Parapente - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Formation en Suisse

La licence de pilote est obligatoire pour voler seul en Suisse, ainsi qu'une assurance responsabilité civile. De nombreuses écoles proposent des formations.

Formation pratique

La première partie consiste en un stage d'initiation de deux jours durant lesquels les participants apprendront les bases théoriques simplifiées (météo, matériel, aérodynamique), puis pourront pratiquer la « pente-école », c'est-à-dire des essais de décollage sur une courte pente. Le stage comporte généralement un vol biplace pédagogique. Après quelques heures de pente-école supplémentaire, les participants effectueront leur premier « grand vol ». Ils seront en liaison radio avec l'instructeur et un assistant qui les guideront au décollage et à l'atterrissage.

Suite à ce stage, les futurs pilotes qui désirent poursuivre leur formation devront effectuer au minimum 50 grands vols sur 5 sites différents, apprendre à maîtriser le décollage et l'atterrissage dans plusieurs configurations, et exécuter toutes sortes de manœuvres (virages, oreilles, 360° engagés, décrochages aux « B », etc.).

Examen pratique

La fin de la formation du pilote est sanctionnée par un examen pratique, organisé par la Fédération suisse de vol libre (FSVL), qui se compose de deux ou trois vols. Le futur pilote doit démontrer sa maîtrise des cinq phases de vol :

  • préparation (avec question théorique) ;
  • décollage ;
  • figures en vol ;
  • approche ;
  • atterrissage.

La préparation consiste à ouvrir et préparer son parapente, tout en contrôlant les 5 règles de sécurité, connues sous le terme de « MA VIE » : Matériel, Attaches, Vent, Inspection, Espace aérien.

Le décollage doit être techniquement bien exécuté, propre, et ses trois phases (gonflage, contrôle, accélération) parfaitement maîtrisées.

En ce qui concerne les figures, lors du premier vol d'examen, le pilote doit réaliser un double 360° à droite en moins de 20 secondes. Lors du second vol, la figure consiste en un 360° à gauche immédiatement suivi d'un 360° à droite, le tout en moins de 25 secondes.

La prise de terrain et l'approche sont réalisées selon la méthode du U : destruction (perte de l'altitude excédentaire), vent arrière, volte (à gauche ou à droite selon les instructions reçues lors du briefing d'examen et les conditions de vent), finale, et atterrissage.

Lors de l'atterrissage, le pilote doit toucher le sol avec les deux pieds à l'intérieur d'une cible de 30 mètres de diamètre et doit rester debout.

L'examen est réussi si chacune des 5 phases de vol sont réussies à deux reprises. Si l'élève échoue à une ou plusieurs phases durant l'un des deux premiers vols, il a droit à un troisième vol pour réussir la ou les phases manquées. Si l'élève échoue deux fois dans la même phase de vol, l'examen est raté. Si le pilote sort du domaine de vol de sa voile (par exemple s'il décroche à 1m50 du sol lors de l'atterrissage car il a trop freiné, ayant trop d'altitude pour atterrir à l'intérieur de la cible) ou met sa sécurité ou celle d'une autre personne en danger, il est immédiatement exclu de l'examen.

Formation théorique

En parallèle de sa formation pratique, l'élève pilote suit une formation théorique dans 5 domaines :

  • aérodynamique ;
  • météorologie ;
  • connaissance du matériel ;
  • législation ;
  • pratique de vol.

L'examen théorique, également organisé par la Fédération suisse de vol libre - FSVL, comprend 100 questions, 20 par matière. L'examen est réussi si l'élève a répondu correctement à 16 questions par matière au minimum.

Sur le site de la FSVL et sur le site SoaringMeteo, 5 brochures téléchargeables gratuitement sont disponibles pour se préparer à cet examen théorique.

Cours SIV (simulation d'incidents de vol)

Fermeture asymétrique provoquée au cours d'un stage SIV

Les cours SIV sont un excellent moyen de connaître son matériel et de se préparer à des situations critiques (décrochages, vrilles, fermetures frontales ou latérales de la calotte, ouverture du parachute de secours) qui peuvent survenir dans la carrière d'un pilote, et au cours desquelles ses réactions sont primordiales pour sa sécurité. En ayant au préalable exercé ces situations potentiellement dangereuses, voire mortelles, en toute sécurité, guidé par radio par un instructeur expérimenté à ce genre d'enseignement, au-dessus d'un plan d'eau, le pilote possède un bagage qui pourra peut-être un jour lui sauver la vie.

Suite du cursus

  • Brevet biplaceur B (permet de voler avec un autre pilote breveté parapente), examen pratique biplace uniquement.
  • Brevet biplaceur A (permet de voler avec un passager non breveté), 1 examen théorique et 2 examens pratiques (un solo avancé et un biplace).
  • Instructeur parapente (1 examen théorique, 1 examen pratique et 1 examen pédagogique)
  • Expert FSVL

Autres formations

  • Plieur de parachute de secours

Après un cours de 3 jours, la FSVL délivre une licence de plieur de parachute de secours. La FSVL recommande de faire plier son parachute de secours chaque 6 mois par une personne compétente, mais, contrairement au parachutisme, ce n'est pas obligatoire ni contrôlé.

Page générée en 0.021 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales | Partenaire: HD-Numérique
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise