[News] Stormblade Turbine: un nouveau design d'éolienne

Production, exploitation, stockage, etc...

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Adrien
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[News] Stormblade Turbine: un nouveau design d'éolienne

Message par Adrien » 05/08/2006 - 0:00:41

La compagnie britannique Stormblade Turbine développe un nouveau type d'éolienne qui devrait être plus efficace, moins bruyante et nécessiter moins de maintenance que la formule standard à trois pales. L'un des problèmes les plus importants des éoliennes actuelles se produit lorsque la vitesse du vent est supérieure à 27 m/s (97 km/h) : le rotor doit être arrêté, car un effet gyroscopique est alors créé dans l'arbre d'entraînement. Cette précession gyroscopique (propriét...
Dernière modification par Adrien le 08/08/2006 - 16:39:10, modifié 1 fois.

michael
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Message par michael » 05/08/2006 - 13:31:12

Je vais peut être dire une connerie mais le fait de "gommer" la circulation d'air dans les régions venteuses ne risque t-il pas d'avoir un effet sur le climat ? (dans le cas d'installation massive d'éolienne (ce qui n'est pas encore le cas... :( )).

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StarDreamer
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Message par StarDreamer » 07/08/2006 - 14:04:39

@michael: ce ne sont pas quelques turbines qui pourraient géner le climat qui s'étend sur 100km de haut. Pas de risques de ce côté.

@article: quels que soient les concepts d'éoliennes, je trouve cela vraiment horrible, et c'est super pour tuer un paysage : hélice ou pas, c'est une véritable verrue. Une horreur !
Le seul concept que je trouve intéressant est celui des éoliennes horizontales (comme Gual industries) qui ont un régime continu de 0 à 200 km/h et plus, sont simples mécaniquement, et peuvent se poser sur les toits des immeubles (pour les grand immeubles, et les tours, c'est l'idéal), sans gêner en quoi que ce soit le paysage. Et c'est bien moins cher que placer un système éolien vertical avec découpleur de vitesse, mécanismes de poursuite du vent, freins en cas de vent trop rapide et pylone gigantesque implanté sur des fondations aussi démesurées. Là ça revient cher !
Je ne comprends pas que le concept que je cite ne soit pas plus mis en avant, surtout pas les associations. C'est du pur délire.

aLEX_Be
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Quelqu'un pour m éclairer?

Message par aLEX_Be » 18/08/2006 - 13:33:00

Bonjour, je viens de découvrir ce site aujourd'hui et déja deux questions!
Concernant les futures Stormblade Turbine.

1. Comment ils font pour avoir un rendement supérieur a Betz? Betz prédit la puissance maximale qui peut etre tirée de la veine fluide passant a travers une surface (rotor). Il s'agit d'un bete bilan d'énergie (ou de quantité du mouvement, ca dépend du point de vue)! Donc soit ils se tompent completement, soit j ai du louper un épisode quelque part; dans ce dernier cas (plus probable ...) quelqu'un pourrait il m'expliquer ce que je semble ne pas avoir compris ... MERCI! :love:

2. Sur le photo-montage, il semble que l arriere de la turbine est un convergent. La non plus je ne comprends pas. Tout le monde veut mettre des divergents derriere (si réalisable techniquement et économiquement etc ...). En subsonique, l'effet recherché est le convergent-divergent (genre placer les eoliennes dans des canyons, vallées,...)! :non: ... de nouveau, si quelqu'un a une explication ... :siffle:

notes: l eolienne WARP essaye d'utiliser ce principe de convergent - divergent ... mais la non plus je ne suis pas d'accord ... une autre fois p-e!
allez voir le site de windpower.dk :sol:

marcel
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Message par marcel » 23/08/2006 - 21:01:46

Bonjour à tous.
Moi aussi je suis tout nouveau sur ce forum et j'en profite pour féliciter les gens qui s'occupent de ce site.

Pour en revenir à la question d' alex_Be je vais donner ma version de l'affaire.
La plupart du temps, les gens qui prétendent dépasser la limite (physique) de Betz déforment un peu la réalité.
Je suppose encore une fois que les gens de stormblade se basent sur les dimensions du rotor interne. En fait il faut prendre le diamètre maximal du carenage qui intervient forcément dans l'écoulement de l'air autour du rotor.
Dans d'autres cas comme une certaine "catavent" (le nom a changé depuis???) on faisait le même constat avec un rotor récupérant le vent issu de déflecteurs. Evidemment si on s'arrête à la surface du rotor on est vraiment loin des calculs effectués par ce pauvre Betz ...

Mais dans ce genre de machine, l'intérêt est justement de construire de rotors plus petits aux propriétés mécaniques meilleures (rigidité, précision des lignes, entretien ...).

Ah j'oubliais la question 2.
Il y a bien un divergent au centre (c'est lui qui augmente le diamètre de l'ensemble ...source de l'incompréhension sue la question 1). Le convergent à l'arrière est la pour éviter les turbulences directement à la sortie du rotor.

aLEX_Be
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Message par aLEX_Be » 24/08/2006 - 16:54:18

Merci !!! ;)
Je vais enfin pouvoir dormir en paix, car comme c etait presente j avais l impression d avoir passe les cinq dernieres annees de ma vie dans l ignorance la plus complete. :jap:

En ce qui concerne la deuxieme reponse, j aurais une autre question, mais je vais encore y reflechir un petit peu pour pas dire trop de betise d un coup.

J ai decouvert ce site il y a quelques jours et j ai vraiment l impression d avoir mene une vie dans l ignorance la plus complete ! ! ! Ca va changer!

Adrien, Michel, Freddd et certains autres sont ils des Dieux vivant ou des extra-terrestres omniscients? Ou alors ils lisent beaucoup? :eek2:
Alex -

La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder. [Victor Hugo]

MAUGIS
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Message par MAUGIS » 16/10/2006 - 21:01:50

Bonjour,

Connaissez-vous l'éolienne de Jean CARRE ?

Elle fonctionne depuis de nombreuses années dans toutes les configurations de vent, y compris avec des vents de plus de 100 km/h.

Voir ses explications ci-dessous.

Amicalement,

François MAUGIS.
=================================

CARRE Jean
26, rue Camelinat
89270 Mailly la Ville
FRANCE
Tél/Fax. (33)03 86 81 40 06
Email : [email protected]



RESUME :

Irrégulier en vitesse et en répartition selon les lieux et dans le temps selon les saisons, les jours, les heures, les instants ; d’une violence parfois catastrophique, turbulent de plus, souvent nul, le vent cumule tous les défauts.
Son énergie est cependant exploitable si le matériel de conversion n’amplifie pas ses tares.
Parmi les énergies naturelles l’énergie du vent a cependant le mérite d’être présent là où l’hydraulique est inexistant, au rendez vous avec les saisons de grandes consommations.
Mes travaux ont eu pour objet le meilleur emploi du vent tel que la nature nous l’offre, sa bonne exploitation dans ses vitesses les plus fréquentes sans qu’il soit utile d’arrêter la machine sous les vents les plus violents.
Le tout géré d’une manière totalement automatique et indépendante par des moyens simples excluant toutes possibilités d’erreurs ou d’avaries pouvant être provoquée par le vent.
Nous l’avons réalisé ! Un Aérogénérateur répondant à ces exigences existe. Vingt ans de bon fonctionnement atteste de cette réalité.

A ce jour, notre objet est de transmettre notre savoir et notre technologie.


SOMMAIRE.

AVANT TOUTE CHOSES LE VENT !

EXPLOITATION DU VENT, SES EXIGENCES !

AUTREMENT ! REALISE COMMENT ?

AUTREMENT !
D’où vient cette autre manière de penser ?
Un conditionnement, un vécu, des capacités pratiques.

DEVELOPPEMENT

ETAT DES TECHNIQUES.





AEROGENERATEURS AUTREMENT. (Les)

AVANT TOUTES CHOSES LE VENT ! Comment se présente-t-il à ceux
qui prétendent l’utiliser ?
A la surface de la terre ou de la mer, l’écoulement de l’air au contact immédiat de la surface est pratiquement nul. Pour une même situation isobarique, il s’accélère plus ou moins vite avec la hauteur au-dessus du sol selon la nature des surfaces. Collines boisées, forêts, falaises, pentes rapides, sont causes mécaniques créant turbulences et le freinant. Maïs et autres cultures modifiant l’humidité de l’air, en accroissent sa viscosité.
En plaine non boisée à cultures rases ou en mer, la viscosité demeure, créant un roulement de l’air à la surface. Les turbulences y sont certes moins graves, moins fréquentes, accidentelles mais toujours existantes.
Il demeure que la vitesse du vent, même au large en mer croit rapidement avec la hauteur. Nos marins ne portaient pas des voiles jusqu’à 55 mètres de hauteur pour le seul plaisir de déstabiliser leur navire !!
A terre, par temps ensoleillé, les couleurs des cultures et les passages de nuages modifiant les réceptions thermiques créent des courants verticaux terribles. Les fronts de vents précédents les averses en été m’apparaissent de ce type.
Ces dernières causes de turbulences existent aussi en mer.
Ces différentes données sont très connues de tous les pratiquants de vol sur engins légers, planeurs, U.L.M. et voiliers.
La vitesse du vent, son potentiel énergétique est très variable, parfois nul.
Dans le vent, la caractéristique la plus stable à court terne est sa direction !

Notre sujet n’est pas de faire une étude météorologique, d’autres sont plus savants et compétents que nous, mais de rappeler que les irrégularités d’écoulement du vent qui conditionne la fiabilité et le fonctionnement des aérogénérateurs apparaissent partout, plus ou moins fréquemment selon les lieux.. Leurs causes nombreuses et de configurations infinies et variées interférent entre elles rendant toutes modélisations d’écoulement du vent inconcevables, incertaines.
Il n’est pas possible de prévoir avec certitude même à moins de deux secondes les conséquences de ces multiples influences sur le comportement de l’écoulement de l’air pour la section à considérer.

Sur le lieu très turbulent où nous avons travaillé et expérimenté nos aérogénérateurs, nous avons fréquemment observé dans les limites de la surface balayée, des variations de la vitesse du vent allant couramment de 1 à 3, et de 3 à 1 en un tiers de seconde. Dans ce cas de figure, la régulation doit contrôler le pas des pales afin que l’énergie cinétique de l’hélice ne la transforme pas en hélice propulsive, éviter à l’hélice toute surcharge ou inversion de fonction.

