologie Pathologique, p. 219 – Abrégés Masson).

"C'est la médecine tout entière qui doit s'ouvrir à la psychologie et devenir psychosomatique. Ou pour mieux dire, avec WEISS et ENGLISH : « Toute maladie relève à la fois de l'esprit et du corps et toute thérapeutique est, de ce fait, de la médecine psychosomatique. Lorsqu'on en sera dûment persuadé, le terme psychosomatique pourra disparaître, les données qu'il traduit étant désormais impliquées dans le terme médecine ». Mais pour cela il faut que tous les médecins et psychiatres soient authentiquement formés à la psychologie et aient renoncé au préjugé organiciste." (Marc-Alain Descamps (1992). Corps et psyché, p16).

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