[News] Sommeil paradoxal et formation de la mémoire
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[News] Sommeil paradoxal et formation de la mémoire
Depuis des décennies, les neuroscientifiques débattaient âprement de l’implication du sommeil paradoxal, phase où les rêves apparaissent, dans la formation de la mémoire.
Dans une étude publiée dans Science, des chercheurs de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas (Université McGill) et de l’Université de Berne montrent pour la première fois que le sommeil paradoxal joue ce rôle essentiel dans la consolidation de la mémoire — tout du moins chez des souris.
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Re: [News] Sommeil paradoxal et formation de la mémoire
Bonjour
De certaines études académiques (see Bernard Sablonnière Université de Lille) résulte qu’en une journée avec une activité cérébrale soutenue, le cerveau peut consommer jusqu’à 300 kilocalories en environ 16 heures d’éveil, alors que, pendant la nuit, sa consommation se réduit à 40 à 50 kilocalories pendant 8 heures. Les circuits fortement sollicités pendant la journée, notamment ceux de l’hippocampe et du cortex préfrontal, devront être rapidement restaurés. En effet, les protéines des synapses se dégradent et doivent être remplacées régulièrement. De même, les cellules gliales (qui aident les neurones à fonctionner), nécessitent du repos pour qu’elles puissent reconstituer leur réserve d’énergie. Ce qui fait qu’une privation prolongée de sommeil –notamment paradoxal- aboutira inévitablement à stresser les neurones, (pas uniquement ceux relatifs à la mémoire spatiale, comme dit l’article !) favorisant leur mort et à diminuer la capacité appelée neurogenèse qui a lieu lors du développement neuronal du cerveau chez l'embryon et l'enfant « neurogenèse primaire », mais aussi le développement neuronal chez l’adolescent et adulte « neurogenèse adulte »
De certaines études académiques (see Bernard Sablonnière Université de Lille) résulte qu’en une journée avec une activité cérébrale soutenue, le cerveau peut consommer jusqu’à 300 kilocalories en environ 16 heures d’éveil, alors que, pendant la nuit, sa consommation se réduit à 40 à 50 kilocalories pendant 8 heures. Les circuits fortement sollicités pendant la journée, notamment ceux de l’hippocampe et du cortex préfrontal, devront être rapidement restaurés. En effet, les protéines des synapses se dégradent et doivent être remplacées régulièrement. De même, les cellules gliales (qui aident les neurones à fonctionner), nécessitent du repos pour qu’elles puissent reconstituer leur réserve d’énergie. Ce qui fait qu’une privation prolongée de sommeil –notamment paradoxal- aboutira inévitablement à stresser les neurones, (pas uniquement ceux relatifs à la mémoire spatiale, comme dit l’article !) favorisant leur mort et à diminuer la capacité appelée neurogenèse qui a lieu lors du développement neuronal du cerveau chez l'embryon et l'enfant « neurogenèse primaire », mais aussi le développement neuronal chez l’adolescent et adulte « neurogenèse adulte »