Nous avons connu par observations et casses, que dans une surface balayée, l’écoulement du vent globalement positif, pouvait être localement négatif.

Pour son action la régulation doit donc obligatoirement prendre en compte l’effet du vent sur la totalité de la surface de l’hélice, l’utilisation d’une seule donnée anémomètrique risquant d’être fausse, non représentative.
Nos travaux ont porté uniquement sur l’utilisation du vent tel que la nature nous
l’offre.
Nous ne revendiquons aucune découverte fondamentale.


EXPLOITATION DU VENT, ses exigences.

POUR ETRE FIABLE, AVOIR LA POSSIBILITE DE S’AMORTIR, UN AEROGENRATEUR DOIT GERER TOUS CES FANTASMES DU VENT.

La limite de Betz basée sur V³ est une base de travail, mais la section intéressée se limite t’elle à la surface balayée ? Le dégagement au-dessus du sol peut faire varier cette donnée.
Nous ne contestons rien des données et sciences de bases, nous avons travaillé avec des bases connues de tous, notre travail a été de les réunir dans une réalisation homogène et fiable. Un défi jugé insensé par beaucoup, relevé par nous avec succès.

Afin de réaliser un rapport COUT/PRODUCTION/DUREE, faible, avoir UN RETOUR SUR INVESTISSEMENTS , UN AEROGENRATEUR DEVRA RESISTER AUX FANTASMES DU VENT, MEME LA OÙ ILS SONT EXCEPTIONNELS, EN INCORPORANT DE PLUS LES GRANDS PARAMETRES SUIVANTS :


1) UNE FORME D’HELICE CONCAVE présentée coté pression. En effet, le coefficient de pression varie selon la forme de l’ensemble de la surface du récepteur, il importe pour l’hélice de choisir et conserver la plus rationnelle : LA FORME CONCAVE.
La puissance est le produit d’une force (pression) par son déplacement. Celui ci est favorisé par l’élargissement de la section d’écoulement coté dépression obtenus par l’adoption de la forme concave, qui ne doit pas être altérée par des flexions intempestives des pâles incompatible de plus avec une régulation à pas variable.





Elle est le principe même du
fonctionnement des pananémones.

Exemple:
Les turbines Robinson de nos
anémomètres.












Elle doit être appliquée aux hélices éoliennes.

Cette forme est universellement utilisée sur les hélices marines, elles aussi régies par les lois de la mécanique des fluides incompressibles.



2) DES PALES DE LARGEUR SUFFISANTE. La portance d’un profil, croit avec l’angle d’incidence jusqu’aux environ de 15°. Compte tenu des vitesses de rotation exigées, pour l’obtention d’un rendement correct, il ne peut être de cette valeur risquant alors de se confondre et même dépasser le plan de déplacement. La résultante motrice serait alors faible ou nulle. (C’est la situation dans laquelle se mettent les aérogénérateurs utilisant le décrochement comme moyen ou complément de la régulation).
La résultante efficace croit avec la largeur des pales. L’angle d’incidence décroissant, la corde de profil de la pâle prend de l’angle par rapport au plan de déplacement, se rapproche de l’angle d’hélice dans le vent, améliorant de ce fait la résultante.
Il est évident qu’un aérogénérateur dont les pâles utilisent des angles d’incidences faibles sera plus que tout autre sensible aux perturbations du vent rappelées ci dessus.

3) UNE HAUTEUR AU-DESSUS DU SOL CORRECTE ! La vitesse du vent, la
puissance disponible, la qualité de l’écoulement s’accroissent très rapidement avec la hauteur
au-dessus du sol, les pylônes de ces machines doivent être élevés. Vu la viscosité au voisinage
du sol, les pales d’une hélice ne devraient pas évoluer à moins de cinquante mètres d’un
terrain nu. Pour les grandes machines, une hauteur de pylône de deux fois et demi le diamètre
de l’hélice serait rationnelle.
La régulation de l’hélice doit lui éviter tout dépassement de la pression
nominale, toutes inversions causant balancements. Ceci conditionne la possibilité et
l’économie de cette élévation de pylône.

A l’ensemble de ces problèmes présents en tous lieux, nous avons trouvé solutions.

AUTREMENT, REALISE COMMENT.

OUI, CE DEFI JUGE INSENCE PAR BEAUCOUP, NOUS L’AVONS RELEVE AVEC SUCCES.
Réaliser une machine fiable appliquant ces paramètres et d’autres moins conséquents, avec des moyens simples et au moindre coût, a été le seul but de nos travaux.

L’orientation des pales pour l’ensemble de l’hélice suit le vent instantanément, avec bien évidemment l’incidence nécessaire pour assurer la portance adéquate, variable avec la vitesse du vent et la puissance demandée.

Cet aérogénérateur n’est pas conçu pour décrocher aérodynamiquement, cela lui est inutile. Il évite de ce fait, pertes de production, turbulences, bruits et vibrations mécaniques qu’engendrent ces perturbations.

Vitesse de rotation, adaptation du pas des pales aux fluctuations fantasques du vent et de la charge, sont réalisées par des dispositifs remarquablement simples :

Ceci est géré automatiquement par en utilisant l’hélice elle même, de manière indépendante de facteurs externes, c’est à dire sans alimentation en énergie (ligne ou stockage), ni réseau réalisant la synchronisation et contrôlant la vitesse de rotation.

Pannes impossibles !!!

