VMware, Inc. | |
Siège de VMware, Inc. à Palo Alto (Californie) | |
Développeur | VMware, Inc. |
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Environnements | Multiplate-forme |
Langue | Multilingue |
Type | Machine virtuelle |
Licences | Propriétaire et gratuité en partie |
Site Web | www.vmware.com/fr/ |
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Logo de VMware | |
Capitalisation | 3,73 milliards USD (10/2009) |
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VMware, Inc. est une société filiale d'EMC Corporation, fondée en 1998, qui propose plusieurs produits propriétaires liés à la virtualisation d'architectures x86. C'est aussi par extension le nom d'une gamme de logiciels de virtualisation.
En 2006, les produits suivants étaient disponibles :
La combinaison de ces différents produits crée ce que VMware nomme commercialement une infrastructure virtuelle.
C'est la version station de travail du logiciel. Il permet la création d'une ou plusieurs machines virtuelles au sein d'un même système d'exploitation (généralement Windows ou Linux), ceux-ci pouvant être reliés au réseau local avec une adresse IP différente, tout en étant sur la même machine physique (machine existant réellement). Il est possible de faire fonctionner plusieurs machines virtuelles en même temps, la limite correspondant aux performances de l'ordinateur hôte. La version Linux présente l'avantage de pouvoir sauvegarder les fichiers de la machine virtuelle (*.vmsd) pendant son fonctionnement.
C'est une version de Workstation qui permet de faire fonctionner des machines virtuelles dans des environnements divers, tout en gardant la centralisation de la configuration. Cela permet par exemple de mettre à disposition une version de Windows avec une application spécifique dans le parc informatique d'une société de service, sans que celle-ci puisse agir sur la configuration de cette dernière. (ACE : Assured Computing Environment ou Environnement informatique assuré )
C'est l'appellation commerciale de la version Workstation à destination des ordinateurs Macintosh équipés de processeurs Intel. Elle permet de faire fonctionner des systèmes Windows et Linux sur Mac OS.
C'est une application serveur très proche de GSX. Elle remplacera GSX à terme. Elle permet de créer et d'utiliser plusieurs machines virtuelles. Cette version est utilisable gratuitement. L'avantage de cette version est la console distante. On peut ainsi prendre le contrôle de l'ensemble des machines virtuelles depuis une machine distante, ce qui n'est pas possible avec la version VMware Player.
C'est une application serveur qui est conçue pour faire tourner des serveurs virtuels. La connexion à un serveur virtuel se fait par l'intermédiaire d'une console VMware depuis un poste Linux ou Windows. Lorsque la console VMware est fermée, le serveur continue de fonctionner en tâche de fond.
La grande différence de ce produit par rapport aux autres est qu'il s'installe directement sur la couche matérielle (on parle d'hyperviseur Bare Metal). Il n'est pas nécessaire d'installer un système d'exploitation « hôte » pour installer VMware ESX.
VMware ESX est donc un hyperviseur qui permet une gestion plus précise des ressources pour chaque machine virtuelle et de meilleures performances. La solution VMware ESX est la solution la plus industrielle de la gamme. Vmware ESX est un système d'exploitation ou hyperviseur basé sur une distribution RHEL5 (RedHat Linux 5) modifiée. Cet hyperviseur est composé de plusieurs modules :
Nombres d'options sont disponibles par le biais de la "service console", il est cependant déconseillé de manipuler ESX depuis cette interface. La gestion des serveurs se fait à l'aide d'un navigateur via une interface web, à l'aide d'une console cliente (Virtual Infrastructure Client) ou d'un outil de gestion centralisé VMware nommé Virtual Center. À noter que la Service Console est devenue une machine virtuelle à part entière dans vSphere, et que la Service Console est absente de la version ESXi du produit (le contrôle est alors effectué à travers une "BusyBox" directement sur la console matérielle ou à travers une console DRAC/iLO).
Une machine virtuelle est en fait un assemblage de plusieurs fichiers. Ces fichiers sont créés sur un système de fichiers appelé/formaté vmfs. Ce système de fichiers possède plusieurs caractéristiques, la plus signifiante est qu'il est capable de gérer plusieurs connexions concurrentes. Il faut bien sûr que cet espace soit commun à tous les serveurs ESX (SAN par exemple). ESX dispose également de mécanismes très précis pour la gestion de la mémoire partagée. Le TPS (Transfer Page Sharing) permet ainsi de consolider les pages mémoires communes entre machines virtuelles. Ainsi si plusieurs machines virtuelles utilisent une même page d'adresse, ESX supprimera la page supplémentaire et partagera la page restante entre les machines qui en ont besoin.
