Dans un espace affine normé, un losange, anciennement appelé rhombe, est un parallélogramme ayant deux côtés consécutifs de même longueur.
Pour tout (Le tout compris comme ensemble de ce qui existe est souvent interprété comme le monde ou...) quadrilatère (En géométrie plane, un quadrilatère (parfois appelé tétrapleure ou...) (quadrilatère est une forme geometrique qui a 4cotés) d'un plan affine (En mathématiques, affine peut correspondre à :) euclidien (espace affine euclidien de dimension (Dans le sens commun, la notion de dimension renvoie à la taille ; les dimensions d'une...) 2) les propositions suivantes sont équivalentes :
Ces équivalences sont cependant en défaut dans le cas d'un losange aplati (le point (Graphie) 3 n'a alors pas de sens) :
Soit ABCD un quadrilatère. Soit I le milieu de [AC] et J le milieu de [BD].
Comme A C on peut parler de la médiatrice dAC de [AC]. Comme B D on peut parler de la médiatrice dBD de [BD].
Montrons (1) implique (2) :
On suppose que ABCD est un losange.
Comme c'est un parallélogramme, on a AB = CD, BC = AD et comme c'est un losange, on a AB = CB. Par transitivité, AB = BC = CD = DA.
Montrons (2) implique (3) :
On suppose que AB = BC = CD = DA.
De AB = BC et CD = DA, on conclut (DB) = dAC. Ainsi (DB) est perpendiculaire (En géométrie plane, on dit que deux droites sont perpendiculaires quand elles se coupent en...) à (AC) et I appartient à (DB) et (AC).
De BC = CD, on conclut que .
On a et donc . Comme dBD et (AC) ont le point C en commun, on conclut que dBD = (AC) et donc que J appartient à (AC) et (BD).
Comme (AC) et (BD) sont perpendiculaires, elles ont un unique point commun et donc I = J. ABCD a ses diagonales qui se coupent en leur milieu, c'est donc un parallélogramme.
Montrons (3) implique (1) :
On suppose que (AC) et (BD) sont perpendiculaires et que ABCD est un parallélogramme. Comme (AC) est perpendiculaire à (BD) et passe par J, on conclut que (AC) = dBD et donc que CB = CD.
Les diagonales d'un losange sont les bissectrices de ses angles.
Soit un losange ABCD de centre O. La propriété 1 entraîne que les triangles ABO, CBO, ADO (ADO, sigle de trois lettres où se retrouvent les deux sigles de deux lettres AD et DO, peut faire...) et CDO sont superposables. D'où :
= = =
= = =
c'est-à-dire les diagonales du losange sont les bissectrices de ses angles
Les angles opposés d'un losange ont la même mesure deux à deux.
Soit un losange ABCD de centre O. D'après la preuve de la propriété 2 :
= = =
= = =
Donc, = et = .
Un losange a au moins deux axes de symétrie : ses diagonales.
Soit un losange ABCD de centre O. D'après 3. de la propriété 1, les diagonales se coupent en leur milieu (propriété du parallélogramme) et sont perpendiculaires. Donc C est l'image de A par la symétrie (De manière générale le terme symétrie renvoie à l'existence, dans une...) d'axe (BD) et D est l'image de B par la symétrie d'axe (AC).
Condition pour qu'un parallélogramme soit un losange :
où "d" représente la longueur de la petite diagonale et "D" représente la longueur de la grande diagonale du losange.
La définition (Une définition est un discours qui dit ce qu'est une chose ou ce que signifie un nom. D'où la...) du losange comme étant un parallélogramme impose qu'un losange est une figure plane (La plane est un outil pour le travail du bois. Elle est composée d'une lame semblable à celle...). Il existe des quadrilatères (avec quatre sommets bien distincts) ayant les quatre côtés de même longueur qui ne sont pas des losanges. Il suffit de se placer dans un espace affine (Historiquement, la notion d’espace affine est issue du choc dû à la...) euclidien de dimension 3 et de faire subir à un côté d'un "vrai losange" une rotation suivant l'une de ses diagonales.