Après six mois d’évolution, cet aérogénérateur qui a été réalisé en huit mètres de diamètre selon une technologie convenant à de grandes réalisations, fonctionne depuis plus de vingt ans sans mise à l’arrêt par des vents compris entre 8 et 185 km/h.

Aucune défaillance face au vent ne s’est révélée.

Etonnant de fiabilité, cet aérogénérateur est visible en fonctionnement à notre adresse.

Son pylône, haut de 33 mètres, pour son implantation, n’a utilisé que 5 m3 de béton en sol impropre à scellement. En 20 ans, il n’a pas été procédé à de nouvelle tension.

Cette machine est apte à toutes utilisations, peut tourner à vide, en charge fractionnaire, à pleine charge si le vent est suffisant. Fonctionne à 50 HZ plus ou moins 3 HZ si autonome.

Ce matériel ainsi éprouvé peut être installé dans nos pays, dans les pays en voie de développement, les pays Africains qui plus que tout autres ont droit à du matériel sérieux et fiable.

Conçue pour utiliser le vent non des technologies, cette machine fait apparaître les AEROGENERATEURS AUTREMENT.



AUTREMENT, d’où vient cette autre manière de penser ?

Un conditionnement : Un vécu !

Jusqu’en 1949 les réseaux électriques dans notre campagne accordaient rarement des abonnements de plus du KW, les produits pétroliers étaient inexistants, rares. Ainsi, vers les années 1943 j’ai fait et vu faire les compléments énergétiques à la force physique.
Ce vécu m’a inculqué le sens pratique, l’importance d’une énergie disponible, d’où la nécessité de la performance.

Très peu d’école : Autodidacte !

Pour des raisons familiales et financières, j’ai très peu fréquenté l’école.
Il en découle un manque d’expérience relationnel personnel et pratique, par exemple la manière de s’exprimer sur le plan des sciences.
Etre autodidacte une tare ?
Un plus dans un certain sens, car l’école constitue souvent des oeillères qui encadre la manière de voir, de penser, ce qui est contraire à l’innovation.
A l’école du vent dès l’âge de huit ans, il a été mon mentor en dehors de toute
mode technologique.

Cet aérogénérateur a fait l’objet d’un contrat ANVAR (Agence Nationale à la Valorisation de la Recherche), d’un passage au CNEEL (Centre National d’Essais Eolien de Lannion), l’objet d’une Médaille d’Argent au Salon de l’Innovation de Genève.

Pour vivre et financer ces travaux, j’ai exécuté toute ma vie à la grande satisfaction de mes clients, la réalisation de pièces mécaniques et d’ensembles spéciaux le plus souvent de mon invention, conception, dessins, réalisation, mise en service, suivi.

Cette expérience professionnelle a très largement conditionné le SUCCES TECHNIQUE ABSOLU que j’ai obtenu dans mes réalisations éoliennes.

Faute de vivre du vent, j’ai vécu avec.

Cette étroitesse financière a fait que je n’ai jamais perdu de vue l’aspect primordial de toute exploitation : Coût / production / durée.

La réalisation que vous pouvez voir en fonctionnement n’est pas parfaite, loin de là ! Les plans mis à jours comportent des évolutions importantes, réduisant le coût, améliorant encore la fiabilité, doublant la production.








DEVELOPPEMENT.

Le développement de ce matériel s’est heurté à de nombreux obstacles. Beaucoup à ce jour ne sont plus d’actualité.

1) La nouveauté : Dans cet aérogénérateur rien n’a été fait comme dans les autres. Une période probatoire apparaissait nécessaire.
2) L’absence d’une équipe, l’homme de compétences universelles n’existe pas !
J’étais seul agissant
3) Le manque de moyens financiers. L’épuisement !
4) L’hostilité des Agences Publiques qui avaient pourtant mission de promouvoir les énergies renouvelables. (l’une m’a démoli car je ne lui avais pas demandé comment construire un aérogénérateur, un représentant de l’autre a affirmé en public, qu’une telle machine ne pouvait exister)
5) Le « DOGME » établi que le décrochement aérodynamique du profil de pâle était obligatoire, seul capable de réaliser ou assister la régulation, de limiter les efforts des situations hors modélisation non contrôlés par la régulation.


Les débouchés commerciaux se présentaient forts favorables. Une fuite ayant eu lieu, du CNEEL vers le Brésil, suite a un petit encart parut dans le Bulletin « N.E.I. » de Sao Paulo, 1.700 marques d’intérêts nous sont parvenues de la part d’entreprises composées de 3 à 3000 personnes.
D’autres contacts plus proches ont été noués

Notre épuisement ne nous a pas permit de donner suite. !

A ce jour, pour toutes entreprises financièrement capables, la route est libre !


ETAT DES TECHNIQUES :

Hors notre réalisation, à ce jour, le matériel commercialisé ne maîtrisant pas la dynamique du vent le subit.
Les pylônes bas et coûteux ne placent pas les hélices où est le vent.
Pour la même raison les hélices ne présentent pas les caractéristiques exigées pour obtenir des performances honnêtes.

En plus, aux dernières nouvelles, elles n’apparaissent pas fiables, elles trouvent avec difficultés des assureurs




P.S. Correspondre de préférence en langue Française. Merci
A ce jour, le n’ai pas de site Internet.

