[News] La variabilité de la réponse immunitaire expliquée par l’évolution des mouflons
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[News] La variabilité de la réponse immunitaire expliquée par l’évolution des mouflons
Une étude publiée dans Science du 29 octobre 2010 et menée par des chercheurs de l’Université de Princeton a permis de comprendre un peu mieux pourquoi certains individus tombent plus facilement malades que d’autres lorsqu’ils sont exposés à la même maladie. Le suivi durant 11 ans de mouflons sur l’île de Hirta isolée au large de l’Ecosse a permis aux scientifiques d’évaluer leur capacité de reproduction et de survie ainsi que l’état de leur système immunitaire. Les ...
- cisou9
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Re: [News] La variabilité de la réponse immunitaire expliquée par l’évolution des mouflons
les plus bas taux d’anticorps ont tendance à mourir plus tôt mais ont aussi plus de petits chaque année.
Évidement plus de petits donc ils sont épuisés
Un homme est heureux tant qu'il décide de l'être et nul ne peux l'en empêcher.
Alexandre Soljenitsyne.
Alexandre Soljenitsyne.
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Re: [News] La variabilité de la réponse immunitaire expliquée par l’évolution des mouflons
Il est déjà dehors !
Plus sérieusement, cela me rappelle des théories darwiniennes qui pensaient que la mortalité pourrait être une question de sélection naturelle, pour mettre en avant l'obligation de procréer rapidement car la vie est alors courte.
C'est peut-être tiré par les cheveux, mais cela pourrait expliquer pourquoi les lignées à espérance de vie plus faible ont plus de progéniture par rapport au nombre d'années de vie.
Une autre approche, plus rationnelle peut-être, consiste à faire de la sélection naturelle pure et dure : ainsi, une lignée à espérance de vie courte a moins de chance de se reproduire face à une lignée à espérance longue. Pour rester en compétition, les individus de la lignée courte sont sélectionnés parmi ceux ayant le plus de descendance, ce qui contrecarre l'espérance de vie plus limitée.
A contrario, l'espérance de vie longue n'a pas d'impact sur la progéniture. Au contraire, et comme le dit finalement Cisou dans sa boutade, procréer épuise plus que ne pas le faire. Ainsi, dans les lignées à espérance longue, les individus ayant le moins de procréation sont sélectionnés, car plus résistants dans cette catégorie de compétiteurs (à l'extrême, ceux qui n'ont aucune progéniture du tout, vivent peut-être plus vieux, mais sont éliminés à la mort ... ).
On se retrouve alors avec 2 stratégies de reproduction différentes, compétitives, mais qui subsistent ensemble.
Sacré Darwin, quand même !
Au fait, c'était quoi le sujet de l'article ?
Plus sérieusement, cela me rappelle des théories darwiniennes qui pensaient que la mortalité pourrait être une question de sélection naturelle, pour mettre en avant l'obligation de procréer rapidement car la vie est alors courte.
C'est peut-être tiré par les cheveux, mais cela pourrait expliquer pourquoi les lignées à espérance de vie plus faible ont plus de progéniture par rapport au nombre d'années de vie.
Une autre approche, plus rationnelle peut-être, consiste à faire de la sélection naturelle pure et dure : ainsi, une lignée à espérance de vie courte a moins de chance de se reproduire face à une lignée à espérance longue. Pour rester en compétition, les individus de la lignée courte sont sélectionnés parmi ceux ayant le plus de descendance, ce qui contrecarre l'espérance de vie plus limitée.
A contrario, l'espérance de vie longue n'a pas d'impact sur la progéniture. Au contraire, et comme le dit finalement Cisou dans sa boutade, procréer épuise plus que ne pas le faire. Ainsi, dans les lignées à espérance longue, les individus ayant le moins de procréation sont sélectionnés, car plus résistants dans cette catégorie de compétiteurs (à l'extrême, ceux qui n'ont aucune progéniture du tout, vivent peut-être plus vieux, mais sont éliminés à la mort ... ).
On se retrouve alors avec 2 stratégies de reproduction différentes, compétitives, mais qui subsistent ensemble.
Sacré Darwin, quand même !
Au fait, c'était quoi le sujet de l'article ?