Une partie des organisations de représentation étudiante se qualifient de syndicat étudiant, ces structures se définissent ainsi par analogie avec les syndicats professionnels avec lesquels ils estiment partager un corpus de valeurs et de méthodes.
Il existe une certaine diversité dans les organisations étudiantes se qualifiant de syndicat, on peut toutefois trouver entre elles des similitudes.
De par l'ambigüité du terme de syndicat étudiant, les associations qui utilisent ce terme ne syndiquent que des étudiants et non des enseignants, chercheurs ou personnels notamment car ces catégories ont droit à des représentants syndicaux tels que définis par la loi.
En France, les syndicats étudiants sont des association loi de 1901 (ou 1908) et ne bénéficient pas des spécificités accordées par la loi aux organisations syndicales (droit de grève, désignation de délégués syndicaux, signature d'accords...). La loi française reconnaît cependant implicitement la notion de syndicalisme étudiant, en effet l'article L.712-6 du Code de l'éducation (définissant le rôle du CEVU) dispose : « Il est le garant des libertés politiques et syndicales étudiantes. ».
Les syndicats étudiants français (SUD étudiant, UNEF, FSE...) se réfèrent en général à deux chartes, la Charte d'Amiens (qui est le document fondateur théorique du syndicalisme français) et la Charte de Grenoble (qui est le document fondateur du syndicalisme étudiant).