Les pré-requis à l’installation :
Les Best Practice :
Remarques :
Virtual Center est l'outil de gestion phare de la gamme ESX. Cet outil de gestion (optionnel) permet de gérer l'ensemble des machines virtuelles et des hôtes physiques. Il est également possible à travers de cette interface de gérer :
(D'autres options sont également disponibles et seront bientôt mises à jour sur cette page).
Cet outil nécessite l'installation d'une base de données (Oracle ou MS SQL Server). Toutefois, pour de simples tests, on peut s'en passer grâce à la présence d'une base de données intégrée simplissime. Mais, pour des tests importants de la production ou encore un Virtual Center pour plusieurs ESX, l'utilisation d'une base de données complète est indispensable.Toutes les données et les statistiques d'utilisation des ressources sont stockées ainsi que l'ensemble de la configuration.
Cet outil permet de migrer "à chaud" SANS INTERRUPTION DE SERVICE une machine virtuelle d'un serveur ESX vers un autre. Cette opération est possible lorsque les serveurs hôtes utilisent des microprocesseurs compatibles et que l'espace de stockage des fichiers des machines virtuelles se trouvent partagés sur un SAN ou un NAS. Au pire, la machine virtuelle déplacée par cette action perdra un ping réseau.
Le VMOTION va en fait déplacer le contenu de la mémoire d'un serveur ESX vers un autre
Cet outil permet la répartition de charges entre plusieurs serveurs ESX. Plusieurs modes de fonctionnement sont disponibles. Il est par exemple possible de laisser DRS gérer automatiquement les ressources entre serveurs ESX. DRS s'appuie sur le mécanisme de VMotion pour déplacer des machines virtuelles entre les différents serveurs ESX membres d'un cluster.
Il est en plus possible de créer des règles d'affinités les machines virtuelles seront toujours déplacées ensenble (Ex: cluster de machines virtuelles. Règle d'anti-affinité, machines virtuelles toujours séparés sur deux ou plusieurs ESX. (Ex: cas d'un AD primaire et secondaire).
Cette option de Virtual Center consiste en un mécanisme de bascule des machines virtuelles d'un serveur ESX en panne vers un autre serveur ESX. Dans ce cas, la reprise ne se fait pas à chaud comme une migration simple avec VMotion, les machines virtuelles sont tout simplement redémarrées sur le second serveur VMware ESX. On peut ainsi avoir de la haute disponibilité au niveau des serveurs VMware ESX.
Cette option de Virtual Center consiste à créer un cluster de serveurs ESX, en les associant sous la forme d'un "Fault Tolerant Cluster". La technologie "LockStep" sur laquelle repose le cluster FT permet à la VM du serveur secondaire d'executer en parallèle la VM du serveur principal. Seul le serveur principal exécute les écritures (vers le disque, vers le réseau) - le serveur secondaire exécute la même VM en parallèle sans réaliser les écritures. En cas de panne du serveur principal, Vcenter le désactive explicitement, et rend le serveur secondaire sur la base d'un Vmotion "automatique".
C'est l'outil de sauvegarde de Virtual Center. Il permet de faire des sauvegardes des machines virtuelles (totale, incrémentale...) Il est possible de faire des sauvegardes à chaud, voire de faire des sauvegardes de l'ensemble des machines virtuelles à un moment donné pour éviter tout problème de désynchronisation.
C'est un outil de migration qui permet de transformer le contenu d'un serveur physique existant vers une machine virtuelle VMware (P2V : Physical to Virtual). Après avoir fait une image du contenu des disques du serveur physique, Converter analyse celle-ci et y fait des modifications afin de pouvoir amorcer ces disques dans une machine virtuelle. Les modifications portent essentiellement sur le remplacement des pilotes dans le système d'exploitation, notamment ceux qui sont liés aux contrôleurs de disques. Cela permet d'éviter de réinstaller complètement le système d'exploitation lors d'une migration vers un environnement virtuel. L'outil fonctionne avec les systèmes d'exploitation de Microsoft depuis Windows NT 4.0 (SP5 minimum) jusqu'à Windows Server 2003. Il peut utiliser des images créées avec des outils tiers (Acronis True Image ou Symantec Ghost par exemple).
Converter en version standard autorise le traitement d'une machine en fonctionnement; dans ce cas de figure la transformation de certains serveurs est connue pour être problématique (notamment les contrôleurs de domaine Microsoft). La version Enterprise comprend un CD bootable dont l'image est accessible aux titulaires d'une licence VirtualCenter. Cette version de Converter permet de réaliser la transformation hors fonctionnement (cold clone).