Franek
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Message par Franek » 07/11/2006 - 19:34:45

Bonjour, je suis nouveau sur ce forum.
Personnellement, je pense que le rendement par rapport à la surface de leur biniou est peut-être supérieur, mais avec une si petite surface, ça ne va pas aller bien loin... En plus, c'est absolument HIDEUX ! Au moins, les grands faucheux aux longs bras qui se font des signes sémaphoriques ont une certaine élégance... J'ai traversé des champs d'éoliennes en Allemagne et j'ai trouvé que ça agrémentait vraiment le paysage. Comme les moulins en Hollande... où l'on entretient des trucs en toile pour les touristes...
Bref, espérons qu'ils ne trouvent pas de capitaux pour leur turbo-éolienne !!!

Je vous lis, et je suis assez étonné par le niveau théorique de certains... Mais côté pratique, qui s'est construit une éolienne qui fonctionne ?

J'ai commencé à rassembler du matériel pour faire une petite "stato-éolienne" sur le modèle de Gual-industrie, et j'ai quelques questions :

- Je vais la faire d'un mètre de diamètre (les leurs font 4m et 8m), quelle puissance cela pourra-t-il fournir ?

- J'ai pris le dessin des profils des pales sur leur document PDF, comme c'est du vectoriel, j'ai pu agrandir sans aucune perte de qualité. MAIS : est-ce que ces profils sont bons ou sont-ils bidons ? J'aimerais votre avis car je n'y connais rien de rien en calcul de physique des fluides...

- En n'ayant qu'un mètre de diamètre, je suis tenté d'augmenter le rapport hauteur/diamètre pour moins perdre en surface. Est-ce que ça pose un autre problème que la rigidité des pales ?

Merci de vos avis éclairés
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Franek
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Message par Franek » 14/11/2006 - 13:31:09

Bon, j'ai eu contact avec Jean Carré, très ouvert et très sympa pour les explications techniques, mais pas de schéma ni de photo de ses éoliennes. Je n'arrive pas bien à me figurer à quoi elles ressemblent et comment fonctionne le système permettant une vitesse stabilisée par vent fort...
Je reste un peu sur ma faim de ce côté.
A part ça, on m'a dit grand mal de Gual industrie sur un autre forum, est-ce que quelqu'un en a vu tourner ou a des infos qui ne soient pas celles de leur site ? Merci... Jai déja fait mes plans sur le modèle de la leur et commencé à rassembler le matériel... alors ça m'inquiète un peu !
Merci et bon vent !
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MAUGIS
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Message par MAUGIS » 14/11/2006 - 15:39:57

Je suis très heureux qu'un contact ait pu être pris avec Mr. Carre.
Comme Farek, je n'ai vu ni les plans ni le prototype. Si quelqu'un habite dans sa région, merci de nous dire ce qu'il a vu et ce qu'il en pense.

Je voudrais maintenant vous parler d'un tout autre projet, il s'agit de la centrale à vortex atmosphérique, une tour solaire très particulière et beaucoup plus puissante en théorie que la plus puissante des éolienne (on atteindrait plusieurs centaines de MW).
Je serais heureux d'en parler sur ce forum s'il y a des questions sur le sujet.

Franek
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Message par Franek » 22/11/2006 - 18:35:38

Oui, ça m'intéresse, de quoi s'agit-il ? Tu peux en dire un peu plus ?

Personnellement, je m'intéresse surtout à ce qui est à la portée d'un bon bricoleur... à une dimension humaine, voire individelle...
C'est marrant, mais j'avais imaginé et dessiné une tour éolienne solaire comme celles dont j'ai entendu parler ici (les tours de 900m de haut, etc.) ... mais il y a plus de 10 ans... et ça me paraissait complètement délirant. C'était un projet de scénario de BD où on réutilisait les tours de refroidissement des centrales nucléaires en ajoutant des hectares de serres tout au tour pour créer un courant d'air chaud... Bon, ça n'aurait pas été assez haut... Mais l'idée y était... en 1990.
Edit : Bon... j'ai vu que le brevet était des années 60 !!! Je suis en retard... :siffle: :siffle: :siffle:
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MAUGIS
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Message par MAUGIS » 24/11/2006 - 11:12:17

En réponse à Franek, voivci copie de notre dernier communiqué de presse concernant la tour à vortex atmosphérique. A diffuser au maximum autour de vous pour sensibiliser tout le monde et que l'on sache enfin si c'est du sérieux.
=======================

Association Energie Environnement - http://assee.free.fr

COMMUNIQUE DE PRESSE 2006.

OBJET : La vérité sur les tours solaires / The true about solar chimneys.

INTRODUCTION :
Les énergies renouvelables sont-elles, oui ou non, en mesure de remplacer le charbon, le pétrole, l’énergie nucléaire ?
Les tours solaires de type « vortex » (rotational flow wirling system) sont à l’heure actuelle les seules unités de production d’énergie comparables, en terme de puissance, aux centrales électriques modernes.
Toute la question est de savoir si ces tours solaires peuvent atteindre les performances annoncées. Si tel était le cas, l’espèce humaine pourrait, sans pénaliser son avenir, abandonner les techniques classiques polluantes et chères. Ce que l’on appelle aujourd’hui les centrales aérothermiques ou tour à vortex, (Atmospheric Vortex Engine), dont le principe repose sur la domestication des tourbillons ascensionnels ou mini cyclones, doivent être distinguées des simples cheminées solaires (single flow upwind system) dont on a beaucoup parlé (projet de tour australienne de 1000 m en particulier), mais dont le rendement est beaucoup plus faible, et la rentabilité, douteuse. (Voir conclusions du rapport de l’Université de Stuttgart sur les essais de la cheminée solaire de 200 m de haut à Manzanares en Espagne).

L’association Energie Environnement fait le point sur cette question et dévoile certaines informations inédites :

LA CENTRALE SOLAIRE AEROTHERMIQUE :
(Le seul projet "énergie douce" à la dimension des besoins de la planète.)

Deux chercheurs ayant travaillé de façon indépendante sont arrivés à la même conclusion :

- Il s'agit tout d'abord du professeur français Edgard NAZARE, ingénieur d'aéronautique, spécialisé en mécanique des fluides, co-fondateur du Bureau de Recherche Aéronautique d'Alger, devenu, après la deuxième guerre mondiale l'ONERA. Ayant longuement travaillé au Sahara, il eut la possibilité d'observer de nombreux tourbillons de sable. Ce sont ces observations mesurées scientifiquement, qui sont à l'origine du projet de construction d'une centrale aérothermique. Voir brevets français: N° 1439849 - P.V. 983953 demandé le 3 août 1964 à Paris (Générateur de cyclones artificiels) et la demande de brevet N° 8205544 - N° de publication: 2524530 (procédé pour la construction de tours de centrales aérothermiques) déposée le 31 mars 1982. Après avoir fait plusieurs autres découvertes scientifiques d'importance, Edgard NAZARE est mort à Paris dans la misère le 13 septembre 1998, sans avoir pu construire la tour de 300 m qui lui tenait tant à cœur.

- Il s'agit ensuite de l’ingénieur canadien Louis Marc MICHAUD (Process control engineer) qui publia ses premiers travaux dans le bulletin de la Société Américaine de Météorologie en 1975. A l’époque, son projet était appelé : VORTEX POWER STATION. Le système d’amorçage du phénomène météorologique est un peu différent du projet Nazare (tour cylindrique et moins haute que la tour Nazare en forme de tuyère de Laval, utilisation de brûleurs) mais repose sur les mêmes principes. Un brevet pour cette centrale AVE (Atmospheric Vortex Engine) sera déposé aux USA le 17 juin 2004 sous le numéro 2004/0112055 A1. Les coordonnées de ce chercheur sont les suivantes:
Louis Marc MICHAUD – 1269 Andrew Court – SARNIA – Ontario – N7V 4H4 – Canada – Tel.: (519) 542 4464
E mail: [email protected]
Site: http://vortexengine.ca



1975 l'ingénieur canadien Louis M. MICHAUD publia son projet de ""

2
DESCRIPTION SOMMAIRE DES DEUX PROJETS:

La centrale aérothermique expérimentale en forme de venturi que souhaitait construire Nazare a une hauteur et un diamètre de base de 300 m, un diamètre au col du venturi de 30 m et, pour une différence de température (delta t) de 30 °C entre les couches hautes et basses de l'atmosphère, une puissance électrique de 200 MW (mégawatts) environ.
La centrale A.V.E. de Michaud est une tour cylindrique d'une hauteur de 100 m pour un diamètre de 400 m. Le tourbillon atmosphérique généré par cette tour aurait un diamètre de 50 m à la base et une hauteur pouvant atteindre 20.000 m. Comme pour la tour Nazare, la puissance électrique annoncée de cette centrale est de l'ordre de 200 MW.
On est frappé par le parallélisme et les similitudes de ces deux projets. Compte tenu de l'acuité des problèmes énergétiques de notre planète, on comprend mal pourquoi, plus de 40 ans après la publication des premiers brevets, aucune étude n'a été engagée par le secteur public. En privilégiant le pétrole puis le nucléaire, n'aurions-nous pas joué les mauvaises cartes ?

LES AUTRES PROJETS DE CHEMINEE SOLAIRE :
(Installation expérimentale de Manzanares en Espagne, projets Russe, Australien, etc.)

À ce jour, la seule réalisation connue de cheminée solaire est celle de Manzanares en Espagne. Cette tour expérimentale construite en 1982 par le bureau d'étude allemand Schlaich Bergermann & Partners est composée d'une cheminée cylindrique de 200 m de haut, de 10 m de diamètre, au centre d'un collecteur solaire circulaire de 250 m de diamètre (6000 m2 de vitrages à 2 m au-dessus du sol) et permettant de chauffer l'air.
Sa puissance est de 50 KW.
Selon les sites http://www.ergo.boom.ru et http://www.renewableenergyaccess.com/
il semble par ailleurs exister un projet Russe de générateur de cyclone artificiel (Air Thermal Power Plant) très largement inspiré du projet Nazare. Plusieurs certificats d'invention auraient été délivrés en URSS au nom de: George Mamulashvili
- N° 1319654 le 8 octobre 1985 (ATP “Trailing Solar Chimney”,Patent SU,Georgia)
- N° 1526335 le 25 mars 1988
- N° 1641962 le 27 janvier 1991.
Ce projet Russe distingue la cheminée solaire (single flow upwind system) de la tour à vortex (rotational flow whirling system) et confirme que ce dernier procédé augmente considérablement l'efficacité de la tour solaire.

S'il est effectivement possible de générer artificiellement un mini cyclone et de le maîtriser (tour à vortex), les projets de simple cheminée solaire, beaucoup moins performants, seront certainement abandonnés. La simple cheminée solaire n'exploite que l'effet de cheminée (ascendance verticale de l'air chaud) alors que la tour à vortex exploite un phénomène naturel beaucoup plus puissant qui est l’ascendance tourbillonnaire.
Pour résumer, on peur dire que la hauteur de la cheminée virtuelle (tourbillon atmosphérique pouvant atteindre l'altitude de 20.000 m), est sans commune mesure avec une construction humaine. Or, plus la hauteur de la "cheminée" est élevée, plus le "tirage" (donc le rendement) est important.

C'est probablement les dimensions importantes du prototype (300 m de hauteur minimum pour que, selon Nazare, la quantité d'air soit valablement affectée par les forces de Coriolis), qui ont pu un temps effrayer les investisseurs. Cet argument est depuis longtemps obsolète. Il existe déjà des bâtiments de plus de 500 m de haut (tour CN de Toronto), et l'on envisage, en Australie de construire une tour solaire de 1000 m, soit 3 fois plus haute que la tour Nazare

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pour la même puissance de 200 MW. Il faut en outre rappeler que cette puissance de 200 MW est considérée comme la possibilité maximale de la tour australienne de 1000 m alors que, pour sa tour de 300 m Nazare annonçait une puissance de plus de 600 MW si la différence de température entre les couches hautes et basses de l'atmosphère (delta t) atteint 50 °C.
Pour une tour de 600 m Nazare annonçait même 1400 MW pour un delta t de 30°C et 3900 MW pour un delta t de 50 °C ! Pour les non-initiés, il faut rappeler que des températures de 50 °C au sol sont fréquentes sous les tropiques et que, même sous ces latitudes, la température de l'air en haute altitude est très largement inférieure à 0 °C. En France, la puissance des centrales nucléaires varie de 900 à 1450 MW. La puissance des cyclones tropicaux est évidemment bien supérieure.

LE PROJET FRANÇAIS DE CENTRALE AEROTHERMIQUE :

Nous venons d’apprendre qu’un programme cohérent et sérieux de recherche développement de la tour solaire Française est enfin lancé par le secteur privé.
Il s’agit du programme développé par la société Française SUMATEL (1). Cette dernière avait été contactée par le professeur Nazare qui avait pu, avant son décès en 1998, en tracer les grandes lignes. L’intérêt de ce projet vient d’être confirmé par le professeur Canadien Louis M. MICHAUD qui a accepté de collaborer avec la société SUMATEL.
Après les essais très prometteurs qui débutèrent en Savoie en 1997 sur une maquette de 6 mètres de hauteur (voir photo jointe), une nouvelle série d’essais est prévue en 2006 sur le site de la centrale de Bouillante en Guadeloupe où une nouvelle maquette de 60 m doit être construite. Ces nouveaux essais qui bénéficieront de l’apport calorique d’un puit géothermique, permettront en particulier d’affiner les prévisions des ingénieurs. En effet, selon les dernières études de SUMATEL, la puissance électrique d’une tour à vortex de 300 m de hauteur ne serait que de 180 à 310 MW alors que, dans les mêmes conditions (delta t compris entre 30 et 50°C) le professeur Nazare prévoyait une puissance de 200 à 600 MW. Mais, même dans l’hypothèse basse, le projet paraît intéressant, aussi bien sur le plan économique (possibilité de fabriquer de l’hydrogène à bas prix dans tous les pays tropicaux), que sur le plan écologique (énergie particulièrement propre et possibilité de provoquer la pluie dans les zones arides). On peut également penser que, comme les cyclones tropicaux, mais à plus petite échelle, la multiplication dans le Monde des centrales aérothermiques, et le remplacement progressif des centrales polluantes, aurait un effet régulateur du climat dû au brassage de l’air et permettrait de lutter contre le réchauffement climatique de la planète.

François MAUGIS

(1) Société SUMATEL, allée les Perce-neiges 73540 LA BATHIE (France)
Tel : 0479310320 – E mail : [email protected]


Pour toute information complémentaire, contacter :
François MAUGIS
Association Energie Environnement
7 route de Fontaine
60300 MONTLOGNON (France)
Tel : 0627126914
E mail : [email protected]
ou consultez notre page WEB : http://assee.free.fr


P.J.: Photo de la maquette de 6 m de la tour à vortex réalisée en 1997 par la société SUMATEL en Savoie.

Franek
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Message par Franek » 27/11/2006 - 12:56:03

Pour ce qui est de la tour aéro-solaire espagnole cité plus haut. Pourquoi n'en voit-on pas de photos, pourquoi ne communique-t-on pas autour ? Je ne comprends pas qu'on ait si peu de retour si le projet vaut quelque chose.
Qui l'a vue dans ce forum ?
Merci
J'ai trouvé ça :
http://www.solarmillenium.de/start.php?cid=309
et aussi d'autres images vues du ciel, mais avec une forme des capteurs au sol à chaque fois différente... Je suis infographiste, je sais bien qu'on fait des merveilles en photomontage ! Où est le vrai là-dedans ?
Et en terme de rendement, etc. Quid de cette expérience ? Il semble que le sol n'ait même pas été couvert d'un matériau capteur sombre, ni de stockage de chaleur pour continuer la production la nuit... Ca ne me convainc franchement pas du sérieux de ce projet.
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MAUGIS
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Message par MAUGIS » 27/11/2006 - 19:20:20

Bonjour à tous,

L'association Energie Environnement que je préside, tente de comprendre depuis de nombreuses années, où est la vérité en matière de tour solaire.

Nous avons un préjugé très favorable pour le projet Nazare-SUMATEL (exploitation de l'énergie produite par une ascendance tourbillonnaire atmosphérique) dont le bilan énergétique est bien plus favorable que la simple cheminée solaire (Manzanares, Australie, etc.). Malheureusement, aucune instance publique ou privée n'a, à ce jour, été capable d'engager les fonds nécessaires pour vérifier la théorie.

Nous continuons donc notre action de sensibilisation du plus grand nombre à cette proposition technique, et remercions d'avance tous ceux qui voudront bien nous servir de relais.

François MAUGIS - http://assee.free.fr

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Message par Franek » 27/11/2006 - 20:14:36

François,
si je puis me permettre, le site de ton asso ne porte pas franchement à prendre au sérieux le projet sur le plan technique.
Mets-toi à la place d'un investisseur : il souhaite du sérieux technique, du concret, des chiffres, des protos, des essais...
Le site porterait plus à la méditation transcendentale qu'à investir dans la recherche :siffle:
Le projet parait génial... mais le présenter comme ça, c'est le couler par avance.

Enfin, c'est mon avis... Ca n'engage que moi... qui n'arrive déja pas à boucler les fins de mois... donc certainement pas à investir lourd dans un projet comme ça ! :(
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Message par MAUGIS » 01/03/2007 - 22:10:21

Bonjour à tous,

J'ai enfin une bonne nouvelle concernant le projet français de tour à vortex (centrale aérothermique).
La société SUEZ INTERNATIONAL vient d'accepter de financer les essais d'un nouveau prototype de 60 m de haut qui sera implanté sur le site géothermique de Bouillante en Guadeloupe.
Nous sommes encore loin de la tour de 300 m qu'il faudrait construire pour obtenir une production d'énergie et un rendement optimum, mais l'utilisation d'une source chaude permettra de tester, en particulier le paramètre "température".

François MAUGIS
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Message par Franek » 02/03/2007 - 14:07:02

Si tu as plus d'infos sur le projet, je suis très intéressé !

Merci

:)
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moi
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Message par moi » 23/05/2007 - 16:35:57

@StarDreamer: ce ne sont pas quelques turbines qui pourraient géner le climat qui s'étend sur 100km de haut. Pas de risques de ce côté.

Il me semble hasardeux, au vu des nombreuses simplifications obligatoire pour aboutir un calcul (dans un temps raisonable) visant à prévoir le temps de demain, de se pronocer la dessus .

Moi je répondrais : je n'en sait rien et je n'ai aucun moyen de la savoir.

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Message par MAUGIS » 24/10/2007 - 22:48:19

Voici les dernières nouvelles du projet de tour solaire à vortex atmosphérique. Après plus de 30 ans de sommeil, ce projet semble enfin sortir de l'ombre. L'effet Grenelle, sans doute !

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Communiqué de presse commun de l’association Energie Environnement et de la société SUMATEL :

Le 13 septembre 2007.


Le projet hors normes de tour solaire à vortex atmosphérique intéresse la Commission Européenne :

Sur demande de l’un des 27 commissaires Européen (Janez POTOCNIK chargé de la science et de la recherche), une présentation du projet de tour solaire à vortex atmosphérique vient d’être faite par l’association Energie Environnement, le 11 septembre 2007 à Bruxelles devant 3 scientifiques de la Commission.

Après un rapide historique du projet présenté par François MAUGIS, les aspects scientifiques et techniques du projet ont été présentés par Daniel GROS de la société SUMATEL, porteur du projet. Ce collège de scientifiques a fait part de son vif intérêt pour cette technologie nouvelle et ses diverses applications, en particulier dans le domaine de l’énergie et de la production d’hydrogène. Cette commission scientifique a par ailleurs souhaité que ce projet soit présenté à la Commission Européenne dans le cadre du prochain appel à proposition qui devrait être publié en novembre prochain (7ème programme cadre de recherche développement).
A la suite de cette réunion, la société SUMATEL envisage de présenter le projet de construction d’une tour de 150 m de haut, qui sera probablement implantée sur la plateforme Européenne consacrée à l’énergie solaire dans le désert de Tabernas en Espagne. Cette réalisation à l’échelle semi industrielle permettra de confirmer les études théoriques et expérimentales qui ont déjà été faites sur une maquette de 6 m de hauteur en Savoie.
Il est rappelé que les puissances attendues pour une réalisation industrielle (tour de 300 m) sont proches des puissances d’une petite centrale nucléaire (200 mégawatts ou plus).


François MAUGIS

Association Energie Environnement
7 route de Fontaine
60300 MONTLOGNON
Tel : 0627126914 – E mail : [email protected]

Société SUMATEL
Allée les Perce-neiges
73540 LA BATHIE
Tel : 0479310320 - E mail : [email protected]

P.S. : Pour en savoir plus, voir :
http://cdurable.info/spip.php?article547

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